Depuis trois mois, les travaux de finition de nouvel hôpital de Gdyel sont à l'arrêt. Il s'agit, selon le maire de Gdyel, de nouveaux travaux qui devaient être entamés pour achever le projet du nouvel établissement hospitalier. La wilaya avait débloqué il y a quelques mois, une enveloppe de 130 milliards de centimes pour l'achèvement du projet et l'acquisition des équipements. Une sortie sur site a conduit hier, la délégation communale pour s'enquérir de la situation. Cet établissement tant attendu va améliorer la couverture sanitaire et répondre aux attentes de la population. Doté d'une capacité de 240 lits, il sera en effet équipé de services de consultations de soins généraux, d'une unité de pédiatrie, d'une unité de radiologie, entre autres. Les responsables de la santé veulent en effet compléter la carte sanitaire de la wilaya d'Oran en optant pour un emplacement à la fois étudié en fonction des besoins exprimés. Inscrit depuis 2006, ce projet n'a été lancé qu'à partir de 2013-2014 après que toutes les contraintes administratives aient été levées par les services de la wilaya. Le dossier avait été, pour rappel, soumis directement au chef du gouvernement pour trouver une solution aux contraintes posées et prendre les dispositions réglementaires pour la concrétisation de cette infrastructure. Le secteur de la santé a été, pour rappel, renforcé de plusieurs polycliniques dont une inaugurée en octobre dernier à Gdyel par le ministre de la Santé. Celui-ci a procédé lors de sa visite à Oran à l'inspection de plusieurs projets dont celui du nouvel hôpital de Gdyel, de celui d'El kerma dont la capacité est de 60 lits. Il a également inauguré l'unité de lutte contre le cancer au niveau de l'établissement de santé publique «Docteur Mohammed Es-Seghir Nekkache» à El-Mouhgoun dans la commune d'Arzew. D'autres établissements de santé dont un hôpital d'une capacité de 240 lits à Sidi Chahmi et un autre d'une capacité de 120 lits à Oued Tlélat.sont en cours de réalisation. Parmi les nouvelles polycliniques crées dans le cadre de l'amélioration des soins de proximité, il y a lieu de signaler celle de Hay Yasmine, Ain El Beida, Sidi Chahmi.
