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Football à l'Ouest: Les clubs dans un labyrinthe
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 09 - 2020

La situation du football à l'Ouest est accablante. D'anciens pensionnaires de l'élite sont tombés dans l'anonymat et se dirigent vers la disparition de la scène footballistique. Seul, le MCO, en dépit des problèmes internes, s'est accroché pour rivaliser avec les grosses cylindrées de la Ligue 1. Comment peut-on expliquer ce déclin ? Les raisons de ce naufrage sont multiples. L'intérêt personnel a pris le dessus sur celui du club. Résultat ? Ces mêmes équipes se sont mises dans un labyrinthe où il leur est très difficile maintenant d'entrevoir la fin de ce cauchemar. A ce rythme, le football de l'Ouest n'est pas près de sortir de l'impasse dans laquelle il s'est fourvoyé. Le plus grave, c'est que les saisons se suivent et se ressemblent, confirmant ainsi le déclin du football de l'Ouest. A deux mois de la reprise du championnat, la situation est des plus inquiétantes pour les clubs de l'Ouest où les dirigeants ont montré leurs limites. Selon notre enquête, ce sont les membres de ces fameuses assemblées générales qui sont à l'origine de ce désastre. N'est pas dirigeant ou membre d'une AG qui veut.
Deux statuts qui nécessitent, ou plutôt exigent, des critères bien définis. Là, les clubs de l'Ouest sont complètement à côté de la plaque avec la complicité de certains responsables, pourtant censés faire respecter la réglementation en vigueur. Des présidents de clubs, pour ne pas dire tous, ont la manie de boucher toutes les issues exploitant la souveraineté de l'AG comme stipulé dans les règlements. Il y a aussi, le silence de l'ancien système qui a beaucoup plus privilégié la paix sociale au détriment du développement du football. Ce sont ces paramètres qui ont nui au football national, et plus particulièrement à celui de l'Ouest. Nos dirigeants sont devenus maîtres dans l'art d'honorer les hauts responsables, tout en négligeant leurs jeunes catégories qui représentent l'avenir.
On citera l'ASMO actuellement dans la tourmente avec cette affaire de contrats de joueurs qui continue d'alimenter la chronique. Plusieurs joueurs ont saisi la CNRL alors que d'autres ont préféré quitter le club. On se demande aujourd'hui avec quel effectif et quel staff technique les asémistes vont-ils aborder la nouvelle saison ? Ce sont là les effets néfastes d'une gestion catastrophique et des décisions unilatérales de certains responsables avec la complicité des managers de joueurs.
Du côté du MCS, c'est la débandade. Le Moulouida du regretté Hadj Saïd Amara subit la pire crise jamais connue de son histoire. Ce sont les conséquences d'une mauvaise gestion de plusieurs saisons. Le club est sans repreneur au moment où pratiquement les autres équipes ont bouclé leur opération de recrutement. Les prémices d'une saison ratée se profilent déjà à l'horizon. Au fait, où sont passés ceux qui ont utilisé le club à des fins personnelles ? C'est la même question que l'on pose pour l'USMBA où rien ne va plus avec le départ de plusieurs éléments-clés et l'absence d'actionnaires. Le club de la Mekerra est victime de ceux qui l'ont pris en otage.
Toutefois, on peut dire que la face a été sauvée par le WAT qui, après de longues années de disette, est revenu au-devant de la scène en rejoignant l'élite. C'est le même cas de figure pour le CRT qui a réussi à se hisser en Ligue 2. C'est le plus grand hommage que l'on pouvait rendre au regretté Omar Sikki. En revanche, la JSM Tiaret a été sauvée par le coronavirus en accédant en Ligue 2 après avoir frôlé la catastrophe. On est bien loin du temps des Tahar Benferhat, Krimo, les frères Banus, Ardjaoui, Maïdi, Saïb et autres dirigeants tels que Rabah Yahia, Hadj Nouar et leurs compères.
Quant au SCMO, il est négligé par les autorités locales et semble avoir signé un bail avec la DNA. L'USMO, le club mythique de la ville, a presque disparu de la scène par la faute de certains inconscients qui ont porté un coup fatal à la grande histoire du club des «Noir et Blanc».
En somme, la zizanie continue de faire des ravages dans la plupart des clubs avec la présence de certains soi-disant membres d'AG qui ne sont là que pour protéger les calamités de leurs présidents. Il y a également l'instabilité des effectifs et des staffs techniques. Plus grave, certains dirigeants de clubs sont devenus, pour une affaire de commissions, «recruteurs» pour d'autres clubs auxquels ils proposent leurs joueurs de concert avec des intermédiaires de joueurs.
Enfin, il ne faudrait pas le nier, les clubs de l'Ouest ne bénéficient pas des mêmes avantages en matière de subventions avec les autre clubs. Mais il fallait s'attendre à ça dans la mesure où les présidents et les dirigeants de clubs de l'Ouest sont devenus des « serviteurs » de leurs homologues du Centre et de l'Est. Sinon, comment expliquer que les responsables des grands clubs algériens viennent faire leurs marchés à l'Ouest ? Là est toute la question.


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