Dimanche, la vingtaine de manifestants interpelés à la fin de la marche de vendredi dernier, «ont été tous mis en liberté provisoire», annonce le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) sur sa page Facebook. «Leur procès est prévu le 9 février», ajoute le Comité. Dimanche également, «le militant des droits de l'homme, Rafik Diaf, membre de la LADDH de Médéa», a été «placé sous mandat de dépôt» par le procureur du tribunal de Tablat. «Placé en garde à vue, jeudi 16 janvier, il est accusé d'atteinte au moral des troupes de l'armée», ajoute le CNLD. La même source a indiqué, hier, que «le parquet du tribunal de Relizane a, suite à l'appel introduit par les avocats de la défense, relaxé les détenus Abdallah Benaoum et Khaldi Yacine», et le «verdict est attendu pour lundi 27 janvier». Au tribunal de Mostaganem «le procureur a requis, hier, 18 mois de prison ferme contre Brahim Daouadji, et 1 an de prison ferme contre Oussama Tifour (détenu), de même que Mohamed Djilali et Ayat Ellah Amirat (contrôle judiciaire)», selon le CNLD qui précise que le «verdict est pour le lundi 27 janvier». Hier devait également se tenir au tribunal de Tlemcen «l'audition dans le fond des ex-détenus, remis en liberté provisoire, le 2 janvier, après leur arrestation le 12 décembre 2019». «Il s'agit de Abdelkader Balarbi, Didinoune Bouziza et Tah Khaldi qui seront devant le procureur du tribunal Tlemcen», écrit encore le CNLD. Au tribunal de Sidi Bel-Abbès, s'est également déroulé hier, le «procès en appel de l'ex-détenu d'opinion Abdellaoui Ahmed Bendi qui a été relaxé début décembre dernier».
