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Et maintenant ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 12 - 2019

Le nom du 8e président de la République est connu, en l'occurrence Abdelmadjid Tebboune, élu dès le premier tour par une majorité confortable (58,15%) face à ses quatre concurrents. Les défis sont immenses et il faut bien donner, sans délais utopiques, des signes de concrétisation des engagements, des 54 engagements, et non des promesses, en référence au déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954, comme tenait à le préciser M. Abdelmadjid Tebboune pratiquement à chacune de ses sorties durant la campagne électorale.
Le président élu ne manquait pas de rappeler également que la présidentielle du 12 décembre n'est pas la solution à la crise politique que traverse le pays, mais le début de la solution qui doit appeler d'autres démarches. Mais ces démarches, il est impératif de les engager en urgence, notamment sur le plan politique. Dans un pays où tous les secteurs sont sinistrés, selon l'aveu du nouveau président de la République, toujours durant sa campagne électorale, nécessitant de ce fait des décisions énergiques tous azimuts, le déclic politique d'une nouvelle république est assez prioritaire.
Il s'agit, maintenant, pour M. Tebboune, d'aller plus loin que le capital confiance des quelque 5 millions de voix d'électeurs qui l'ont hissé au poste de premier magistrat, et viser le rassemblement de tous les Algériens autour de son projet de construction d'une nouvelle République ancrée dans les droits de l'homme et prospère sur le plan économique. La remise sur rail d'une économie mal en point semble à la portée des compétences du nouveau président, très bien imprégné des données «dramatiques» dans ce domaine, et qui a martelé tout au long de sa campagne qu'«il y a de l'argent, je sais où le trouver et où l'investir», dont son engagement de la récupération de l'argent public détourné par les membres de la Issaba (gang), mais sur le plan politique, force est d'avouer que les choses ne se présentent pas sous le même angle de commodités. Le chantier est gigantesque, à commencer par la pressante question de l'apaisement du mécontentement de la rue, en rupture avec les anciennes pratiques politiques qui ont ruiné le pays.
M. Abdelmadjid Tebboune s'est engagé à faire du 22 février «une journée nationale», en signe de son soutien profond et indéfectible aux revendications du «Hirak», mais il y a urgence d'entamer dans ce sens des actions politiques concrètes dans le cadre de la poursuite de la lutte contre la corruption, barrer la route à l'immixtion de l'argent sale dans la politique et, surtout, s'engager dans la révision de la Constitution, gage essentiel d'une nouvelle République. Sur le plan politique, donc, il n'y a pas lieu de s'arrêter au seuil des bonnes intentions. Le nouveau président aura, ainsi, besoin de secouer le cocotier, pour faire sauter les verrous de résistance au changement prôné, voire d'emprunter la voie d'un traitement de choc pour un pays hérité en état comateux.


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