L'organisation par l'Algérie de l'IATF fruit de la diplomatie économique    Attaf s'entretient à New York avec Staffan de Mistura    Hand/Super-coupe d'Afrique-dames (Oran) : Primero De Agosto sacré face à Petro Atletico    Palestine : appel à former un comité international sur les violations sionistes contre les prisonniers    Décès du moudjahid Mohamed Laïd Kobbi    CRA: plus de 152.000 colis alimentaires distribués durant le mois de Ramadhan    Ghardaïa : Mustapha Ramdane homme de lettre et réformateur apprécié dans la vallée du M'zab    Journée du savoir : la bibliothèque de cheikh Abdelhamid Benbadis remise à titre wakf à "Djamaâ El-Djazaïr"    La stratégie adoptée en matière de formation de l'ANP saluée    Signature d'une convention de partenariat entre l'AGIRE et la SEAAL    Affaires religieuses: les structures du secteur garant de la référence religieuse nationale    Electricité: le projet d'interconnexion du Sud avec le réseau national coûtera 200 milliards DA    Magramane reçoit le Secrétaire d'Etat au ministère des A.E de la République de Serbie    Coupe d'Algérie (demi-finales) : tirage au sort mercredi au siège de l'EPTV    Accidents de la circulation: 47 morts et 2017 blessés en une semaine    Festival du film méditerranéen: 70 nouveaux films en compétition    Quels sont les déterminants et perspectives des cours des hydrocarbures ?    «L'AAPI offre plus de 400 assiettes foncières aux investisseurs»    «Je ne suis pas un héros, je ne suis personne»    Cyclisme : Le Tour d'Algérie 2024 en dix étapes    Championnat d'Afrique de volley    Le correspondant de presse Abdallah Benguenab n'est plus    Rendre nos lois plus claires    Le gouverneur de la Banque d'Algérie prend part aux réunions de printemps à Washington    Début lundi de l'opération de réservation des billets pour les hadjis voyageant avec l'ONPO    Démantèlement de deux réseaux d'émigration clandestine et arrestation de 16 individus    Des travaux d'entretien essentiels engagés dans les quartiers résidentiels    Riposte iranienne contre l'entité sioniste : La mission russe auprès de l'ONU relève la «cécité sélective» de l'Occident    L'Iran n'a ciblé que des sites militaires israéliens dans le cadre d'une opération « limitée »    Poursuite des réactions après la riposte contre l'entité sioniste    L'Algérie célèbre la Journée du Savoir sur fond de réformes profondes    En littérature, les plus grands amuseurs oublient de s'amuser    Volley/ Championnat d'Afrique des clubs : l'ASV Blida domine le Club Espoir de la RD Congo (3-0)    Le président de la République reçoit le vice-ministre russe des Affaires étrangères    Les 101 mots du matériau    Félicitations pour l'Aïd Al-Fitr 1445 2024        Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'ORDRE INTERNATIONAL OU CE MECANISME DE DOMINATION PERVERSE DES PEUPLES ?    L'imagination au pouvoir.    Le diktat des autodidactes    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    El Tarf: Des agriculteurs demandent l'aménagement de pistes    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    L'évanescence de la paix    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



UNE FAMILLE VIT A L'AGE DE LA PIERRE A STIDIA : Sans électricité et sans eau dans un semblant de grottes
Publié dans Réflexion le 23 - 05 - 2011

Incroyable mais vrai. Il faut voir pour croire. La famille Hanchour composée de dix personnes dont 07 enfants, vit encore à l'âge de la pierre dans la commune de Stidia. Sans électricité et sans eau depuis des lustres, cette famille vit à la ferme Mimi au cap Koriath, située dans l'axe frontalier des communes de Stidia-Ain-Nouissy et Fornaka.
On est toujours ici dans les grands centres urbains du pays, à se dire et à se plaire de le crier, que la vie est meilleure qu'en zones rurales, sauf que ce ‘'rural'' qui fuit la misère de sa région, sombrera facilement dans la misère des grands centre urbains, là où il n'a nullement sa place et pour le cas présent, le paysan dont il est question, n'a pas fuit sa région ni sa misère d'ailleurs, il ne demande qu'à être respecté, à être entendu, à être reçu par le maire, par le chef de daïra ou par le wali. M.Hanchour n'est pas un extra-terrestre, moins un intrus, il est dans son pays, dans une région qui l'a vu naitre et grandir, mais dans quelles conditions ? Agé d'à, peine 47 ans, les rides de la vieillesse , marié et père de sept (07) enfants, M Hanchour Mohamed Lakehal, n'a pas souhaité se faire entendre par la voie de la presse, il a toujours espéré qu'un jour voir ceux à qui il a donné sa voix au vote, venir visiter la masure qui l'abrite avec ses sept enfants. En effet, le visiteur à toutes les peines de croire qu'une famille digne du nom réside au milieu d'un tas de pierre dans une ferme complètement délabrée et abandonnée. La famille Hanchour pauvre et démunie , n'a pas le choix que d'affronter les aléas de la vie telle une tornade emportant tout sur son passage, parce que personne ne travaille à l'exception du père qui arrive tout juste à subvenir aux besoins de ses enfants, en travaillant chez occasionnellement chez des particuliers. Pas d'emploi, pas de revenu, pas de toit, toute la famille est obligée de s'abriter dans cette ferme délabrée, où à chaque intempérie et au moindre orage, c'est le toit qui s'affaisse. Perdant tout espoir M.Hanchour, pensait comme tous les rêveurs qu'un jour il aura son logement, à défaut un abri décent, et il a toujours considéré son pays et sa région comme une terre d'espoir et de bien être, il ne peux qu'être triste, parce qu'il ne savait pas qu'il n'aura pas le choix. Une misère en vaut bien une autre. Aujourd'hui la situation est encore plus dramatique pour cette famille de 10 personnes dans ce semblant de grottes qui les abrite, où les murs durant les mois d'hiver se couvrent de longues coulées de moisissures noires. L'eau qui s'infiltre dans ces murs construits en pierre depuis l'ère coloniale, où il lui est interdit d'y apporter le moindre aménagement, car la ferme fait partie d'une exploitation agricole collective (EAC), et si cette famille s'y est installée, ce n'est qu'avec la bénédiction des responsables de cette exploitation, mais jusqu'à quand ? Sur les sept enfant dont l'aîné est âgé de 24 ans, seuls les deux petits Amar âgé de 12 ans et Wahid de 09 ans, vont à l'école, les autres se sont vus contraints d'abandonner, pour manque de transport scolaire puisqu'ils étaient scolarisés dans l'école la plus proche située à quelques kilomètres. Aussi, les conditions de vie insupportables et le milieu d'évolution déplorable de ces enfants, ont fait que leur avenir était scellé. Plusieurs demandes ont été formulées pour l'obtention d'un logement social, ou d'un logement rural, mais en vain. A chaque fois c'est la même rengaine, entre le chef de la daïra et le maire de Stidia.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.