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22 mars : étrange moment en France, Nicolas Sarkozy en prison, la France en manifestation
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 03 - 2018

Nicolas Sarkozy vient de passer deux jours en garde à vue. Il a été longuement interrogé sur des fonds que lui aurait apportés Mouammar Kadhafi. Celui-ci aurait ainsi financé la campagne présidentielle victorieuse en 2007 de Nicolas Sarkozy. L'information a été confirmée par un grand nombre d'anciens responsables du gouvernement libyen. L'avocat de Baghdadi Ali Al-Mahmoudi, l'ancien Premier ministre de Kadhafi, a expliqué, mardi 20 mars à France 3, la position de cet ancien responsable : « mon client a déclaré avoir supervisé l'opération de financement occulte de la campagne de Sarkozy en 2007, via des intermédiaires à Genève », a-t-il expliqué.
Sarkozy nie farouchement. Bon
Le plus curieux : c'est une offensive militaire aérienne franco-anglaise, appuyée par les Etats-Unis, en mars 2011 qui a soutenu l'opposition libyenne. La même opposition qui a renversé le régime de Kadhafi. En octobre 2011, des opposants ont découvert Kadhafi caché dans une villa et l'ont promptement éliminé. « Le « Guide de la révolution » de la Jamahiriya arabe libyenne et dirigeant de la Libye de 1969 à 2011, est survenue à Syrte le 20 octobre 2011, deux mois après la prise de pouvoir par le Conseil national de transition (CNT). Les circonstances exactes dans lesquelles il a été capturé, désarmé, torturé puis tué par des soldats du CNT restent confuses » nous explique le site Wikipedia.
En 2011, Sarkozy a été l'un des principaux artisans de cette offensive militaire occidentale. Il était alors le Président de la République française, poste qu'il aurait obtenu un peu grâce aux fonds de Kadhafi lors de l'élection de 2007. Curieux, non ?
L'inculpation de Sarkozy ne pourra que réjouir Emmanuel Macron. Le nouveau président français passe un grand temps de son activité à liquider toute opposition, sur sa droite comme sur sa gauche.
Le Parti socialiste est déjà quasiment moribond et à droite, Les Républicains est un mouvement déjà fortement divisé et la mise en cause d'un de ses membres les plus connus, Nicolas Sarkozy, ne va pas arranger le moral des troupes et de ses électeurs.
Libéral en économie, autoritaire en politique, Emmanuel Macron a très habilement utilisé toutes les recettes de la Vème République, fondée par le Général de Gaulle.
Ce dernier était confronté à plusieurs décolonisations, dont celle essentielle de l'Algérie, et il a imposé une 5eme République française qui donnait de très larges pouvoirs à l'exécutif contre le législatif, le Parlement (l'Assemblée nationale, les députés, le Sénat) et le judiciaire, (les juges).
A quoi assistons-nous actuellement ? Le jeune Président Macron qui dispose pourtant d'une très large majorité à l'Assemblée nationale, préfère procéder pour mener sa politique et ce qu'il juge ses réformes essentielles, par « ordonnances », c'est-à-dire par directives gouvernementales, sans possibilité que les parlementaires puissent intervenir !
Le problème, c'est que le tout sémillant jeune dirigeant ne fait, au plan économique que répéter la doxa, le verbiage libéral qui domine depuis plus trente ans sans résultat palpable. D'un côté, on supprime « l'impôt sur les grandes fortunes » (c'est-à-dire une mesure très symboliquement pour les plus riches : de 1% à 0,5% de la population fiscale), d'un autre, on taxe les salariés et surtout durement les retraités. Alors que les vieux ont plutôt voté pour lui…
De multiples « réformes » sont en courts. Globalement, rendre la société française « plus compétitive » c'est-à-dire plus exploitée, « plus libérée » sur le marché du travail (notamment pour les chômeurs qui le resteront, bien fait pour eux !), plus « participative », alors que le gouvernement ne procède plus que par « ordonnances » comme s'il craignait d'affronter sa propre majorité parlementaire.
Faute de résultats immédiatement palpable, le jeune Macron, énarque, a en attendant compris le système.
Il veut aller vite. Peut-être va-t-il trop vite. Il a dans sa tête le vieux schéma politicien du quinquennat français : « j'ai deux ans pour agir, deux ans pour m'expliquer, un an pour me faire réélire ». Cela va-t-il fonctionner pendant cinq ans de mandat présidentiel ?
Du coup, il multiplie les coups médiatiques : la France est-elle la cinquième puissance internationale ? Il le dit et veut la faire passer au 3ème rang. Comment ? On ne sait pas. Bon.
Mais la population française commence à être agacée.
Première alerte aujourd'hui : les manifestations du 22 mars 2018
Assez paradoxalement, l'ensemble des organisations syndicales de la très grande fonction publique ont appelé aujourd'hui à une journée de grève reconductible pendant trois mois, y compris dans les transports publics. Astucieux : à la SNCF (Société nationale des Chemin de Fer, français) : c'est pas tous les jours, mais c'est constant, deux jours de grève par semaine. Imaginez la pagaille…
Bref, entre un gouvernement qui ne veut rien céder et un mouvement social qui peut en partie se radicaliser, imaginons les suites.
Mais les difficultés du gouvernement Macron ne sont pas qu'hexagonales. Les difficultés sont également externes.
Le principal allié, les USA, dirigée par l'ineffable Trump, devient de plus en plus difficile à comprendre. Le président Trump a viré quasiment un tiers de son équipe gouvernementale, en moins d'un an, pour les remplacer par des gars « hyper-dur », sur la ligne « Amérique d'abord ». En clair, on s'en fout des autres. Bon.
En face, la Chine sous la houlette de son nouveau président, Xi Jinping, vient de prendre des mesures anti-démocratiques que même Mao-Tsé-toung n'avait pas osé faire : le président est élu quasiment à vie, il n'y a qu'un seul parti et la population, notamment tous les fonctionnaires, est interdite d'une quelconque revendication, encore moins de protestation. Bon.
Et la Russie ? L'ancien du KGB, Vladimir Poutine a très largement remporté sa nouvelle élection présidentielle avec 76,66% des voix. On constate cette victoire, en restant néanmoins interrogatif sur ses orientations tant sur le plan interne, de la vie démocratiques en Russie que dans le domaine de ses choix de politique étrangère.
Et l'Union européenne dans tout ça ? Toujours totalement divisée sur la plupart des sujets.


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