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Benisaf: La cite balnéaire, touristique et scientifique oubliée (1ère partie)
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 04 - 08 - 2019

  «Cultiver la sagesse, le respect du bien commun, la citoyenneté en même temps que la force permet d'éliminer la saleté et la violence et d'établir des relations plus constructives avec son environnement.» citation
À l'instar de ces grandes et belles cités voisines d'ailleurs, Benisaf possède un environnement naturel très riche avec de jolies belles plages fantastiques, des falaises naturelles extraordinaires, des forets et pinèdes de pins d'Alep récréatives singulières, des pistes «écolo» extraordinaires ; cette ville nommée Benisaf pourrait avec le génie de ses propres enfants qui ont le don de la sagess , du savoir, de la culture et de l'innovation pourraient faire l'impossible pour magnétiser le commun des mortels. Cette nouvelle espèce tout à fait naturelle (port-mer-montagnes-forets-soleil) a la fabuleuse capacité de créer un noyau de croissance économique multiplicatrice défiant tous les concepts économiques pour que les lambdas Benisafiens vivent au rythme de l'aisance, de la prospérité et du bien être. Le vrai visage de Benisaf se lit à travers cette vitrine citadine parementée de ressources naturelles, son visage magnétise et fascine le commun des mortels et permet de créer un mini marché économique très élastique ; une façon de dépenser sans compter, c‘est ce qui permet de faire une économie pour mieux prospérer en interférant une culture de créativité de biens de services et de spiritualité, c'est la richesse de Benisaf.
« Si tu ne peux pas meubler ta cité, tu peux toujours la tenir propre», citation
Benisaf possède encore les capacités nécessaires pour faire ce genre d'œuvres et d'art, il s'agit de mettre en œuvre par les grands moyens (ressources humaines), n'hésitant pas un seul instant à mettre la main au trésor public pour espérer un retour sur un investissement boostant l'accumulation du capital humain benisafien.
Les initiatives peuvent être très nombreuses afin de redorer le blason d'une ville endormie, qui se recroqueville alors qu'elle a l'avantage d'être en bordure de la mer bleue de la Méditerranée. Tout est bon en gastronomie spécialité poisson sinon la sardine et fort de cette devise, l'édile de la cité devrait faire feu de tout bois pour attirer les projecteurs de l'actualité sur Benisaf «beach and the fish» (sardine). Nous devons en féliciter nos élites engagées pour nous préparer un plan de charge pour faire décoller touristiquement, culturellement et économiquement Benisaf de sa léthargie et de son long sommeil, les prédécesseurs édiles n'avaient jamais montré un sens imaginatif, ni rationnel pour un noble et louable projet, pour que la prospérité règne dans cette fabuleuse cité, délaissant propreté et santé de la ville.
Le tourisme à Benisaf est une sorte de mariage conceptuel entre la sardine et la plage sous un cadre ordonné et discipliné respectant valeurs et morale. C'est le nouveau starter qui permet un déclenchement d'une formidable vague d'actions pour le bien-être, car l'édile s'il était intelligent, devrait par principe moral sinon démocratique écouter ses dépréciateurs pour les prendre au mot ou bien à contre-pied si volonté est de mise. Et pour bien montrer qu'il avait saisi la nécessité d'associer les contraires, il devrait consulter et quérir les sages de la ville jumelle même d'ailleurs. Regardant le globe terrestre, le bon édile devrait par l'unique outil des «Wikipedia» associé à «Google» ou tout simplement le Net d'aller quérir les idées nobles de ces grandes cités.
«La netteté nourrit la santé» Proverbe
Un véritable maire qui ne devrait pas ressembler à un P/APC( Président de l'assemblée populaire et communale) qui croit sur sa lancée, pourrait envoyer une délégation des meilleurs citoyens de la cité afin de convaincre de la qualité de l'accueil qu'attendent nos futurs hôtes. C'est ainsi que sa campagne de promotion fut menée de manière exemplaire avec des spécialistes en toute chose, capables bien plus que les autres de vanter la douceur de vivre sur le bord de la plage du Puits, de Rachgoun, de Madrid et bien d'autres petites superbes belles plages et ses structures de recherches océaniques, gastronomique…Un programme d'animation culturel ou des artistes ornant la saison estivale, des journalistes, des spécialistes du tourisme et même un cuisinier capable de faire d'un plat exotique avec la fameuse sardine, une spécialité purement benisafienne ; un ouvrage sur la sardine de Benisaf existe déjà.
Le tourisme local avec cette panoplie de ressources devrait progresser de manière ordonnée et spectaculaire, un grand bond en avant, inutile de « chinoiser». Mais tout cela n'eut été d'aucun effet, si la ville ne s'était pas parée de ses habits de fête de valeurs, de culture et de morale. Il convenait de proposer du chatoyant, de l'extraordinaire, du merveilleux, du sensationnel sur les beaux rivages de la cité.
Devant tout cela, une tempête dans les crânes est nécessaire permet de donner des propositions surréalistes qui eurent le bonheur de plaire aux Benisafiens d'abord et pour le visiteur ensuite. Il fut ainsi décidé de transformer le rivage de la plage du Puits, au lieu d'un un vaste concept festif ; les mauvais travaux impunis ont défigurés le visage de la plage du Puits, les mal-façons, le désordre, l'informel et l'indiscipline ont laissé place à la médiocrité et au laxisme quotidien du «tag ala mane tag ! léthargique» administré par des incompétents et médiocres interférés.
«La propreté est la moitié de la santé» Proverbe
Le risque de ne plus laisser les riverains et même les visiteurs dormir en paix par le bruitage des mauvais sons et la fausse musique informelle à pleine tube. Les petites baraques de commerce à ciel ouvert s'installent sans coup férir à proximité de la plage et sur le rivage même de la plage prenant de plein fouet ce coup tordu, un de plus, visant à couler sans doute une affaire qui attirait la convoitise de quelques gredins proches de ceux qui l'ont autorisée. La restauration informelle devrait interpeller les responsables de l'hygiène urbaine ou communale. Il est vrai que les trottoirs ont trop longtemps servi de dépotoir à ciel ouvert, nos coutumes ne connaissent pas encore cette valeur du respect du bien commun, les kiosques foisonnent librement par des chômeurs en quête de travail que la récession avait maudit et que «Al-Harba» par «Al harga» trouve issue devant cette jolie côte. Les latrines collectives se situent selon l'odeur des urines issues des coins propres et désertés.
«On ne balaie pas la chambre pour mettre les déchets sous le lit», citation
Fort de tout cela, la saison estivale ne se résume pas à la simple fête de l'ouverture de la saison, oubliée dans la seconde qui suit sa fin, le succès se mesure sur une multitudes de critères, en premier sur les entrées financières pour le Trésor public, secundo la paix et la sécurité et tertio l'animation culturelle pour embellir le temps et parementer le vide pour mieux magnétiser la culture estivale de la cité comme celle de l'ancien temps, un tel succès d'un projet espéré est évident et effectif si volonté y est, ce succès ne peut être que félicité car en dessous, il ya des efforts cachés et rendre grâce au génie des sages Benisafiens qui font de l'œuvre et de l'art de la promotion de leur ville cela permettra de dire autrement que si vous cherchez une bonne destination pour la saison d'été, sans hésitation, venez visiter Benisaf « by day et by night» ceci est un rêve qui devrait se réaliser dans le temps du bien qui va venir certainement. Un petit détail qui n'a pas encore été résolu, il n'est guère possible de se garer pour profiter pleinement de ce secteur en effervescence. C'est à vous de venir en bus, en voiture, en moto, à pied ou à bicyclette, ce sera plus facile ! Il faut dire et redire que le contexte d'aujourd'hui est parementé d'incivilités qui sont partout : dans la rue, à l'école, à la plage, dans les parkings, dans les aires de jeux, dans les magasins, dans les moyens de transport…Une sorte de manque de savoir-vivre ensemble autour des biens communs publics s'installe dans la société malade et un manque de savoir faire et absence d'un projet propre de société référencé c'est le mal de la société algérienne qui se résume de ce paradoxe. C'est l'individualisme qui se manifeste par une forme de barbarie sans valeur, ni morale qui s'installe. Et les incivilités s'expriment dans l'emploi de la mauvaise langue : on ne respecte plus autrui, l'usage des sales mots malmènent le tout venant, il se sent torturé, et on fait subir toutes sortes d'outrages pour un rien faute d'accord, défauts de liaisons, mauvais usage du vocabulaire...Partout, la langue se délite : on entend les jeunes prononcer des insultes, des mots grossiers, vulgaires, malséants qui violent l'intérieur des intimités familiales. Même dans certains journaux, on peut lire des fautes grossières et des caricatures malséantes d'accord, quand le sujet est remis sous sa forme inversée...et ainsi va le train de notre quotidien avec des erreurs suivies avec du «c'est normal» se répercutent, sont colportées et admises. C'est normal. La civilité passe avant tout par le respect de la loi, du bien, qui fait le «vivre ensemble». Et les incivilités devenues des imbécillités permettent de passer outre, de ne plus respecter certaines règles, sèment le désordre et préfèrent l'indiscipline et même dans le langage qu'on utilise dans notre quotidien. Sur internet portant sur notre cité, les insultes fusent : elles peuvent être violentes, inhumaines, proférées sans réflexion. Des messages abjects, ignobles ont été postés. Un langage décomplexé, vulgaire, indigne...Comment peut-on en arriver là ? c'est la question que l'on se pose ! Internet, les lieux publics de rencontres, cafés, bains, gargotes, stades, mariages… favorisent ce type de réactions irréfléchies, ces propos insultants... Internet sur Benisaf, favorisent les incivilités et provoquent une forme d'individualisme dangereux ou la santé est mise à mal.
Les incivilités se répandent partout : elles révèlent une société en manque de repères, où la culture du vivre-ensemble se délite, où la culture est méprisée et négligée ; l'art est refréné et le bien est dégradé. C'est la culture qui fonde une société, et elle passe aussi par la langue, par l'usage que l'on en fait et par beaucoup d'autres choses aussi simples que le petit geste.
Revenant à notre ville, pour qu'elle soit touristique il faut lui enlever les risques dont il faut avant tout concevoir la ville propre pour qu'elle soit une affaire de l'ensemble de la population de la cité pour cela il s'agit à notre sens de mettre en œuvres certaines mesures à savoir :
1*-la propreté publique :
Une action, une conception, une notion qui devraient trouver chez tout habitant de la cité un fichier neuronal fonctionnel pour appliquer cette action en matière de propriété publique. La ville et son conseil communal doivent opérer une refonte complète de sa gestion de déchets et de la propreté de la ville. Cette équivoque devient une priorité des priorités devant cette situation épouvantable, elle doit être inscrite dans le projet de l'avenir de la ville. C'est un défit de taille d'autant plus que Benisaf possède un statut de ville balnéaire, l'encourage davantage vis-à-vis des autres villes, certains déchets pouvant relancer même l'économie de la ville comme le déchet dérivé du poisson peut être transformé en farine de poisson ; une matière première propre pour les aquacultures, les élevages de volaille, sans citer les industries se rapportant au poisson, à la pêche, aux bateaux de pêche et leurs accessoires relatifs… dire que cette nature d'entreprise de fabrication de la farine et d'autres conserveries existaient bien avant...
A suivre
*Auteur et ancien cadre


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