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El Oued élli kla L'bled
Publié dans Réflexion le 27 - 08 - 2011

Le Professeur Si Ramdane, a décidé aujourd'hui, de nous raconter l'histoire des événements dramatiques qui ont frappé l'Algérie. Il parlera d'abord de l'inondation de Ghardaïa. Il commence par une blague :
C'est une blague ‘méchante, que l'on raconte à Alger. Un jour, inexplicablement, les eaux ont importé une partie de la ville de Ghardaïa. Alarmé, le président convoque ses experts algériens qui impuissants, se retrouvent en prison. Sollicités, les Américains, puis les Russes déclarent à leur tour forfait. En désespoir de cause, le président décide de faire appel aux anciens colonisateurs français. Qui reviennent bientôt, très gênés, avec une réponse : Monsieur le Président, nous sommes, hélas ! Formels ; ce n'est pas l'oued qui est monté, c'est le pays qui s'enfonce ». L'histoire, dit-on, n'est guère prisée par le patron, mais elle fait rire bon nombre d'officiels algériens, ils sont trop bien placés pour ne pas reconnaitre, sous la caricature forcée, une part de vérité. Le ministre de la Solidarité reconnait officiellement qu'il y a cette année un surplus de démunis que l'année précédente, ce qui veut dire que si la politique sociale ne change pas positivement au profit de la couche sociale des travailleurs, nous autres tous nous sommes en sursis de nous voir dans les années à venir dans la listes des bénéficiaires du couffin du Ramadhan qui va sans aucun doute être distribué durant les douze mois de l'année et pas seulement le mois du Ramadhan. Tu as compris ya Kaddour ? » Kaddour qui réponds vite : « Ma Qrinahach, mais je sens qu'ils veulent tout garder pour eux et nous distribuer de l'aumône, Ouella ouach ya Cheikh ? » Le professeur reprend le récit : « « Avant Ghardaïa, il y ‘avait en 2001 Bab El Oued et dix années après on a tous oublié ce drame, on a oublié les morts, les disparus, les blessés, les malades, les orphelins les enfants du peuple. Et puis il y avait aussi le tremblement de terre de Boumerdes des immeubles mal façonnés, les entrepreneurs qui avaient truandés, très vite recensés mais on ne sait pas ce qui leur était réservé comme sanction ! A chaque circonstance dramatique, des commerçants se montraient, c'est eux qui géraient les dons, superviser les distributions, orienter les détournements, cacher le produit et le matériel loin des yeux des populos » Là le vieux postier intervient : « En 1980 j'était à Chlef et j'ai vu comment ils avaient détourné des maisons préfabriquées destinées aux sinistrés ,ils les ont détournés à leur propre profit et au profit de leur structure, Ces gros pleins de soupe, ne réservent aucune considération au peuple , depuis l'indépendance ,ils ne pensent qu'à eux et leurs enfants »
Le professeur, expliqua que « le système de gérance n'a pas changé depuis 1962, et il ne répond à aucune déclaration du 1er Novembre. Et personne n'a réclamé C'est comme l'histoire de Mohamed, « citoyen giflé » Mohamed se fait en effet molester par un officier en plein souk. L'infortuné prend sa plume pour alerter les responsables au niveau du ministère puis la Présidence. Mais il ne reçoit aucun écho. Il alerte les chefs de la nation arabe. Bien entendu, personne ne lui répond. En désespoir de cause, il expose son cas à la télévision à Al Djazeera et devient le symbole de l'injustice causée aux peuples. La Ligue arabe se réunit d'urgence et décide de créer une cour de justice. Le problème, c'est que le seul prévenu à comparaitre est Mohamed, menottes aux poignets. Accusé d'avoir bafoué l'honneur du pays en ayant révélé son humiliation au lieu de se taire, c'est lui qui est condamné à la prison.
Je vois que Kaddour à compris n'est ce pas ? » : « Ouach bik Cheikh , Hadou Qawm lotte , ma yesthou ma iyaâffou » : « Enfin heureusement qu'il y a un Dieu, je vois que l'heure du f'tour y est presque , à demain Saha ftourkom


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