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La sécurité sociale menacée: Plaidoyer pour la réforme de la CNAS
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 04 - 2018

Le syndicat national des praticiens de la santé publique a plaidé, lors d'une conférence tenue avant-hier, sur le projet de loi sur la santé en débat à l'APN, pour la réforme du système de la sécurité sociale (CNAS) qui, en dépit des évolutions, est encore régie par une loi datant de 1983.
Le président du SNPSP, Lyes Merabet, a donné la parole à un expert pour une analyse profonde qui confirme la vulnérabilité et la fragilité financière de la caisse qui ne lui garantissent pas sa pérennité. L'expert et syndicaliste Bouderba Noureddine affirme dans son analyse que cet équilibre n'est maintenu que grâce à la réduction des prestations et de leur qualité. Pourtant, le salarié contribue triplement aux dépenses nationales de la santé, par le biais des impôts, le forfait hôpitaux et le paiement direct lors des soins.
M. Bouderba a souligné qu'en 1991, la contribution de la CNAS aux dépenses nationales de la santé représente 56,2 % des recettes de cotisation. En 2017 précise-t-il, le taux a atteint 68 % dont les deux tiers consacrés aux seules dépenses pharmaceutiques. Il a tenu à préciser que cette contribution concerne le remboursement des produits pharmaceutiques, les frais médicaux, les prestations en nature, le forfait hôpitaux et les frais des transferts pour soins à l'étranger. Et de signaler qu'en tenant compte des dépenses de fonctionnement ajustées à 8%, il ne resterait à la CNAS que 23,5% pour assurer l'ensemble des autres prestations relatives notamment à l'action sanitaire, sociale et de prévention. Face à ses dépenses, les recettes de cotisation des salariés collectées par la CNAS sont caractérisées par le faible niveau de leur montant. Ce dernier ne représente que 5,5 % du PIB contre plus de 15% dans la majorité des pays de l'organisation de coopération et de développement économique (l'OCDE). Sachant, en outre, que les recettes collectées annuellement par la CNAS ne dépassent pas 1000 Mds de Da, et le manque à gagner pour les caisses, la CNAS et CNR, se situe entre 450 et 650 Mds de Da.
L'expert a mis le doigt sur le fait que presque la moitié des recettes de la CNAS est destinée aux seuls remboursements des médicaments qui représentent, en 2017, 46% des recettes de cotisations et 84 % du budget de la branche assurance maladie.
M. Bouderba a indiqué qu'avec 198 milliards de Da, le montant réservé au remboursement des médicaments a été multiplié par 147 fois depuis 1991 (1,3 milliard de Da) au moment où les recettes n'ont été multipliées que par 19 fois. Et ce, en pointant du doigt l'anarchie qui caractérise l'importation et la distribution du médicament et les différentes surfacturations au niveau des prix des médicaments. Il précise à titre comparatif que l'Algérien consomme une moyenne de 100 dollars de médicaments par an alors que le Tunisien consomme 84 dollars par an.
Le syndicaliste recommande la création d'une pharmacie centrale algérienne comme celle créée par la Tunisie, la PCT, qui détient le monopole en matière d'importation des médicaments. Un monopole est une centralisation des achats qui permet d'acquérir un véritable pouvoir de négociation face à une concentration des firmes pharmaceutiques, ce qui n'est pas le cas pour notre pays.
Pour l'expert «ce n'est pas les indemnités journalières pour congé de maladie, comme veulent faire croire les gestionnaires de la CNAS, qui fragilisent l'équilibre et la pérennité de la CNAS». Il argumente en affirmant qu'en 2017, le montant des indemnités journalières pour congé maladie n'a pas dépassé 22 milliards de Da soit 5,1% des recettes de la caisse, la même proportion des années 1990.
Il précise que les services de la sécurité sociale ont enregistré 14 millions d'arrêts maladie en 2017. Et d'affirmer «c'est une moyenne de 2 jours pour salarié algérien, mais la moyenne des congés de complaisance est beaucoup plus importante, par exemple en France c'est l'équivalent de 17 jours par salarié et 20 jours pour un salarié italien».
Le président du SNPSP recommande la révision de la loi de la sécurité sociale arborant le fait qu'on ne peut pas élaborer une nouvelle loi de la santé et fonctionner en même temps avec une loi de la sécurité sociale obsolète qui date de 35 ans. Techniquement, l'expert syndicaliste recommande une réforme du système de sécurité sociale, car ce système n'est pas en mesure de supporter un surcroît de pression financière en l'état actuel des choses.


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