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Tlemcen: Chakib Khelil, une conférence et des interrogations
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 02 - 04 - 2018

L'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil (aujourd'hui expert international en énergie), a animé samedi à Tlemcen une conférence sous le thème de «La stratégie économique pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures».
Vers 14h00, avant l'arrivée du docteur en ingénierie pétrolière à la salle des conférences de l'hôtel Renaissance, les nombreux présents, hommes d'affaires, représentants de la société civile et professeurs de l'université de Tlemcen, s'interrogeaient sur les objectifs de cette rencontre et ses visées à la veille des élections présidentielles de 2019. «Certainement Chakib Khelil a l'intention de se porter candidat aux élections présidentielles de 2019, c'est pour cela qu'il est là aujourd'hui», chuchotera un fonctionnaire retraité dans l'oreille de son compagnon. Un ancien wali présent à l'hôtel nous dira que «Chakib Khelil n'est pas né de la dernière pluie pour qu'il s'aventure tout seul à la candidature à la présidence de la République et se jette en concurrent de Monsieur Bouteflika, il sait ce qu'il fait». Un autre enseignant de la faculté des sciences économiques s'interrogera sur l'état d'esprit de celui qui a occupé des postes importants. «Cette sortie n'est pas anodine. Chakib Khelil, même quand il était ministre, n'a jamais mis les pieds à l'université pour parler d'économie, ce n'est pas maintenant qu'il vient pour une conférence à Renaissance. Il y a donc anguille sous roche !», nous dira-t-il.
A 15h00, Chakib Khelil fera son entrée dans la salle, conduit par le député du FLN, Bounaga Kamel (responsable local de la coordination de soutien au programme du président de la République). L'assistance de la salle pleine à craquer se lève et l'acclame fortement. Il est placé devant un écran montrant en ligne des photos sur ses anciennes accolades avec le président Bouteflika, quand il était ministre, certainement pour expliquer à la salle qu'il lui restera toujours fidèle. Khelil entamera sa conférence par inviter l'assistance à visiter sa page Facebook qui comporte, dira-t-il, de nombreuses visions sur des sujets ayant trait à l'énergie, le savoir, la numérisation, la dévaluation du dinar et des analyses sur la fabrication des véhicules en Chine, Thaïlande et en Indonésie. Il dressera un état des lieux de l'économie nationale, alertant d'emblée sur les recettes des hydrocarbures qui seraient très limitées dans les années à venir à cause des fluctuations du prix du pétrole.
«En 2000, les Algériens consommaient près de 200.000 barils/jour. Aujourd'hui, ce sont près de 400.000 barils qui sont consommés par jour, où se dirige-t-on ainsi ? Ce sont des sommes colossales de devises qui nous échappent. Cette consommation locale d'énergie qui ne cesse d'augmenter menace fortement les recettes en devises de notre pays. Il faudra à ce titre revoir les subventions accordées aux produits de première nécessité, tels que le lait et dérivés et l'électricité, comme l'ont déjà fait certains pays, tels que l'Arabie saoudite et l'Egypte, qui n'attribuent leurs subventions qu'à ceux qui les méritent, afin d'économiser de l'argent pour leurs investissements», expliquera-t-il. Le budget de l'Etat est constitué de 60% de recettes pétrolières et 40% de recettes des redevances fiscales et parafiscales. Il est essentiel, soulignera-t-il, de multiplier les investissements dans l'industrie, l'agriculture, la pêche, le tourisme, l'énergie solaire et les services, afin de diversifier l'économie nationale, améliorer le pouvoir d'achat du citoyen, répondre aux besoins d'emploi des centaines d'étudiants diplômés de l'université et, surtout, assurer la stabilité du pays. Mais il faudra aussi, dira-t-il, lutter contre le commerce informel, créer un environnement attractif à l'investissement, instaurer le système des factures des bureaux d'échange et mettre en place des banques en Europe et en Afrique pour faciliter la tâche à nos investisseurs. «L'Algérie a les moyens humains et techniques et les compétences nécessaires pour produire, exporter et devenir un leader régional et continental», lancera-t-il.
Dans le même sillage le conférencier dévoilera sa vision sur l'investissement étranger, soulignant que l'investissement national est très faible pour l'économie nationale. Selon lui, dans une économie où l'investissement public continue à jouer un rôle économique moteur, l'adoption de mesures dynamiques destinées à faciliter les investissements étrangers apparaît hautement impérieuse. Il insistera, ainsi, sur le financement des investisseurs étrangers par les banques, le rôle que doit jouer le ministère des Affaires étrangères, la numérisation de l'administration algérienne et les informations fiables relatives à l'investissement dans le pays, pour attirer des investisseurs étrangers.


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