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Jeux dangereux
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 12 - 2017

Dans les chaumières comme dans les bureaux des services de sécurité, c'est l'alerte à «la baleine bleue». Ce jeu vidéo 2.0 développé et mis en ligne à partir de la Russie est devenu le sujet d'actualité le plus populaire dans le pays après la mort de quatre enfants. La forte médiatisation de ce fait divers a fait que c'est pratiquement le grand retour du «téléphone arabe», les familles, inquiètes de ce qui pourrait advenir à leur progéniture, qui mange et dort avec des smatphones, craignent que le même scénario morbide n'arrive à leurs enfants. Alors on s'appelle, on s'inquiète et les enfants «connectés» sont plus surveillés.
Le fait est que dans notre pays, et hormis les services de sécurité qui travaillent sur des fenêtres plus liées au cyberterrorisme ou la cybercriminalité, aucune partie ne s'est vraiment intéressée sur le contenu de certains jeux téléchargeables sur la toile. Rien, ni censure, ni blocage de sites viraux, encore moins de contrôles ont fait que des situations anormales soient décryptées. La mort de ces quatre enfants devrait déclencher une vaste opération de reprise en main de certains sites électroniques, en particulier certains jeux, certains contenus qui, en l'espèce, constituent une menace potentielle pour la sécurité nationale. C'est bien d'avoir des experts, du matériel «high-tech» et c'est encore mieux si la navigation sur la toile est plus sécurisée, et plus encore si toutes les menaces étaient vraiment pistées et éliminées.
L'impossibilité de fermer, sinon de bloquer les sites dangereux, à moins de fermer le «robinet» explique plus le fossé profond qui se creuse, dans le domaine des TIC, entre notre pays et le reste du monde. Des retards dans la généralisation et la démocratisation de l'Internet, de ses produits et de sa culture, il y en a à la pelle, de l'absence de paiement électronique des factures ou ses achats, à la lenteur du débit et les coupures intempestives, à l'absence d'une vie communautaire 2.0, aux attaques virales difficilement détectables et lorsqu'elles le sont, il est déjà trop tard. La société de l'Internet démocratique et libre n'est pas encore née en Algérie, celle d'un cyberespace géré par une autorité de régulation et une police 2.0 encore moins, et donc toutes les attaques malveillantes dans cet espace virtuel, qui peuvent devenir physiques, sont possibles, concrètes.
La faute, même si ce n'est pas le moment de discuter de cela, incombe en premier lieu à l'Etat qui a verrouillé l'accès, et donc empêchant un vaste contrôle et une meilleure maîtrise de la menace virtuelle, à l'Internet en monopolisant la gestion et tuant très tôt les FAI (fournisseurs de service internet) au profit d'un seul opérateur public. Une situation monopolistique sujette à tous les travers, toutes les dérives. C'est le scénario idéal pour tous les cybercriminels qui voudraient s'attaquer à notre pays, nos institutions, notre société, notre façon de vivre. La question dès lors se pose: sommes-nous bien protégés contre ces dangers de la toile, contre le cybercrime ou, pire, une attaque virale de grande ampleur ? Plus que jamais, nous somme interpellés et face à un autre défi, celui qui voudrait que la «baleine bleue» ne soit pas un motif idéal pour la remise en cause des territoires libérés du cyberespace dans notre pays, mais le début d'une vraie prise de conscience sur les dangers de la toile. Pour nos enfants, pour notre sécurité, pour notre pays.


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