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La classe politique entre satisfaction et inquiétude
Après la décision de Bouteflika de se présenter à l'élection
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 02 - 2014

La réaction des principales formations politiques ne s'est pas faite tarder. L'annonce de la candidature de Bouteflika à l'élection du 17 avril satisfait le clan présidentiel et inquiète le camp de l'opposition.
La réaction des principales formations politiques ne s'est pas faite tarder. L'annonce de la candidature de Bouteflika à l'élection du 17 avril satisfait le clan présidentiel et inquiète le camp de l'opposition.
Pour le SG du FLN, le soutien affiché à Bouteflika ne souffre pas d‘équivoque. « On n‘est pas surpris par cette annonce. Au FLN, nous avons toujours dit que le Président est candidat à la présidentielle, c‘est notre candidat et nous n‘avons pas d‘autres commentaires à faire » a-t-il déclaré. Son corollaire, le RND affiche également un soulagement suite aux intentions du Président de se présenter comme candidat. Nouara Djaafar, porte-parole du parti évoque avec soulagement :
« Nous avons accueilli cette annonce avec beaucoup de satisfaction ». Selon elle « le secrétaire général du parti a renouvelé aujourd‘hui l‘appel du RND au président de la République pour se représenter afin de garantir la stabilité du pays ». Même état de ravissement chez Amar Ghoul président de TADJ qui dans un communiqué «félicite le peuple algérien à l‘occasion de l‘annonce de la candidature du président de la République».
Le parti TAJ qui se place comme un soutien de taille au Président candidat a renouvelé son appel « aux Algériens et en particulier aux candidats, aux hommes politiques, la société civile et aux médias pour faire de la présidentielle 2014 une fête démocratique ». Hormis ces trois formations, le reste de la classe politique est circonspect sur la candidature de Bouteflika.
La réaction du PT est un peu ambivalente à ce sujet du moment que la présidente de ce part se porte aussi candidate aux présidentielles. Djelloul Djoudi, responsable de la communication au PT explique « qu‘au sein du parti, nous sommes pour la liberté de candidatures. Nous l‘avons déjà dit. Pour nous, l‘essentiel est que toutes les conditions soient réunies pour des élections libres et transparentes et que le choix du peuple algérien soit respecté ».
Dans le camp des boycotteurs, les prises de position sur le 4e mandat de Bouteflika sont incisives. Chez les islamistes du MSP, Nahda et le parti Adala, un ton colérique est relevé. Dans sa déclaration, Farouk Abousiradj, chargé des affaires politiques au MSP estime :
« Quand nous avons décidé de boycotter l‘élection présidentielle, notre diagnostic de la situation était précis. Nous avons dit que l‘élection était fermée et ne représente aucunement un défi politique. Nous n‘avons pas lié la décision du boycott à la candidature du Président. Sa décision de se représenter ne fait que renforcer la décision du boycott ».
Abdellah Djaballah, président du parti El Adala souligne pour sa part que « l‘annonce de la candidature de Bouteflika a été faite par le Premier ministre. Ce qui constitue un précédent et une preuve tangible qui confirment qu‘Abdelaziz Bouteflika est malade. Je me pose la question : comment prétendre gérer le pays lorsqu‘on n‘est pas en mesure d‘enregistrer une déclaration de deux minutes à la télévision ? J‘invite tous les candidats à se retirer de la course pour la présidentielle.
C‘est une élection qui doit être rejetée par tous les Algériens, partis politiques, société civile et médias ». Mohamed Hadibi, chargé de communication d‘Ennahda est dans la même veine en considérant que «concernant la forme, le président Bouteflika n‘a pas annoncé personnellement sa candidature. C‘est lui qui devait le faire et non le Premier ministre Sellal. Mais sur le fond, le président Bouteflika a annoncé sa candidature à vie le jour où il a violé la Constitution en 2008 (suppression de la limitation des mandats présidentiels) ». Et d‘ajouter que «sa candidature ne change pas grand chose sur la scène politique, c‘est le système qui prend les décisions».
Dans le camp du RCD, la position sur l‘élection reste inflexible. Mohcene Belabès, président du parti tient à ce que le Président annonce lui-même sa candidature. «Tant que Bouteflika ne l‘a pas annoncé lui-même, ce n‘est pas une information.
De toute façon, avec ou sans Bouteflika, nous boycottons ces élections parce qu‘il y aura une fraude massive comme durant les précédentes élections». Pour le parti de Jil Djadid, le retrait de l‘élection va se confirmer vendredi prochain. Le porte-parole de Jil Jadid l‘a révélé hier :
«Le candidat Sofiane Djilali, annoncera son retrait vendredi prochain, lors d‘une réunion du conseil national du parti. Notre position est claire. Nous sommes contre le quatrième mandat et on ne peut pas continuer la course si le Président se présente». Le RCD et Jil Djadid, faut-il le rappeler revendiquent entre autres une commission indépendante pour la supervision de l‘élection, une revendication qui n‘a pas abouti.
Le parti de Belabès déplore que « le pouvoir refuse la mise en place d‘une commission indépendante de contrôle des élections et les règles sont toujours les mêmes ». Le porte-parole de Jil Djadid renchérit sur la question. «Il est clair aussi qu‘il (Bouteflika) va gagner. On ne vit plus un processus électoral normal, l‘Algérie est en train de vivre un coup d‘Etat ».
Le camp de Benflis se positionne
Lotfi Boumghar, directeur de communication du candidat Ali Benflis considère que : « Nous ne considérons pas les propos d‘Abdelmalek Sellal comme étant une déclaration officielle de candidature. Parce qu‘un tel acte ne peut se faire par procuration.
C‘est étonnant que cette annonce soit faite par le président de la Commission de préparation de l‘élection présidentielle, qui est censé rester neutre dans le cas de ce scrutin. La position de Benflis sera connue après l‘annonce officielle de la candidature par le président Bouteflika ».
Pour Moussa Touati, président du Front national algérien, «après cette annonce, on souhaite voir le Président sur le terrain pour mener sa propre campagne électorale. Serait-il en mesure de le faire? La Constitution révisée par ce même Président lui permet de briguer un quatrième mandat. Je n‘ai pas l‘intention de me retirer de cette course électorale».
Pour le SG du FLN, le soutien affiché à Bouteflika ne souffre pas d‘équivoque. « On n‘est pas surpris par cette annonce. Au FLN, nous avons toujours dit que le Président est candidat à la présidentielle, c‘est notre candidat et nous n‘avons pas d‘autres commentaires à faire » a-t-il déclaré. Son corollaire, le RND affiche également un soulagement suite aux intentions du Président de se présenter comme candidat. Nouara Djaafar, porte-parole du parti évoque avec soulagement :
« Nous avons accueilli cette annonce avec beaucoup de satisfaction ». Selon elle « le secrétaire général du parti a renouvelé aujourd‘hui l‘appel du RND au président de la République pour se représenter afin de garantir la stabilité du pays ». Même état de ravissement chez Amar Ghoul président de TADJ qui dans un communiqué «félicite le peuple algérien à l‘occasion de l‘annonce de la candidature du président de la République».
Le parti TAJ qui se place comme un soutien de taille au Président candidat a renouvelé son appel « aux Algériens et en particulier aux candidats, aux hommes politiques, la société civile et aux médias pour faire de la présidentielle 2014 une fête démocratique ». Hormis ces trois formations, le reste de la classe politique est circonspect sur la candidature de Bouteflika.
La réaction du PT est un peu ambivalente à ce sujet du moment que la présidente de ce part se porte aussi candidate aux présidentielles. Djelloul Djoudi, responsable de la communication au PT explique « qu‘au sein du parti, nous sommes pour la liberté de candidatures. Nous l‘avons déjà dit. Pour nous, l‘essentiel est que toutes les conditions soient réunies pour des élections libres et transparentes et que le choix du peuple algérien soit respecté ».
Dans le camp des boycotteurs, les prises de position sur le 4e mandat de Bouteflika sont incisives. Chez les islamistes du MSP, Nahda et le parti Adala, un ton colérique est relevé. Dans sa déclaration, Farouk Abousiradj, chargé des affaires politiques au MSP estime :
« Quand nous avons décidé de boycotter l‘élection présidentielle, notre diagnostic de la situation était précis. Nous avons dit que l‘élection était fermée et ne représente aucunement un défi politique. Nous n‘avons pas lié la décision du boycott à la candidature du Président. Sa décision de se représenter ne fait que renforcer la décision du boycott ».
Abdellah Djaballah, président du parti El Adala souligne pour sa part que « l‘annonce de la candidature de Bouteflika a été faite par le Premier ministre. Ce qui constitue un précédent et une preuve tangible qui confirment qu‘Abdelaziz Bouteflika est malade. Je me pose la question : comment prétendre gérer le pays lorsqu‘on n‘est pas en mesure d‘enregistrer une déclaration de deux minutes à la télévision ? J‘invite tous les candidats à se retirer de la course pour la présidentielle.
C‘est une élection qui doit être rejetée par tous les Algériens, partis politiques, société civile et médias ». Mohamed Hadibi, chargé de communication d‘Ennahda est dans la même veine en considérant que «concernant la forme, le président Bouteflika n‘a pas annoncé personnellement sa candidature. C‘est lui qui devait le faire et non le Premier ministre Sellal. Mais sur le fond, le président Bouteflika a annoncé sa candidature à vie le jour où il a violé la Constitution en 2008 (suppression de la limitation des mandats présidentiels) ». Et d‘ajouter que «sa candidature ne change pas grand chose sur la scène politique, c‘est le système qui prend les décisions».
Dans le camp du RCD, la position sur l‘élection reste inflexible. Mohcene Belabès, président du parti tient à ce que le Président annonce lui-même sa candidature. «Tant que Bouteflika ne l‘a pas annoncé lui-même, ce n‘est pas une information.
De toute façon, avec ou sans Bouteflika, nous boycottons ces élections parce qu‘il y aura une fraude massive comme durant les précédentes élections». Pour le parti de Jil Djadid, le retrait de l‘élection va se confirmer vendredi prochain. Le porte-parole de Jil Jadid l‘a révélé hier :
«Le candidat Sofiane Djilali, annoncera son retrait vendredi prochain, lors d‘une réunion du conseil national du parti. Notre position est claire. Nous sommes contre le quatrième mandat et on ne peut pas continuer la course si le Président se présente». Le RCD et Jil Djadid, faut-il le rappeler revendiquent entre autres une commission indépendante pour la supervision de l‘élection, une revendication qui n‘a pas abouti.
Le parti de Belabès déplore que « le pouvoir refuse la mise en place d‘une commission indépendante de contrôle des élections et les règles sont toujours les mêmes ». Le porte-parole de Jil Djadid renchérit sur la question. «Il est clair aussi qu‘il (Bouteflika) va gagner. On ne vit plus un processus électoral normal, l‘Algérie est en train de vivre un coup d‘Etat ».
Le camp de Benflis se positionne
Lotfi Boumghar, directeur de communication du candidat Ali Benflis considère que : « Nous ne considérons pas les propos d‘Abdelmalek Sellal comme étant une déclaration officielle de candidature. Parce qu‘un tel acte ne peut se faire par procuration.
C‘est étonnant que cette annonce soit faite par le président de la Commission de préparation de l‘élection présidentielle, qui est censé rester neutre dans le cas de ce scrutin. La position de Benflis sera connue après l‘annonce officielle de la candidature par le président Bouteflika ».
Pour Moussa Touati, président du Front national algérien, «après cette annonce, on souhaite voir le Président sur le terrain pour mener sa propre campagne électorale. Serait-il en mesure de le faire? La Constitution révisée par ce même Président lui permet de briguer un quatrième mandat. Je n‘ai pas l‘intention de me retirer de cette course électorale».


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