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La nature a horreur du vide
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 07 - 04 - 2021


Et comme ça, la guerre de quatrième génération, plus communément appelée G4G, est déjà à nos portes. Au point que certains «experts et autres douctours», habitués des plateaux TV, ont suggéré aux autorités de faire appel aux psys pour adresser la «parole officielle» aux Algériens, et leur éviter, ainsi, de tomber comme un «fruit mûr» dans l'escarcelle de l'impérialisme mondial. «Qui croit devoir fermer les yeux sur quelque chose se voit bientôt forcé de les fermer sur tout», disait je ne sais quelle caboche bien née. Parce que l'histoire de la communication est aussi ancienne que celle de l'humanité, il existe aussi une communication dite «virale» : celle qui consiste à développer des programmes de communication qui puissent se transmettre non pas par la voie de la raison ou des organes sensitifs, comme la bouche et l'oreille par exemple, mais par celle du sang, un peu comme un virus qui grignote un corps malade. Insoluble théorie comme celle de la poule et des œufs, la question, posée à la cantonade, consiste à savoir où se situe exactement la ligne de démarcation, si ténue soit-elle, entre la communication dite « officielle » et la langue officielle de communication. Parce qu'un problème de communication veut d'abord dire un problème de transparence, cela est d'autant plus vrai que le vide a toujours été l'ennemi originel de la nature. A rebours de l'ère dite «numérique », sous nos latitudes toujours aussi particulières, communiquer c'est un peu comme les hommes du désert, lesquels, par une curieuse conception du temps et de l'espace, ont tendance à rapetisser les choses, jusqu'à leur portion infiniment petite. Faut-il, encore une fois, se résoudre, un doigt... dans l'oreille, que la rumeur est la seule diseuse de choses « vraies », dans un pays où communiquer est le seul métier que nous n'ayons jamais su faire ? Sans se laisser embarquer dans les mauvaises galères, force est de constater que le pays a d'abord un mal fou à se parler à lui-même. De nos peurs « ataviques » de nous dire la vérité en face, à cette manie tenace de croire que la «vérité» vient toujours « d'ailleurs » et pas de chez nous, comment veut-on qu'un peuple sous-informé échappe aux grilles des lectures formatées en laboratoires clandestins pour inoculer «une info », clefs en main, à une opinion publique qui veut simplement savoir, et surtout bien comprendre, ce qui se passe dans leur propre bled.

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