Des parties connues pour leur «haine» et leur «rancœur» envers l'Algérie continuent de «distiller leur poison et de répandre des mensonges, dans le but d'entraver la marche de la nouvelle Algérie», lit-on dans le dernier numéro de la revue El Djeïch. Toujours en première ligne de front contre les ennemis de l'Algérie, où qu'ils se trouvent, l'institution militaire s'érige en rempart infranchissable contre les menaces en tous genres contre la stabilité et la sécurité nationales. «La nouvelle Algérie [ ] mène une course contre la montre, à pas sûrs et étudiés, pour rattraper le retard et raccourcir les distances vers un avenir dont les perspectives commencent à se préciser pour tous et à différents niveaux», écrit la revue dans son éditorial. Ce que l'armée appelle les «officines du mal» sont aussi cette collusion flagrante des ennemis de l'Algérie avec des cercles mafieux toujours actifs, habitués à se servir dans la main généreuse du régime déchu. Il ne faut pas être un devin pour se faire une idée lucide sur les «parties» visées et leurs desseins funestes pour saboter une transition douce vers une autre Algérie, ouverte politiquement et démocratique et le fonctionnement de ses institutions totalement renouvelées. Ce serait encore enfoncer une porte ouverte que de dire qu'une Algérie stable et remise sur de bons rails n'arrange pas les intérêts de parties bien connues du peuple, qui n'est plus dupe de rien. Les agendas du chaos concoctés en officines clandestines et les «logiques» atlantistes, aujourd'hui sorties au grand jour, ne trompent plus personne. Et c'est justement pour cette raison, et bien d'autres encore, que le rôle de l'institution militaire est plus que névralgique pour parer aux manœuvres lucifériennes qui se fomentent contre notre pays. Ce qu'aucun Algérien ne peut raisonnablement accepter.