Les services de la Sûreté de la wilaya de Constantine ont arrêté, en cette fin de semaine, une dizaine de personnes, dont 4 mineurs, impliquées dans l'affaire des 37 véhicules saccagés (vitres brisées et tôles abîmées) par un groupe d'individus masqués, dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 octobre sur niveau de l'avenue Kitouni Abdelmalek. Jusqu'à présent, 27 propriétaires de véhicules endommagés ont déposé plainte et la police judiciaire est entrée en scène en déclenchant l'enquête qui a abouti à l'arrestation du nombre d'individus indiqué. Le commissaire de police et chef du service de wilaya de la police judiciaire, M. Sami Bouras, a déclaré, jeudi, à la radio régionale de Constantine « qu'il s'agit d'un acte, tout à fait isolé, ne rentrant pas dans le cadre de la criminalité organisée ». Quoiqu'il en soit, l'enquête se poursuit, ajoute cet officier de police, pour arrêter tous ceux qui sont impliqués dans ces incidents qui ont provoqué l'émoi à travers le quartier. Parlant des premiers éléments de l'enquête, cet officier de police a indiqué que les premiers éléments montrent que les assaillants étaient en conflit avec un habitant du quartier, sans plus. Toutefois, les informations recueillies, auprès des résidents affirment qu'il s'agit ni plus, ni moins que d'une histoire de « vendetta » entre des groupes rivaux qui se disputent le contrôle des nombreux parkings qui parsèment cette avenue. La personne visée par les casseurs tenait elle-même un parking de nuit, dans le quartier, mais était absente lors de l'agression. Ce dont profitèrent, apparemment, les assaillants pour accomplir leur forfait et disparaître.
