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Tlemcen - Covid-19 : le personnel soignant pourra-t-il prétendre à une maladie professionnelle ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 04 - 2020

Le personnel médical, paramédical et les corps communs qui sont en première ligne, pour lutter contre l'épidémie du nouveau coronavirus, pourront-ils prétendre à une maladie professionnelle intégralement reconnue et indemnisée par la sécurité sociale ? Autrement dit, le Covid-19 sera-t-il reconnu comme maladie professionnelle, réparée par la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), au même titre que les autres maladies professionnelles au lieu de travail ? Un médecin-conseil de l'agence CNAS de Tlemcen et un inspecteur du travail ont accepté de répondre à cette question lancinante, qui préoccupe aujourd'hui tous les médecins spécialistes en pneumo-physiologie, néphrologie, infectieux, microbiologie, radiologie et réanimation médicale, les médecins généralistes, les infirmiers, les aides-soignants, les manipulateurs de radio ainsi que les ambulanciers, les femmes de ménage, les agents de restauration et les agents de sécurité activant dans les hôpitaux et établissements de santé. « Le coronavirus a déjà fait de nombreux malades et même des morts à travers le pays et des professionnels sont atteints de manière ‘'avérée'' par le coronavirus, c'est donc un fait : les soignants sont principalement exposés lors de leur exercice habituel de leur profession au risque de coronavirus. Et comme on le sait, une maladie est «professionnelle» si elle est la conséquence directe de l'exposition d'un salarié à un risque physique, chimique, biologique, ou résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle. Une telle définition peut intéresser directement les professionnels du milieu hospitalier mais aussi les salariés des autres secteurs qui sont confrontés eux aussi à la situation de crise sanitaire actuelle et aux risques de contamination au virus.
Les conditions de travail de ces divers salariés qui sont totalement fragilisés par l'épidémie et qui risquent aussi de développer une forme grave de cette maladie dangereuse, comportent et remplissent tous les critères médicaux et techniques de probabilité ainsi que les critères administratifs de présomption sur lesquels est donc fondé le droit à réparation. La cause professionnelle de la maladie est donc prouvée par ce type d'affection et pourra être inscrite aux tableaux des maladies professionnelles du code de la sécurité sociale pour ces personnels pour permettre à la victime d'être prise intégralement en charge du point de vue de la réparation », expliquera le médecin conseil de la CNAS.
De son côté, l'inspecteur du travail de Tlemcen précisera que « la reconnaissance du Covid-19 doit se traduire au plus vite ». « Il faudrait que le législateur établisse un certain nombre de conditions médicales, techniques et administratives qui doivent être obligatoirement remplies pour que cette maladie puisse être légalement reconnue comme professionnelle et indemnisée comme telle, par décret après avis du conseil national supérieur de la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles et ce, conformément au système prévu par la loi n° 83-13 du 2 juillet 1983 relative aux accidents du travail et aux maladies professionnelles.
Le virus pourra être inscrit aux tableaux des maladies professionnelles qui comportent actuellement près de 85 maladies professionnelles reconnues par la sécurité sociale, pour ces agents ayant été au contact des malades dans le cadre de leurs fonctions, pendant l'épidémie ». Dans le même contexte, un professeur de médecine au CHU de Tlemcen insistera sur la nécessité de réaliser, le plus tôt possible, une enquête par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière à partir d'une série de questionnaires soumis aux soignants placés en première ligne dans la lutte contre le coronavirus afin d'évaluer, selon lui, la situation d'expositions à ce risque ainsi que les conditions de travail du personnel médical et soignant qui est au contact des malades, et court donc davantage le risque d'être infecté. « Cette étude doit être réalisée en ce moment le plus critique de l'épidémie de Covid-19, pour comprendre les effets des situations d'urgence sanitaire sur les soignants qui exercent notamment dans les centres de référence du Covid-19 et les unités de consultations spécialisées des hôpitaux, parce que au-delà des pertes humaines dramatiques et maladies provoquées par cette crise sanitaire, les effets sur la santé mentale du personnel soignant sont également importants, en particulier, les troubles fréquents d'insomnie et de dépression », soulignera-t-il.


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