Les services de la DEélégation communale El Emir' (Centre-ville) ont procédé, avant-hier, à la démolition d'une construction illicite, en cours de réalisation, sur la terrasse d'un immeuble sis au 74 rue, Larbi Ben M'hidi. Selon la Délégation El Emir', l'opération s'est déroulée avec la collaboration des services de la 16ème Sûreté urbaine et de la Police de l'urbanisme et la Protection de l'environnement (PUPE). Tous les matériaux qui devaient servir à l'édification avortée de cette construction illicite ont été saisis, affirment, par ailleurs, la même source. Pour rappel, le 5 juin dernier, toujours au centre-ville, une autre tentative de construction illicite, sur la terrasse d'un immeuble avait été avortée, avec saisis des matériaux de constructions et l'ouverture d'une action judiciaire, à l'encontre du contrevenant. Les mêmes services avaient, le même jour, mis en échec une tentative de squat d'un immeuble menaçant ruine sis à la rue Cheriet Ali Cherif (ex Cavaignac) dont les occupants avaient été relogés dans le cadre de l'absorption de l'habitat précaire. Il est à noter que le centre-ville d'Oran, à l'instar de plusieurs autres quartiers de la ville, fait face depuis plusieurs années déjà à ce phénomène des constructions illicites sur les terrasses. Un phénomène qui a proliféré à la faveur de «la difficulté de contrôle de ces constructions illicites qui sont édifiées sur des terrasses», donc à l'abri des regards des services compétents, d'une part, mais aussi grâce à la «complicité passive» des riverains, qui hésitent à dénoncer les contrevenants, nous confie un responsable des services techniques de la commune d'Oran. Mais ce dernier facteur, a-t-il, souligné, est en train de changer, car beaucoup de citoyens se sont finalement rendu compte des dégâts qu'occasionnent ses constructions illicites aux immeubles, ainsi que tant sur les plans esthétique que fonctionnel et n'hésitent, désormais, plus à dénoncer les auteurs de ces actes.
