La triste nouvelle a circulé très vite à travers les réseaux sociaux, cette mine inépuisable pour qui veut s'informer. Notre ami et collègue Mohamed Benzaoui nous a quittés dans la journée de vendredi et cette brusque disparition a choqué le milieu des médias où le défunt occupait une place à part. En effet, il a mené de pair son activité professionnelle à ses nombreuses et opportunes collaborations à divers médias où il jouissait d'une solide réputation, et notamment dans le difficile domaine de l'histoire. Mohamed était un passionné et avait entrepris des recherches. A ce propos, il faut préciser qu'il a prêté main-forte à plusieurs confrères, leur apportant une aide précieuse objective, même dans la diffusion des livres. Avec ses recherches, il nous a fait découvrir plusieurs pans de l'histoire du football à l'Ouest. Personnellement, nous avons bénéficié de sa large culture sportive. Grand fan du GC Mascara, il a retracé le riche parcours de ce club dans un document qui devait devenir un livre. On rappellera aussi qu'il a collaboré bénévolement avec des hebdomadaires sportifs avec un style qui a marqué les esprits. Toujours par amour du football, il a aidé l'AAIF, l'association des anciens internationaux algériens présidée par Ali Fergani et donné un séreux coup de main aux hommages destinés aux anciennes gloires de l'Ouest notamment. Sa spécialité et atout majeur, c'était une mémoire extraordinaire des dates des évènements footballistiques. Enfin, cet amour du football s'explique par la présence de son père, Abdelkader Benzaoui, qui a été l'une des stars des années trente au sein de l'USMO, du GCM et de l'AGSM. En sélection d'Oranie, ce dernier fut un des cadres de la valeureuse formation qui a infligé un historique 6 à 2 à l'équipe du Maroc menée par l'inoubliable Larbi Ben Barek, en compagnie des Chibani, Barbier et Tandjaoui Ahmed dit Bacoco. Après 1962, haut fonctionnaire de la wilaya d'Oran, il a présidé aux destinées du RCO de la belle époque, tout en étant membre de la commission technique de la LOFA.
