Lasses d'attendre, des familles sinistrées se sont rapprochées du Quotidien d'Oran' pour dénoncer vivement les personnes malintentionnées qui, affirment-elles avec dépit, « exploitent à mauvais escient notre désarroi pour négocier leur place au soleil. Nous ne demandons rien d'autre que les autorités se penchent sérieusement sur nos cas, en supprimant les embûches qui s'érigent en intermédiaire, ceux-là même, qui se prétendent nous représenter et biaisent pernicieusement toutes les procédures devant aboutir à notre relogement. Ils sont directement à l'origine de notre situation délétère. Cela n'a que trop duré et nous interpellons le wali pour déléguer une commission, qui aura la noble mission de nous recenser sur les lieux-mêmes où nous demeurons et ce, sans passer par ces courtiers, prédateurs du relogement.». Toujours est-il qu'à la faveur de ces piteux impondérables, qui ont gravité autour de toutes les opérations de relogement dans la principale municipalité de cette daïra, la crise du logement s'amplifie de plus en plus, à la faveur de l'incroyable accumulation des dossiers de demandes des postulants, qui va crescendo, au fil du temps. Pire encore, rien ne prédit un éventuel heureux dénouement dans un proche avenir pour ces familles, qui se débattent dans le plus cruel désarroi, depuis des années. Dans ce contexte, il importe de signaler que trois chantiers de projets de réalisation de logements de formule LPL, totalisant 1.400 unités, sont à l'arrêt depuis des années. Celui du quartier d'El Bahia, à mi-chemin du village de Cap Falcon, un projet de réalisation de 300 logements LPL, est à l'arrêt depuis... novembre 2013. Tous les chefs de l'Exécutif qui se sont succédé depuis, à la tête de la wilaya d'Oran, ont eu à effectuer des visites d'inspection pour s'enquérir de cette situation de blocage. Fort malheureusement, aucun d'entre eux n'a été en mesure de démêler cet écheveau, qui, pourtant, ne peut être qualifié d'équation échevelée. Sans cheviller sur les vers, la corrélation décriée qui s'est, insidieusement, connectée dans cette crise de logement constituerait, à priori, le cauchemar des familles sinistrées abordées à ce sujet, qui revendiquent une opération d'assainissement en amont et en aval, afin de pouvoir défricher définitivement tout le terrain des herbes folles et rendre ainsi à César ce qui appartient à César.
