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La cite 5 juillet ou la cite H'ram alikom ? :Quand les moustiques et les élus nous empoisonnent la vie
Publié dans Réflexion le 14 - 09 - 2012

En cherchant le synonyme de moustique dans le dictionnaire des Mostaganémois, l'on a trouvé qu'un seul synonyme : l'élu ! Comment et pourquoi ?
C'est simple : les moustiques sucent notre sang la nuit. L'élu le fait durant le jour, au su et au vu.
L'invasion des moustiques persiste encore dans nos cités. D'ailleurs, contrairement à beaucoup d'autres localités qui connaissent cette prolifération rien qu'en grande période de chaleur, la spécificité de notre cité veut qu'on cohabite avec les moustiques les quatre saisons durant ». Telle est la souffrance éternelle des habitants de l'une des grandes cités dortoirs de la ville de Mostaganem. Or, de ces insectes qui peuvent être comptés par mètre cube, il ne s'agit là que de la partie apparente de l'iceberg. Car s'il s'agissait de la prolifération de ces bestioles en conséquence des tas d'immondices qui jonchent le sol et de la saleté qui y règne en maitre absolu, ça aurait été vivable d'habiter dans cette cité damnée. Mais le mal est plus profond quand on sait que les résidants vivotent sur des favélas d'eaux usées ! Et ce n'est pas d'une comparaison farfelue dont il s'agit. A la cité 5 Juillet, sous chaque bâtiment, niche une cave comme ceux qu'a laissés l'occupant français dans les demeures coloniales. Mais à la différence, les caves de la cité 5 Juillet ne sont pas pleines de rouge. Si c'était le cas, ça aurait pu permettre à l'individu de se souler pour, peut être, trouver le sommeil en présence de centaines d'insectes. Mais ces caves là, elles sont pleines d'eaux insalubres, d'urine et d'excréments pour nommer les choses par leurs noms.
“H'ram alikom", Chadli Bendjdid avait raison !
Les propriétaires et les locataires au niveau de la cité pompeusement nommée 5 Juillet, ne cohabitent pas juste avec les moustiques. Ils vivotent carrément au dessus de caves pleines d'urine et d'excréments pour appeler les choses par leurs noms. C'est dire toute leur détresse, leur calvaire mais aussi s'il n'y a pas lieu de changer l'appellation officielle de ce quartier par le sobriquet que lui avait discerné le Président Chadli Bendjdid. Car il se trouve qu'une appellation comme « H'ram alikom » est en effet d'un meilleur respect à la date d'indépendance, qu'une cité livrée aux eaux usées.
Construite au début des années 80 sur des terres agricoles, ce qui lui a valu le dit sobriquet qui semble avoir été judicieusement proféré par l'ex-Président de la République lors de son inauguration ; cette cité censée porter le patronyme d'indépendance du pays, met en relief tout le massacre urbanistique qu'entreprend nos édiles au nom du développement. Mieux, la cité en question, comme beaucoup d'autres bâclées pour juguler la problématique du logement, démontre à qui le veut, tout l'abandon et le mépris qu'éprouvent et les élus de la mairie et les responsables de la wilaya à l'égard des populations casées dans ces cités dortoirs de la misère. Si non, de quel mensonger cadre de vie peuvent parler ces cols blancs à citoyens de la cité 5 Juillet qui pataugent dans les déjections ?
Un vieux bâti
qui date de...1980 !!!
Ces caves (voir la photo) renferment des milliers de mètres cube d'eaux usées, de par le bâclage des canalisations d'assainissement. En prime, les issues de ces caves qui se trouvent à ras de chaussée, ne sont nullement calfeutrées. A tout moment, il peut y avoir accident, notamment pour les enfants. Ce n'est pas tout. L'autre problème qui a résulté de cette situation, concerne carrément la viabilité de cette cité : avec des eaux usées enfermées des années durant à même les fondations des immeubles, ces bâtiments se lézardent à partir des fondations. Fissures lesquelles semblent déjà faire de cette plus ou moins récente cité, un autre vieux bâti emmurant des dizaines de milliers de résidents, alors qu'il n'est pas un héritage colonial ! La récente expertise du bâti à laquelle ont procédé les pouvoirs publics, devait aussi s'y affairer à la cité 5 Juillet. En effet, au pied de l'immeuble plusieurs habitants ont affiché leur mécontentement vis-à-vis la situation au niveau de leur cadre de vie. L'un des citoyens rencontrés nous a déclaré : « on vit le calvaire toute l'année, les moustiques et les odeurs nauséabondes nous pourrissent la vie. Même en hiver on subit leurs attaques qui nous rongent la peau. Et lorsqu'on reçoit des invités, on sait à l'avance qu'ils se sauveront le lendemain à cause des piqures ». Il est vrai que tout le beau monde qui habite là, vit cloîtré au sein des appartements aux fenêtres et portes fermées pour juguler un tant soit peu la prolifération des moustiques. Or, même les moustiquaires condamnant les fenêtres ainsi que des plus forts différents types d'insecticides ne viennent plus à bout de cette situation. « Deux bacs pour les ordures ménagers dans une cité comptant des dizaines de bâtiments ; c'est tout ce qu'a fait la mairie pour nous faire un clin d'œil », résume un autre résident. Et un voisin à lui qui rétorque : « Tu oublies l'air de jeu qu'ils ont réalisé à nos enfants à côté d'une décharge publique ».
Les citoyens payent à la place de l'OPGI
« Notre cité est infectée par les rongeurs et les moustiques à longueur d'année. Nous avons beau pris attache avec les services de l'APC et ceux de l'OPGI mais peine perdue », ajoute un autre locataire. « Nous voulons que ces caves soient désinfectées au moins trois fois par semaine pour éradiquer définitivement ces insectes ». Un autre vieil homme se confie : « lorsque les caves se remplissent d'eaux usées, tous les locataires de l'immeuble sont obligé de payer la somme de six milles DA de leurs poches pour qu'un camion vienne faire le vidange». Un commerce lucratif qui semble connaitre lui aussi ses augmentations, puisque le prix s'élève bien des fois à 10.000 DA pour arrondir les chiffres, en l'absence d'une réelle et véritable gestion des cités dortoirs de la ville de Mostaganem.


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