La wilaya de Tindouf a annoncé, hier, dans un communiqué, le lancement des opérations d'exploitation de la mine de fer de Gara-Djebilet par l'usage d'explosifs. «Après l'annonce officielle du lancement de l'exploitation de la mine Gara-Djebilet, située à l'ouest de la wilaya de Tindouf, l'opération de lancement d'explosifs a été entamée ce matin avec succès, et ce pour l'extraction de minerais de fer», lit-on dans le communiqué de la wilaya de Tindouf. La même source ajoute que les quantités extraites seront «acheminées par voie terrestre vers le nord, dont une partie sera destinée à l'exportation auprès de partenaires économiques en Chine et en Russie, et une autre partie sera envoyée par la suite à des entreprises de transformation de minerais de fer en Algérie». Le lancement des travaux d'exploitation de la mine de fer de Gara-Djebilet a débuté le 30 juillet dernier, en présence du ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab. Le lancement des travaux a eu lieu dans la zone ouest de Gara Djebilet. Gara Djebilet-Ouest s'étend sur 5.000 ha, soit le tiers de la superficie totale de la mine (15.000 ha). Selon les explications fournies au ministre, les réserves de la zone-ouest sont de l'ordre de 1 milliard de tonnes de fer. Le ministre de l'Energie avait annoncé, à cette occasion, que la mine «permettra la production de 2 à 3 millions tonnes de minerai de fer par an dans la première phase (2022-2025), puis de 40 à 50 millions tonnes/an à partir de 2026». Avant de préciser que le projet «concerne les différents secteurs notamment les Transports, les Travaux publics, l'Energie, les Ressources en eau, les Finances, l'Environnement et l'Urbanisme». «Nous sommes parvenus à cette étape après plusieurs années de travaux et d'études menées dans les plus grands laboratoires internationaux, a-t-il rappelé, expliquant qu'elle «a permis de déterminer les produits commercialisables aux plans national et international, dont le concentré de fer, les boulettes de fer ainsi que les produits semi-finis à l'exemple des pellets». Il a également expliqué que «la demande nationale sur le minerai de fer n'est pas entièrement couverte».
