Un nombre important de travailleurs de l'éducation affiliés au Syndicat National des Travailleurs de l'Education (SNTE) d'Ain-Temouchent se sont rassemblés devant le siège de l'académie d'Ain-Temouchent, durant la journée du 17 juillet 2012 , pour protester contre les décisions de fin de fonctions prises à l'encontre des chefs de service du personnel et budget, lesquelles ont été mal perçues par le bureau du SNTE qui considère que leur remplacement par des cadres soutenant la politique du directeur de l'éducation visant à satisfaire des intérêts d'un groupe pour revenir à l'ère de gestion et la prise de décisions derrière les rideaux, selon un communiqué du 15 juillet 2012 , signé par le syndicat , dont le journal a été destinataire d'une copie, qui fait état également de la présence d'une commission ministérielle neutre pour enquêter sur les abus enregistrés au niveau des services de la direction de l'éducation, ainsi que la présentation d'une demande d'audience officielle par madame le wali afin que le bureau expose les aboutissants de cette affaire., et clôture leur communiqué par une menace de grève durant la prochaine rentrée scolaire. Une copie de ce communiqué a été remise aux responsables de la direction de l'éducation de la wilaya, lesquels, contactés par le journal nous ont affirmé que les décisions de mise de fin de fonctions ont établis par les services centraux du Ministère de l'éducation à la suite de la proposition du directeur de l'éducation qui relèvent d'une manière de ses prérogatives administratives , concernant les postes spécifiques, tout en déclarant que ce qui comporte le communiqué est infondé. Les responsables de l'éducation ont précisé que les services de l'éducation travaillent avec tous les syndicats agréés de l'éducation avec impartialité, et ce pour l'intérêt général du personnel administratif de l'éducation , pédagogique et technique, des élèves et la scolarité toute entière, dans le cadre des lois de la République. Les portes de l'académie sont toutes ouvertes à tous les syndicats sans exception et à toute personne soit syndicale, pédagogique ou tout autre citoyen, et nous ne les avons pas fermées, ajoutent-ils.