La marque automobile «Opel», du groupe Stellantis, arrive sur le marché algérien. C'est le concessionnaire automobile «Halil Group» qui a annoncé le lancement, ce mercredi, de la commercialisation des voitures de la marque «Opel», indique un communiqué du ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique. Les détails du lancement de cette opération ont été présentés lors de l'audience accordée, dimanche, par le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, au directeur exécutif de «Halil automobile» et au directeur de la marque «Opel» en Algérie, Nassim Benguergoura. Trois modèles phares d'Opel qui seront commercialisés en Algérie, l'Opel Astra, le Mokka et le SUV Grandland, et qui ont été présentés lors de cette rencontre, seront dévoilés lors de ce lancement très attendu. Dans ce contexte, M. Aoun a insisté sur la nécessité de baisser les prix proposés pour ces modèles, qu'il estime «élevés», afin qu'ils soient abordables pour la classe moyenne, appelant à rajouter d'autres modèles à des prix raisonnables. Pour sa part, M. Benguergoura a annoncé l'entrée de 4.000 voitures Opel avant la fin de l'année en cours, selon le communiqué. En attendant le rendez-vous du mercredi, où plus de détails seront dévoilés, notamment concernant les prix des modèles qui feront leur entrée sur le marché. Plusieurs autres marques seront commercialisées en Algérie «à la fin de l'année en cours», outre le lancement d'une véritable industrie automobile en vue de créer une concurrence sur le marché national qui est sous forte pression depuis plusieurs années, a souligné le communiqué du ministère. Dans ce sillage, le président-directeur général (PDG) de Fiat El Djazair, Hakim Boutahra a affirmé lors d'une audience que lui a accordée, dimanche, le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, que le taux d'avancement des travaux du projet de l'usine Fiat à Oran avait dépassé les 95%. M. Boutahra a précisé que l'usine sera mise en service avant la fin du mois de décembre prochain, indique un communiqué du ministère. Le ministre a insisté, dans ce cadre, sur le respect des délais convenus. Il a également appelé à la révision des prix à la lumière de la forte concurrence sur le marché qui sera imposée par l'entrée de nombreuses marques et l'implantation d'usines de fabrication automobile en Algérie, ajoute le communiqué. Rappelons dans ce sens que trente-huit (38) opérateurs, dont douze (12) spécialisés dans la commercialisation de voitures de tourisme, ont obtenu l'agrément définitif de concessionnaire de véhicules, ce qui va permettre l'importation de quelque 180.000 unités avant la fin de l'année en cours. Dans ce cadre, 300 dossiers ont été étudiés en l'espace de dix mois, selon un responsable du ministère de l'Industrie, précisant que «112 dossiers ont été acceptés, dont 70 ont obtenu une autorisation préalable d'exercice de l'activité, avant l'octroi de 38 agréments définitifs de concessionnaire de véhicules (60%) aux opérateurs ayant rempli les conditions du cahier des charges». Concernant les marques officiellement agréées, le responsable a précisé que 79% étaient des marques asiatiques et 21% européennes, ajoutant que l'importation des véhicules restait une procédure «temporaire» visant à satisfaire les besoins du marché et à assurer la disponibilité des véhicules au niveau local, avant de passer à la concrétisation de l'objectif stratégique de l'Etat, à savoir «parvenir à une véritable industrie pérenne à même de créer des emplois permanents, de contribuer à la relance économique, de générer de la richesse et d'augmenter le PIB».
