Garantir aux consommateurs un service public de qualité a été au centre du forum de la radio de Mila en présence du directeur de l'Algérienne des eaux (ADE) Merad Abdelghani. Evoquant une meilleure gestion de l'eau, le directeur de l'ADE a révélé que 23 communes sur 32 sont gérées par l'ADE, le reste est à la charge des communes. Deux autres communes, Chigara et Aïn Tin seront prises en charge par l'ADE au début de l'année 2024.Cette action sera poursuivie progressivement conformément aux recommandations de l'administration centrale de l'ADE. En effet, pour répondre aux besoins urgents de la population en eau potable, un effort en matière d'investissement est nécessaire, sachant que les créances détenues par l'Algérienne des eaux s'élèvent à 123 milliards de centimes dont 90 % auprès des ménages, a précisé le directeur de l'ADE. Et de souligner que seules 4062 fuites d'eau ont été réparées jusqu'au mois d'octobre de l'année en cours, sur les 5532 enregistrées. A la question sur les coupures de l'alimentation en eau potable, le même responsable a précisé que les pluies torrentielles engendrent parfois une eau trouble et augmentent son niveau de turbidité d'où l'arrêt du pompage à partir du barrage Béni Haroun. Raison pour laquelle, une pompe flottante sera installée dans les tout prochains jours au barrage transfert de Oued Athemania pour pallier d'éventuelles ruptures dans l'alimentation en eau potable avec une autonomie de 45 jours pour la wilaya de Mila et les cinq autres wilaya de l'est. Parlant des communes de la zone nord de la wilaya, Zarza, Tassadane, Layadi Berbes,Aïn Beida Ahriche, Boussala et Bouhatem, non raccordées au barrage de Béni Haroun, le directeur de l'ADE a rassuré que ces dernières seront alimentées par le barrage de Tabalout Djimla. D'ailleurs une station de traitement pilotée par la direction générale de l'ADE a été confiée à deux sociétés nationales Cosider et hydro aménagement. Elle sera opérationnelle avant la fin de l'année, a conclu le responsable de l'ADE.
