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Boycott, arme à double tranchant
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 02 - 2019

C'est le pot de fer contre le pot de terre ! C'est ainsi que se présente la situation politique dans le pays avec ces violentes charges de l'opposition contre le pouvoir, accusé de prendre en otage, une fois encore, la ‘'vox populi'' pour s'adjuger un 5ème mandat du président Bouteflika. L'annonce du boycott du FFS de cette élection présidentielle a été suivie, fatalement, par une autre figure de proue de l'opposition qui se revendique de la démocratie et le respect des libertés, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Et, comme sur du papier à musique, la partition du RCD ne déroge pas aux principes d'un parti qui a fait de l'opposition son arme politique. Sinon un cheval de Troie pour en découdre avec le pouvoir et, dans le cas actuel, dénoncer une élection présidentielle où la fraude électorale sera ‘'au rendez-vous''.
En fait, le RCD dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et explique que l'urgence du moment n'est pas tant une élection présidentielle, mais de redresser les indicateurs socio-économiques du pays, renforcer la démocratie, la liberté d'expression et les droits de l'homme. Cette position à la limite redondante de l'opposition est battue en brèche par les partis de la majorité, dont le RND qui pense que l'état de santé du candidat de la coalition présidentielle ‘'ne pose de problème puisqu'il est malade depuis 2013 et a été élu en 2014''. Une analyse pareille est mortelle pour l'opposition qui, cependant, se complaît dans les critiques éculées et n'apporte par contre rien de nouveau pour provoquer cette rupture tant revendiquée par la société civile.
Car pour changer les choses et ramener plus de démocratie, il faut s'engager dans cette présidentielle. D'autant que le refus des majors de l'opposition, si l'on exclut le MSP et le PT, à cette élection procède particulièrement d'une fuite en avant politique des principales formations capables de faire pencher la balance des voix en leur faveur. Car si le pouvoir a réussi à fédérer des partis et les réunir sous sa bannière, rien n'interdit, par contre, aux partis d'opposition de mutualiser leurs actions et leurs programmes pour placer eux également leur candidat face aux partis de la majorité. Il est facile pour l'opposition d'invoquer ‘'la fraude'' électorale en restant au chaud et à l'abri de ses convictions loin du tumulte, de la sueur et des coups de gueule qui se dégagent des salles de campagnes électorales, encore faut-il avoir le courage politique de descendre de son cocotier en se présentant à cette présidentielle en rangs serrés.
Le pouvoir ne peut indéfiniment choisir à la place du peuple quand les partis d'opposition, qui se revendiquent des espoirs de ce même peuple, ne font pas du boycott une arme politique. Celle de ne pas donner, encore une fois, la chance à ce peuple de décider de lui-même et, surtout, de se prendre en charge. Refuser cela, c'est rester dans l'inconstance politique et briser les espoirs de tous ceux qui, intellectuels, opérateurs économiques, étudiants, société civile, attendent le moment de l'alternance au pouvoir, de participer à l'avènement d'un état social et politique nouveau dans leur pays. Et d'y participer pour que le changement tant souhaité soit celui de tous et non pas d'une poignée de politiques qui refuse de leur ouvrir, maintenant, cette fenêtre qui ne s'ouvrira de nouveau que dans cinq ans. Le boycott politique, en fait, n'a jamais résolu les grandes questions existentielles de l'Algérie et ne le sera jamais. Et, une fois encore, le champ sera libre, il ne faut pas s'en offusquer, n'est-ce pas, au candidat du pouvoir.


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