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Adrar :Soigné par un taleb, il retrouve l'usage de ses jambes !
Publié dans Réflexion le 19 - 04 - 2009

Bachir est un jeune algérien plein d'ambition qui rêvait de quitter le pays pour sens doute une vie meilleurs. Il choisit le Canada et après de multiples démarches, il parvient tout bien qui mal à rejoindre cette terre d'asile. Une fois sur place, il collectionne tous les petits métiers a fin de survivre car là bas tout est cher. Loyer électricité eau, bouffe, et les charges sont nombreuses.
Les factures ne traînent pas et il faut s'acquitter de ces charges faute de quoi, c'est l'expulsion garantie du logis. Traîner dehors n'est pas la bonne solution surtout que le mercure n'est guère clément et les températures fusent les 10°, 20° voire plus. Oblige de se plier à un emploi de temps en temps rude et sévère, Bachir n'a guère le choix s'il veut resté, il doit toujours être actif et bosser dur pour colmater brèches du quotidien qui allait quand même durer douze ans. Bachir finit par monter une petite affaire, un associé dans une pizzeria, qui ne rapportait pas gros. Mais il fallait s'y accrocher, se lever tôt, passer des journées entières au bulot pour rentabiliser son investissement, les contraintes, le stress la maladie qui le fait souffrir avec les terribles maux de tête, le vertige le gagne et pour se lever de sa place, il a besoin d'un soutien. Marcher pour lui devient pénible, il doit s'équiper de béquilles après consultation aux prés de professeurs, il apprend que son mal est neurologique et qu'en plus du traitement le repos est nécessaire. Voyant que son état de santé ne s'améliorait pas Bachir décide de rentrer à la maison auprès de sa famille, depuis qu'il était parti, sa mère ne cessait de pleurer. Aujourd'hui elle n'en croit pas ses yeux, son fils qu'elle n'a pas vu depuis douze ans était rentré. Bachir avait toutes les possibilités de réussir en Algérie. Il traîne toujours sa maladie avec lui, après plusieurs consultations médicales qui n'ont abouti à rien, il décide sur les conseils d'un cousin résident à Adrar de rejoindre cette contrée de l'Algérie profonde qu'il ne connaissait pas et qu'il n'a pas eu l'occasion de visiter, une fois à Adrar, il opte pour le repos surtout que l'endroit où il séjournait s'y prêtait agréablement. On lui propose les services d'un Taleb qui vivait à quelques kilomètres de la ville. Se prêtant difficilement au jeu et se pliant sans conviction à cette invitation, il décide de s'y rendre, accompagné bien entendu du cousin. Une fois à bon port, il est reçu par notre taleb, ce qui va se passer va peut être vous surprendre, peut être vous choquer, mais les propos sont authentiquement par les répliques, il sont invités à faire le déplacement. Un louis d'or est placé sur le front de bachir et un livre plein de versets coraniques est ouvert sur une petite table en bois sur laquelle se trouve un mini rétroviseur auquel notre taleb hadj Hamou jette un ragard furtif. D'ailleurs durant tout au long de l'opération, les yeux du taleb changent et deviennent plus tranchants. Des questions sont posés a Bachir parmi esquelles le prénom de sa mère. Notre malade, intrigué, s'y plie sans brancher Les réponses du taleb nous laissent stupéfaits. Il parvient en quelques minutes à retracer la vie de Bachir et à déterminer avec précision ce dont souffre bachir. Il s'agit de « Moumenine ». Plusieurs talismans sont ainsi préparés où des versets coraniques sont inscrits. Le premier consiste à l'imprégner dans un flacon rempli d'eau et de safran pur qu'il doit appliquer au niveau des articulations pendant 7 jours. Le deuxième le mélanger avec un peu d'eau ensuite verser le contenu dans une boite de pommade « Yasmin » et frictionner la poitrine, la plante des pieds et des mains. La troisième à le brûler avec de l'encres ou plutôt avec de la gomme de férule (Bkhor). Chaque soir, mettre une gandoura, placer un brasero (Majmer) sous la gandoura en position debout et laisser la fumée faire le reste. La quatrième étape, la plus délicate demande l'achat d'1 poule seulement. Il faut l'égorger sur la poitrine de Bachir et recueillir le sang qui servira plus à enduire les parties du corps : front, poitrine, pieds et jambes. Puis la chair de la volaille est consommée par une tierce personne et les plumes et les os enfouis dans un endroit éloigné. Au bout de deux ou trois jours, d'application du remède prescrit, Bachir commençait à se sentir de mieux en mieux et a retrouvé progressivement l'usage de ses jambes, il se relève tout seul son l'aide de la béquille. Auparavant, il ne pouvait même, pas reculer sans vaciller et parfois tomber lourdement Bachir vient de terminer son « traitement » hebdomadaire. Il rejoint par la suite le domicile familial d'où il nous appelle de temps à autre pour nous affirmer que le petit taleb d'Adrar a triomphé là où d'éminents spécialistes ont échoué. Ces propos vont peut être à l'encontre de l'entendement mais cette histoire vécue a bouleversé la vie de Bachir qui compte maintenant repartir pour le Canada. Espérons pour lui qu'il tiendra le coup car en cas de rechute la garantie n'est pas tout à fait sûr, cependant une chose est certaine c'est que ce taleb n'est pas un charlatan et ne demande pas de sommes faramineuses, il se contente de ce que vous lui donnez, il ne regarde même pas. L'essentiel c'est que le malade retrouve sa santé.
A bon entendeur !
Adrar
Vous parlez de pain!
Le pain, premier aliment par excellence et par nécessite ne jouit pas d'une bonne prise en charge au niveau des boulangeries. Il est servi directement du chariot que des mains s'empressent d'arracher et de faire disparaître dans des sacs en plastique où il devient complètement mouillé sous l'effet de la matière du contenant. Quand au vendeur pour la plupart du temps, pour ce qui est de l'hygiène douteuse et qu'il montre sans aucune gêne, vous fait patienter jusqu à la prochaine fournée qui perdure 10 minutes encore dix puis dix et vous n'avez guère le choix : Vous subissez en silence son dictat qu'il vous impose parce que vos enfants ont besoins de ce pain. Aujourd'hui une boulangerie de pain traditionnelle existe pour supplanter ces boulangeries dites modernes. Jadis, le pain sentait bon sur les étagères et le client avait tout le temps de le regarder, de le savourer de loin et le boulanger d'antan arborait fièrement sa belle tenue blanche. Ce qui n'est pas le cas de nos jours, car dans certaines boulangeries, on n'est surpris de voir courir des cafards dans tous les sens et la farine est versée directement du sac dans le pétrin sans être tamisée. Le consommateur dans tout ça, c'est lui qui en patit car la plupart de nos ménagères ont oublié de préparer, de malaxer la bonne vieille galette de pain. Heureusement dans certaines familles, la tradition se maintient.


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