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Prix du mouton : Le diktat des spéculateurs
Publié dans Réflexion le 01 - 11 - 2011

A l'approche de la fête de l'Aïd El Adha, le citoyen lambda se trouve, une fois de plus, confronté à une autre rude épreuve, celle de l'achat du mouton. A peine s'est-il remis des charges du Ramadhan, de l'Aïd El Fitr et des rentrées sociale et scolaire, qu'un autre évènement va le voir de nouveau saigné à blanc.
En effet, le prix du mouton affiché dans la région comme le reste du pays est loin d'être à la portée des petites et moyennes bourses, et ce, malgré l'abondance des pluies et des pâturages en cette saison. Et ce sont, bien sûr, les maquignons et les revendeurs qui vont décider du prix. Dans tous les marchés de la wilaya, c'est le même topo. D'Oran Est en passant par Bir ElDjir et Gdyel , Arzew , Bethioua ,jusqu' à l'extrême Est sud de la wilaya d'Oran, les prix demandés ne diffèrent pas. Ils varient entre vingt mille dinars pour un petit agneau jusqu'à quarante, voire cinquante mille dinars pour un bélier, en passant par un mouton à trente mille dinars. Peu avant l'arrivée des acheteurs, les revendeurs ont déjà mis la main basse sur les bonnes affaires ne laissant aucune chance à ceux qui ont l'idée du sacrifice de trouver une bête en rapport avec leur bourse. "Ce sont les revendeurs qui fixent les prix. Ils achètent toutes les bêtes à l'entrée principale du marché, pour ensuite exiger des prix exorbitants", nous dira un acheteur en désignant les revendeurs qui sont à l'origine de ces hausses de prix. "Un mouton acheté chez un éleveur à 25 000 dinars passe au bout d'une heure à 30 000, voire 35 000 Da", ajoutera la même personne. Dans une virée dans l'enceinte du marché à bestiaux de l'USTO, il nous a été donné de constater que les quelques éleveurs qui tenaient encore leurs bêtes ne voulaient pas les brader à n'importe quel prix. "Aujourd'hui, l'aliment coûte excessivement cher. N'oubliez pas non plus leur prix d'achat. J'ai acheté ces trois moutons que vous voyez au printemps dernier à quinze mille dinars chacun. Sept mois après, on me donne vingt mille dinars. C'est très maigre comme bénéfice. Je vous dirais même que c'est une perte sèche", nous répondra l'un des éleveurs. Et de continuer : "Ces revendeurs veulent tout pour eux. Si c'est comme ça, pourquoi se fatiguer autant ?". Si les éleveurs locaux s'élèvent contre cette pratique, les maquignons ne trouvent d'autre moyen que d'aller jusqu'à Sougeur pour inonder le marché de bêtes. "Les bêtes qui arrivent du sud ou des zones steppiques ne sont pas engraissées. Ils n'ont que cette laine que vous voyez sur leur dos. D'ailleurs, même leur viande n'a pas de goût", estimera un autre éleveur. A Oran les camionnettes et camions transportant ce bétail portent les plaques d'immatriculation d'autres wilayas. Peu importe la qualité de la viande ou la grosseur de la bête, c'est le prix qui décide. "L'essentiel est d'égorger un mouton : c'est un agneau ou c'est un bélier, l'Aïd ne durera que deux jours. Il faut faire plaisir aux enfants et c'est tout", nous dira ce fonctionnaire dans une administration. La tendance est vers le sacrifice collectif. "Il revient moins cher. Avec vingt mille dinars et peut-être moins, tu auras beaucoup plus de viande que d'égorger un mouton à trente-cinq mille dinars et n'avoir que des os", nous expliquera une personne qui, avec six autres, a préféré sacrifier un veau à cent quarante mille dinars. Cela étant, d'autres dont les revenus sont moyens se passent carrément de ce sacrifice. "On ne peut plus se permettre ce luxe. Depuis le mois de juillet, je n'ai pas pu relever la tête : fêtes familiales, réceptions, le mois de Ramadhan, l'Aïd, la rentrée scolaire. Jusqu'à quand tous ces sacrifices ?", s'interrogera un dernier intervenant.

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