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Et la boucle est bouclée !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 01 - 2018

Le rebond du prix du baril de pétrole, tant espéré par le gouvernement, n'a pas eu lieu en ce début 2018. Le pétrole hésite, le pays tout entier plonge dans l'incertitude. La réponse du gouvernement n'a pas tardé : près de 900 produits, dont nombreux sont destinés à la grande consommation, sont interdits à l'importation. Le baisser de rideau de fer ne surprend personne. Il était même prévisible de la part de dirigeants qui nous ont habitués devant les difficultés à s'enfermer dans leur petite bulle au lieu de s'ouvrir au monde pour développer économiquement un pays au potentiel certain.
Que peut-on attendre de responsables qui ont fait leurs classes dans un système bureaucratique ? Ils se vantent même d'être des commis de l'Etat chargés de tâches subalternes. Dans ces moments décisifs, l'Algérie n'a besoin ni de croupiers ni de bouffons, mais elle a droit à des leaders qui prennent de bonnes initiatives, rassurent les citoyens et donnent surtout le bon exemple. Est-ce trop demander à nos dirigeants qu'ils fassent convenablement leur travail pour lequel ils sont généreusement rémunérés et avec extras ? Le plus candide des Algériens vous répondra qu'on ne peut traire un bouc, sauf bien sûr à Relizane, et que de toute façon le problème n'est pas seulement le gouvernement mais c'est toute la société qui est coincé (dans) la bulle.
Dès que nous, Algériens, sommes devant une difficulté, nous cédons hâtivement à nos vieux réflexes : s'enfermer dans nos contradictions et se retirer dans les retranchements. Un virage démocratique mal négocié est c'est tout le processus électoral qui est suspendu. On sort les chars, on emprisonne des gens, on dresse des barrages routiers un peu partout, on bâillonne les voix discordantes… bref on enferme tout le pays dans un carcan. La réaction des sympathisants du parti dissous a été presque la même : le baisser de rideaux, des fatwas sont lancées pour appeler à tuer les serviteurs du diable, de vrais «faux» barrages sont érigés, le pauvre peuple est pris pour cible… le parti dissous ou ce qui en reste s'enferme dans le rôle de «victime». Et pendant ce temps le pays est saigné à blanc. Ses meilleurs enfants sont sacrifiés, égorgés, assassinés et les plus chanceux fuient à jamais vers d'autres cieux.
Aujourd'hui encore rien n'a changé et on refait les mêmes erreurs du passé. Une leçon mal apprise est condamnée à se répéter à l'infini jusqu'à son assimilation. Le prix du baril dégringole et c'est tout le pays qui tremble. Le recul des prix de l'or noir entraîne le pays dans une spirale dangereuse. Et c'est nos vieilles habitudes qui ressurgissent. Le gouvernement impose un blocus au pays, l'inflation progresse, la paix sociale est menacée. Partout où on tourne la tête, les horizons s'assombrissent. Nos jeunes se jettent à la mer, nos mères sont endeuillées, la santé malade, les hôpitaux paralysés, l'élite de nos médecins est bastonnée, le petit peuple est réduit à vivoter, les pères de familles bouclent difficilement les fins de mois, on regrette chaque année qui passe tout en célébrant trois nouvelles années dans une seule.
Les mauvaises nouvelles tournent en boucle sur les chaînes télévisées, le premier magistrat du pays se terre dans le silence et son premier courtisan nous avoue que «le couteau a atteint l'os»… des pauvres décharnés bien sûr car pour les plus nantis le gouvernement prône la défiscalisation et son parlement rejette le nouvel ISF. Que peut-on espérer de ce gouvernement ? Dans le meilleur scénario : rien ! Les Algériens ne se font plus d'illusions : le 5ème round ou le «sauveur»… ceux qui sont dans la boucle sortiront toujours gagnants. Ils me pressent au journal, ils ont bouclage !


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