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Le Mali demande à la France de retirer ses soldats «sans délai»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 02 - 2022

Bamako a demandé vendredi à la France de «retirer sans délai» ses soldats du Mali, s'attirant une fin de non-recevoir du président Emmanuel Macron, au lendemain de l'annonce par ce dernier d'un retrait échelonné sur les prochains mois.
Dans un communiqué lu à la télévision nationale, le porte-parole du gouvernement installé par les militaires, le colonel Abdoulaye Maïga, qualifie l'annonce du désengagement français de «violation flagrante» des accords entre les deux pays. Il dit aussi que les résultats de neuf ans d'engagement français au Mali «n'ont pas été satisfaisants». «Au regard de ces manquements répétés (aux) accords de défense, le gouvernement invite les autorités françaises à retirer, sans délai, les forces Barkhane et Takuba du territoire national, sous la supervision des autorités maliennes», dit le colonel Maïga. La France se retirera «en bon ordre» et ne transigera pas une seconde sur la sécurité de ses soldats, a répondu M. Macron. La demande de retrait immédiat est un nouveau défi à l'ancien partenaire français, après des mois d'escalade des tensions.
Quelque 2.400 militaires français sont déployés au Mali, sur un total de 4.600 au Sahel. Le désengagement de ces hommes, le démantèlement de leurs bases, ainsi que l'évacuation des matériels, dont des centaines de véhicules blindés, représentait déjà en soi un chantier colossal et dangereux. Le président français avait indiqué jeudi que la fermeture des trois bases de Gao, Ménaka et Gossi, s'étalerait sur quatre à six mois.
La France et ses partenaires européens ont officialisé jeudi leur retrait militaire du Mali, conduisant les autres acteurs étrangers présents dans le pays à s'interroger ouvertement sur leur engagement. Ils ont invoqué les «multiples obstructions des autorités» maliennes.
Crises multiples
Paris et ses partenaires souhaitent toutefois «rester engagés dans la région» sahélienne et «étendre leur soutien aux pays voisins du Golfe de Guinée et d'Afrique de l'Ouest», où les jihadistes menacent de se disséminer, selon une déclaration conjointe signée par 25 pays européens, africains et le Canada. La France et les Occidentaux dénoncent l'appel fait, selon eux, par les autorités maliennes au groupe de sécurité privée russe Wagner, aux agissements controversées. Les autorités maliennes assurent ne pas recourir à des mercenaires et parlent de coopération d'Etat à Etat avec la Russie. Le Mali invoque la nécessité de profondes réformes et s'arcboute sur la souveraineté nationale depuis que la communauté des Etats ouest-africains a infligé au Mali de lourdes sanctions économiques et diplomatiques le 9 janvier. Elle accuse la France d'instrumentaliser contre elle les organisations africaines. «Le gouvernement rappelle que, par rapport aux résultats attendus, les résultats obtenus et annoncés officiellement par les autorités françaises n'ont pas été satisfaisants», qu'il s'agisse de l'opération Serval en 2013 ou de Barkhane qui lui a succédé, dit le communiqué lu vendredi midi.
Le Mali est en butte aux agissements des groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique. Il est aussi en proie aux violences communautaires et crapuleuses, ainsi qu'à une crise politique, économique et humanitaire profonde. La France est intervenue en 2013 pour enrayer la progression des groupes islamistes et a ensuite mis sur pied une vaste opération régionale, Barkhane, déployant des milliers de soldats pour lutter contre les franchises locales d'Al-Qaïda et de l'EI. Malgré des victoires tactiques, le terrain n'a jamais été véritablement repris par l'Etat malien. Le Mali accueille aussi 15.000 soldats de l'ONU dans la Minusma. Cette dernière a indiqué jeudi étudier l'impact du retrait de la France et ses partenaires.


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