C'est l'épreuve écrite de l'arabe qui a lancé dimanche matin le marathon des examens de toutes les filières du baccalauréat pour les 19.310 candidats (dont 6.313 candidats libres) des 63 centres d'examen de la wilaya, qui ont, en outre, planché sur les sciences islamiques dans l'après-midi. Pour les filières littéraires, les épreuves de ce baccalauréat prendront fin mercredi prochain. Les lycées «Ahmed Benzekri» et «Maliha Hamidou» de Tlemcen et «El khawarizmi» de Maghnia, ont été retenus comme centres de correction. Il faut souligner que pour la réussite de ce grand rituel annuel de l'éducation nationale, tous les moyens ont été mobilisés par la direction de l'éducation et les acteurs impliqués (services de sécurité, protection civile, Santé, ADE, Sonelgaz, etc.). La langue amazighe ne figure pas dans les épreuves du BAC de cette année à Tlemcen. La scolarité, bousculée par la crise sanitaire due au Covid-19 durant les deux précédentes années, a été plus favorable pour des centaines de lycéens et enseignants avec la fin de cette pandémie. Les élèves ont retrouvé plus de sérénité pour préparer et passer les épreuves écrites de cette session du bac, pour laquelle on dénombre près de 13 candidats atteints de handicaps moteurs et 08 malvoyants. En outre, quelque 78 pensionnaires (dont 05 filles) d'établissements de rééducation et de réinsertion de la wilaya passent leur bac. Pour rappel, la direction générale de l'administration pénitentiaire a annoncé que près de 6.100 détenus (dont 147 femmes) subiront les épreuves du baccalauréat de cette année dans 47 établissements pénitentiaires agréés comme centres d'examen, sous la supervision de l'office national des examens et des concours (ONEC). Selon la directrice de l'éducation de Tlemcen, Houria Bekkouche, une cellule de psychologues et des conseillers d'orientation accompagnent les candidats rencontrant des difficultés liées au stress à travers l'ensemble des centres d'examen. Le bac demande une certaine organisation et des préparations minutieuses tout au long de l'année. Selon un enseignant, retraité du secondaire, « les candidats doivent plancher logiquement sur les matières à très fort coefficient s'ils veulent décrocher ce fameux sésame national et assurer le succès, car certaines matières, comme les mathématiques, physique, les sciences naturelles, philosophie, sciences physiques ainsi que d'autres permettent de prédire la réussite des candidats, qui doivent être méthodiques et organisés, pour aborder sereinement leur examen ».
