Les bacheliers retardataires, qui ne se sont pas encore inscrits, ont une autre occasion de s'inscrire via la nouvelle plate-forme ouverte, hier mardi, 19 septembre, mais selon les disponibilités, a annoncé M. Abdelhakim Ait Zai, directeur au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, chargé des Ecoles supérieures et de la Recherche scientifique. Les étudiants retardataires pourront, ainsi, s'inscrire via la plate-forme, ouverte mardi et qui sera clôturée le jeudi 21 septembre, a-t-il précisé. D'autre part, il a souligné à la radio nationale que « les étudiants qui n'ont pas pu avoir leur choix, ont été réorientés vers d'autres filières, qu'ils ont demandées. Cette plate-forme a été fermée, et puis ouverte pour l'hébergement, soit près de 120.000 demandes», a-t-il ajouté. En outre, a-t-il détaillé, une autre plate-forme «a été ouverte pour les transferts et changements de filières, et les demandes ont été traitées, selon les dossiers présentés par les candidats». Il y a eu, selon lui, près de 18.000 demandes de transfert ou de changement de filières, et les réponses ont été données. «Nombre de ces demandes ont été validées, car leurs dossiers répondaient aux conditions exigées, d'autres par contre ne l'ont pas été», explique M. Ait Zai. D'autre part, il a rappelé que les bacheliers de la session 2016 peuvent entrer dans la plate-forme ouverte entre le 19 et le 21 septembre, pour changer de filière, et se rapprocher des centres universitaires pour s'inscrire de nouveau. Car après le 21 septembre, « il y aura les inscriptions définitives des candidats. Toutes les inscriptions seront clôturées et les études vont ensuite démarrer », a prévenu M. Ait Zai. Quant aux recours, il a expliqué que « l'opération est déjà ouverte après la fermeture de la plate-forme des inscriptions et transferts. Les dossiers ont été transmis au ministère et il y a eu des réponses à ceux qui ont déposé leurs recours. Il ne reste que quelques dossiers qui attendent d'être traités avec une réponse définitive », a-t-il dit. Sur le plan pratique, l'opération d'accueil des étudiants a débuté, ce mois de septembre, pour les nouveaux bacheliers, dans les universités dans lesquelles ils ont été orientés, pour notamment achever la formalisation de leurs dossiers d'hébergement ou leurs inscriptions administratives, mais également pour pouvoir changer de lieu de résidence pour certains cas urgents. La période des inscriptions finales (inscription administrative) des nouveaux bacheliers a été fixée entre le 10 et le 14 septembre, alors que la rentrée universitaire 2017-2018 est prévue le 17 septembre. Le taux de réussite du BAC 2017, qui s'est déroulé en deux sessions, a été 56,07%, soit 340.338 bacheliers, dont 65,3% de filles. Pour l'année universitaire 2017-2018, il y a 26 spécialités, a indiqué, d'autre part, le directeur des Ecoles supérieures au ministère de l'Enseignement supérieur, ainsi que de nouveaux instituts dans plusieurs wilayas du pays en fonction, également, de la demande de l'Economie locale et l'Industrie nationale. Les Ecoles supérieures auront, cette année, un nouveau régime pédagogique, dont l'Institut de Journalisme et des Sciences politiques. «Il y a un changement dans le régime de l'enseignement de ces filières, avec 2 ans de tronc commun, puis un concours national sera mis en place pour aller vers un Master, en 2 ans, soit le second cycle de cette spécialité, selon M. Aït Zaï, qui a souligné qu'il y a « une grande demande sur ces écoles, car les étudiants sont directement embauchés après leurs études ». Sur le classement des Universités algériennes à l'échelle internationale, il a estimé que « ce classement se fait selon des critères qui ne donnent pas la réelle image de l'Université algérienne. »
