Décidément, rien ne va plus à l'ASO Chlef, une équipe qui va à la dérive, au grand désappointement de ses milliers de supporters. C'est du moins la nette impression qui se dégage après notre constat avant-hier au stade Bouakeul où les Chélifiens ont concédé leur septième défaite de la saison, atteignant par là même leur septième match sans victoire. Le staff technique s'est montré incapable de trouver les solutions pour une équipe chélifienne qui n'a engrangé que deux points sur les 21 possibles. Un bilan catastrophique pour une équipe annoncée, au coup d'envoi du championnat, comme un prétendant à l'accession. Encore pire, à cette cadence et avec de telles prestations, il sera très difficile à l'ASO d'éviter la relégation qui se profile à l'horizon. Les Chélifiens sont à trois longueurs seulement du troisième relégable, le GCM, après le dernier revers essuyé face à l'ASMO. Zaoui Samir, le coach intérimaire, semble dépassé par la situation. «Je n'ai rien vu de positif sur le terrain. Je peux même dire que c'est notre plus mauvais match de la saison». Ce sont là les déclarations pour justifier les échecs par les limites de certains joueurs. Or, ces « justifications » n'ont convaincu personne. Les fans Chélifiens ont perdu l'espoir de voir leur équipe atteindre le podium et retrouver l'élite qu'elle n'aurait jamais dû quitter si certaines erreurs impardonnables et douteuses à la fois n'ont pas été commises par la direction. Maintenant, il faut se poser des questions. Pourquoi l'ASO n'a, à aucun moment, été capable de s'illustrer ou du moins confirmer son statut de postulant au sacre ? Peut-on jouer les premiers rôles en laissant l'équipe sans entraîneur qualifié répondant aux critères exigés par les objectifs recherchés ? Le doute s'est installé chez les supporters chélifiens qui sont passés à l'action pour boycotter leur équipe. Il est tout de même étonnant que l'ASO se voit privée du soutien de son merveilleux public qui a toujours constitué l'une de ses forces principales. Quelles sont les raisons de cette mascarade et qui sont les responsables de cette situation ? Là, les avis sont partagés. Certains dénoncent Abdelkrim Medouar, le décideur de l'ASO, et Zaoui Samir, son bras droit, pour leur gestion anarchique qui a envoyé l'équipe vers les profondeurs du classement. Certes, rien n'est encore joué, puisque l'équipe n'a que huit point de retard sur le troisième, l'USMB, mais le plus inquiétant, c'est que le team chélifien ne convainc plus personne, alors que le mutisme des dirigeants qui semblent accepter la sentence est des plus surprenants. Ceci dit sans vouloir dédouaner des joueurs qui n'ont à aucun moment prouvé qu'ils méritent d'endosser le maillot «rouge et blanc» par rapport aux enfants du club qui font les beaux jours des autres formations. En attendant la désignation d'un nouvel entraîneur, les inconditionnels de l'ASO sont dans l'expectative. Certains n'ont pas omis de relever que la qualification en Coupe d'Algérie face au MCO s'est avérée trompeuse sinon, comment expliquer cette baisse de régime qui oblige à présent la formation chélifienne à lutter pour le maintien ? Décidément, il est bien loin le temps glorieux de l'ASO des Megharia, Belgherbi
