Nous sommes 42,2 millions d'habitants, en Algérie, au 1er janvier 2018, alors que la population résidente totale était de 41,3 millions, une année auparavant et 40,4 millions au 1er janvier 2016, selon l'Office national des Statistiques (ONS). Sur une population de 41,72 millions enregistrée, au 1er juillet 2017, 21,1 millions sont de sexe masculin alors que les moins de 25 ans représentent 45% de la population globale avec 18,76 millions d'individus. Les moins de 30 ans sont 22,48 millions, soit 54% de la population totale. Pour la 4ème année consécutive, le seuil d'un million de naissances a été dépassé. Il a, ainsi, été enregistré 1,06 million de naissances vivantes en 2017, en recul de 0,7% par rapport à 2016. Par sexe, les services de l'état civil ont enregistré la naissance de 541.189 garçons et de 518.325 filles, soit 104 garçons pour 100 filles. Sans surprise, ce sont les wilayas les plus denses, démographiquement, qui sont premières dans ce classement et on retrouve sur le podium Alger (102.025 naissances), Sétif (53.328) et Oran (41.285). La même source souligne une stagnation de la fécondité, par rapport au niveau observé en 2016, avec un niveau de 3,1 enfants par femme. Par ailleurs, et concernant la mortalité générale, on a enregistré 190.000 décès, l'année dernière, soit 10.000 décès de plus, par rapport à 2016. Pour ce qui est la mortalité infantile, le volume des décès des enfants de moins d'un an a atteint 22.240, en 2017, soit presque le même qu'en 2016 (31 décès en moins). L'ONS indique que 13.412 enfants sont mort-nés, soit moins de 7%, par rapport à 2016. En outre les Algériens vivent en moyenne 77,6 ans avec 76,9 ans pour les hommes et 78,2 ans pour les femmes. Pour l'accroissement naturel, enregistré en 2017, il a atteint 870.000 personnes, soit un taux de 2,09%. Ainsi, et depuis 1990, la population algérienne est passée de 25 millions d'habitants à 34,1 millions en 2007 et à 42,2 millions au 1er janvier 2018. Entre 2000 et 2009, le taux d'accroissement naturel était inférieur à 2%, avant de franchir ce taux depuis 2010, observe l'ONS. Ce dernier constate que depuis 2014, on célèbre moins de mariages, en Algérie (340.000 unions, en 2015 soit moins de 5% par rapport à 2016). Par contre, les services du ministère de la Justice ont enregistré 65.637 divorces, en 2017, soit plus 5,3% par rapport à une année auparavant. Les prévisions pour 2040 indiquent qu'elles seront plus de 43 millions d'habitants, en Algérie au cas où le rythme de croissance de 2017, se maintiendrait pour 2018. Dans ces perspectives de l'évolution de la population algérienne jusqu'à 2040, l'ONS avance que sous l'hypothèse d'atteindre un indice conjoncturel de fécondité de 2,4 enfants/femme et d'une espérance de vie de 82 ans, pour les hommes et de 83 ans pour les femmes, la population résidente en Algérie, atteindra lenombre de 44,253 millions en 2020, de 51,352 millions en 2030 et de 57,65 millions en 2040. Ces mêmes projections montrent que la population des plus de 70 ans passera de 1,6 million de personnes, en 2018, à 5 millions en 2040. Celle des moins de 30 ans, passera de 22,73 millions, en 2018, à 27,1 millions, en 2040.
