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Guelma - Urbanisation et forêts : un flux de dysfonctionnements
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 03 - 2021

Il n'est pas assez difficile de se forger une opinion sur le champ de vision environnemental qui s'offre à nous, à chaque levée du jour où, en quête d'assouvir le plaisir des yeux, nous ne balayons que des sites muets, des paysages meurtris par la grisaille du ciel, amplifiée par l'ionisation du ciment gris et le noir bitumeux des voies urbaines, ponctuées de nids de cigognes. Les effets pervers de l'insouciance humaine ont réussi à exclure toute symétrie des repères ou la hiérarchisation des ensembles, au point d'animer un processus de dénaturation de nos villes, entravant ainsi, l'harmonieuse répartition des constructions et annihilant tout effort consenti en vue d'un urbanisme rationnel, cohérent et fonctionnel. Après les errements dans la création d'un POS nord sacrifiant un patrimoine agricole à haut rendement, l'urbanisation du chef-lieu de wilaya a été réorientée sur le cap sud-sud-est, projetant une extension sur les bas contreforts au pied des massifs de la Mahouna, dont les reliefs y attenant, aspiraient à un reboisement intensif et à haute qualité d'agencement sylvestre. Les différents plans directeurs mis en oeuvre à ce jour, n'ont pas manqué de se faire biseauter dans des maillages alternés par des desseins spéculatifs, l'excès de zèle de l'infamant squat ou les incivilités envers les équilibres socio-économiques et écologiques de nos villes. En cela, la variante de création des segments attractifs et les vecteurs multidimensionnels d'une bonne occupation au sol, n'ont abouti qu'à une prolifération des infrastructures non consolidées par des liaisons durables et cohérentes, sans omettre les indues découpes sur des espaces destinés à la dispersion des flux d'échanges et à l'aération des villes.
Dans ce charivari environnemental où la chose publique, l'édilité et la participation civique citoyenne sont reléguées au second plan, l'on ne peut que concevoir une urbanisation en perpétuelle refonte et en constante quête d'une hypothétique nuance d'esthétique. Les fausses interprétations des termes de la loi 15/08 n'ont fait qu'accentuer les tergiversations sur des échanges creux et aux germes populistes douteux qui ont ralenti l'exécution de l'idée maîtresse qui consiste à améliorer l'urbanité de nos villes. C'est dans cet état d'âme de nos cités que l'on s'apprête à célébrer les journées mondiales de la forêt, de l'eau et de la météorologie. Les grandes conférences onusiennes sur l'environnement, ont toujours favorisé les options de « solutions vertes », pour les fluides de la vie que sont l'air et l'eau, en cataloguant l'arbre comme un « être-ressource », contribuant à la fourniture de bois, la protection contre les dangers naturels, la création des lieux de détente oxygénés et les refuges pour les nombreuses espèces ainsi que les foyers de la biodiversité ». « La restauration des forêts » est le thème 2021 qui place une interpellation adjacente de « faire de nos villes et de nos forêts des lieux plus verts et plus sains, où il fait bon vivre ». La journée de l'eau épouse le thème de « la valorisation de l'eau » eu égard à son importance vitale extrême impactant la vie humaine, animale et végétale. La Journée météorologique mondiale 2021 se penche sur le thème: « L'Océan, le Temps et le Climat » pour s'aligner sur une même ligne de départ à travers les multiples passerelles du bien-être de l'Humanité, dans ses paliers fonctionnels à caractères environnemental, économique et social. Nous demeurons persuadés que les forêts sont les écosystèmes les plus riches en termes de biodiversité biologique, abritant plus de 80% des espèces végétales et animales sur terre. Malgré les précieux avantages économiques, écologiques, sociaux et sanitaires, nous détruisons nos forêts à un rythme infernal, sans se soucier que la déforestation ouvre des clairières prédatrices et procréatrices de gaz à effet de serre, contribuant au réchauffement climatique. La mise au vert de nos territoires implique la revitalisation à travers le reboisement pour compenser les milliers d'hectares du patrimoine forestier incendié précédemment et l'essaimage à outrance des points verts en milieu urbain, sans oublier de replanter les arbres victimes des incivilités criminelles, notamment pour l'exemple, les ficus centenaires déracinés et les platanes sciés à la tronçonneuse délibérément, à la faveur d'une impunité déclarée effrontément. D'aucuns vous diront que les forêts et les arbres, de par leur capacité à stocker le carbone, contribuent à atténuer les effets de changements climatiques dans les zones urbaines en périphérie et parviennent miraculeusement à réduire la consommation énergétique, atténuent la pollution sonore et constituent d'excellents filtres contre les particules fines et les polluants nocifs en suspension dans l'atmosphère. Nous disposons d'une batterie d'instruments régissant l'eau, l'urbanisme, la forêt, l'espace vert et tout transite par l'application stricte de ces textes, sans démesure ni discrimination. Ceci demeure du ressort des technocrates de la filière, consciencieusement prévenants et imprégnés des concepts évolutifs, modulables sur les vecteurs tissulaires et réticulaires dans un projet d'ensemble prometteur. De nos jours, l'on se complaît dans la fonctionnalité routinière de l'inertie, sans projection futuriste d'objectifs communautaires, ni l'intensification de l'action urbaine comme catalyseur de l'essor d'un réel environnement, et l'attitude passive ne fait que favoriser la descente aux enfers, dans un bouleversement de toute la cohésion de l'urbanité. En se noyant dans un verre d'eau, l'équipage en place étale ses limites dans la perception de l'équation citoyenne sur une certaine douceur de vivre dans une ville équilibrée. A vouloir rechercher et disséquer la flamme novatrice rare, la boîte de Pandore nous déçoit par le jaillissement d'un flux de dysfonctionnements complexes, de compromissions scandaleuses qui portent un grave préjudice aux institutions de l'Etat. Dans les chaos provoqués, l'on se permet de détruire un arbre ou polluer une source d'eau, comme l'on peut détruire des matrices d'actes notariés conservées dans une banalité déconcertante dépassant tout entendement. Les perspectives d'urbanisation englobant « les solutions vertes » à instaurer dans nos mœurs, avec l'appui de tous les instruments de droit, dessinent clairement un défi que toute la composante de la collectivité doit relever. Ce n'est point une sinécure car il y a lieu de faire converger toutes les synergies sur la plate-forme de la solidarité agissante, réceptacle des réflexions, des ingéniosités et des moyens appropriés pour une mise à niveau féconde. Détruire un arbre n'est pas le propre de l'homme mais reste un crime contre la nature et le citoyen qui croit au renouveau national n'ira pas sciemment polluer ses ressources en eau.

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