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Une réforme de la discipline dans l'éducation pour lutter contre la violence
Publié dans Réflexion le 27 - 10 - 2012

Une réforme de la discipline dans l'éducation est pour lutter contre la violence qui a atteint un seuil grave qui est le suicide ou le meurtre. Création d'Ecole de Réinsertion scolaire pour la lutte contre la violence une des solutions proposées par le CLA.
Nous proposons quelques solutions. Après toutes les sonnettes d'alarmes lancées par le CLA et après avoir suivi l'expérience de certains pays dans leur lutte contre la violence et qui peut s'adapter à notre pays. Le CLA propose des solutions pour une réforme de la discipline dans l'éducation qui accompagnera la réforme de la réforme proposée par le CLA

Enjeux

L'Ecole doit offrir des chances égales et une intégration réussie. La mission de l'Ecole est de :
promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes permettre une conscience des discriminations faire disparaître les préjugés changer les mentalités et les pratiques
Présentation des mesures pour faire reculer la violence en milieu scolaire
Les Etats généraux de la sécurité à l'Ecole, établi par le CLA, ont permis l'émergence de pistes d'actions pour faire reculer la violence en milieu scolaire. Cinq orientations ont ainsi été mises en œuvre :
Mesurer le climat et la violence

Former les enseignants et personnels de l'éducation nationale grâce à un dispositif national d'accompagnement Renforcer le plan de sécurisation des établissements .Redonner du sens aux sanctions scolaires, en réaffirmant leur dimension éducative .Développer un programme particulier pour les établissements du programme Eclair .Renforcer la présence des adultes dans les établissements .Il faut créer des emplois d'assistants chargés de prévention et de sécurité durant la rentrée scolaire 2012.Leur recrutement, sous statut d'assistant d'éducation, a pour objectif de renforcer les actions de prévention et de sécurité conduites au sein des établissements scolaires les plus exposés aux phénomènes de violence et dont le climat nécessite d'être particulièrement amélioré. Les assistants d'éducation exercent leurs missions sous l'autorité du chef d'établissement et font partie d'une équipe pluridisciplinaire de prévention rassemblant les compétences de différents personnels dans l'établissement : conseillers principaux d'éducation, personnels sociaux et de santé, conseillers d'orientation psychologues, etc. Un contact privilégié est établi entre les assistants d'éducation et les membres des équipes mobiles de sécurité, notamment pour concourir à l'organisation d'une fonction de veille et d'anticipation des situations de violence et pour développer des actions qui contribuent au sentiment de sécurité dans les établissements scolaires. Former les enseignants et les personnels de l'éducation nationale .L'accueil, l'accompagnement et la formation des enseignants et personnels d'éducation stagiaires doivent être mis en œuvre.

Le dispositif national d'accompagnement des enseignants intègre :

Des outils : un portail web de ressources et de formation mis à la disposition des professeurs stagiaires, un DVD sur la tenue de classe, présentant séquences filmées, témoignages et commentaires de professeurs experts remis à chacun d'entre eux.
Des modules de formation : des modules de formation spécialement conçus pour les professeurs stagiaires sur la conduite de classe, la gestion des situations conflictuelles et des comportements violents et discriminatoires, etc.
Un réseau national de formateurs : pour mener ces actions, un réseau national de formateurs est constitué avec les académies. Renforcer le plan de sécurisation des établissements scolaires.

Le plan de sécurisation des établissements scolaires

Le plan de sécurisation des établissements scolaires doit désormais prendre sa pleine dimension. Il comprend 4 volets :La réalisation des diagnostics de sécurité .Des diagnostics de sécurité doivent être effectués dans les établissements scolaires (aménagement de locaux, installation de clôtures, équipement en vidéo protection, etc.), et doivent être mis en œuvre au cours de l'année scolaire 2012-2013.L'intervention des équipes mobiles de sécurité
Des équipes de sécurité mobiles doivent être créé dans chaque académie(EMS).Les EMS sont constituées dans toutes les académies. Elles sont composées de membres aux profils et aux compétences complémentaires et peuvent intervenir rapidement dans les établissements scolaires. Leur mission est triple : prévenir les tensions, intervenir immédiatement en cas d'incident grave et protéger les personnes et les biens. La formation de leurs membres se poursuit. Les effectifs seront renforcés dans les académies les plus exposées à la violence.
La formation des cadres. Le plan de formation aux problématiques de sécurité et à la gestion de crise, seront élaboré par un Institut national des hautes études de sécurité et de justice et l'Ecole supérieure de l'éducation nationale (ENS) propose des modules spécifiques de formation aux personnels d'encadrement de l'éducation nationale. Il contribue à leur donner les moyens d'élaborer et de mettre en œuvre des stratégies de gestion des situations conflictuelles et de tension. Ce plan de formation s'adresse notamment : aux responsables et aux membres des équipes mobiles de sécurité aux équipes de direction des aux personnels des établissements scolaire. Ce plan inclut des parcours en ligne ou des dossiers de sensibilisation sur la sécurisation. Les policiers et gendarmes correspondants sécurité-école. Tous les établissements disposeront d'un correspondant police ou gendarmerie nommé pour : organiser les modalités du partage d'informations contribuer au diagnostic de sécurité assurer des séances de prévention auprès des élèves Dans les collèges ou lycées, la mise à disposition d'un bureau à l'intention des policiers et gendarmes référents est expérimentée. Il s'agit, là où c'est nécessaire, de : conseiller le chef d'établissement dans l'analyse et le suivi des situations de violence, augmenter le temps de présence du policier ou du gendarme référent au sein de l'établissement
proposer aux élèves, au personnel de l'établissement scolaire et aux parents d'élèves des permanences d'écoute effectuer des rappels à la législation auprès des élèves fluidifier les relations institutionnelles entre l'Ecole et les forces de sécurité. Redonner du sens aux sanctions scolaires. Une réforme des procédures disciplinaires réaffirmera la dimension éducative de la sanction, la responsabilisation des élèves et la limitation des exclusions .Des procédures disciplinaires automatiques Une action disciplinaire est automatiquement engagée quand l'élève :est l'auteur de violence verbale à l'égard d'un membre du personnel de l'établissement commet un acte grave à l'égard d'un membre du personnel ou d'un élève est l'auteur de violence physique envers un membre du personnel de l'établissement, le chef d'établissement saisit alors le conseil de discipline. Une procédure contradictoire :le chef d'établissement doit respecter la procédure contradictoire lorsqu'il prononce seul une sanction sans saisine du conseil de discipline. Une nouvelle échelle des sanctions : de nouvelles mesures sont créées : les mesures de responsabilisation et l'exclusion temporaire de la classe. L'exclusion temporaire de plus de huit jours est supprimée. Une commission éducative : une commission éducative se substituera à la commission de vie scolaire, avec un rôle renforcé pour déterminer les éléments les plus perturbateurs et veiller à leur insertion dans des établissements de réinsertion. Accueillir les élèves les plus perturbateurs .Du primaire au baccalauréat. Les établissements de réinsertion scolaire (ERS).
La prévention et la lutte contre la violence
Prévenir et lutter contre la violence à l'école est une des conditions de réussite des élèves, qui ont besoin de travailler dans un climat serein pour réussir. Les établissements de réinsertion scolaire (ERS) accueilleront des collégiens perturbateurs dont le comportement nuit au bon fonctionnement de la classe et de l'établissement. Les ERS proposent, pour un an au moins, une scolarité aménagée avec, le plus souvent, un hébergement en internat dans des locaux annexes permettant une prise en charge suivie de l'élève. Ces établissements seront dans chaque académie. À qui s'adressent les ERS ? Les établissements de réinsertion scolaire s'adressent à des collégiens perturbateurs. Ils leur proposent une scolarisation adaptée pour les réinsérer dans un parcours de formation générale, technologique ou professionnelle. Les élèves accueillis :
sont âgés de 13 à 16 ans sont issus des classes du moyen ont fait l'objet d'au moins une exclusion définitive peuvent être en situation d'absentéisme ou de déscolarisation ne relèvent ni de l'enseignement spécialisé et adapté, ni d'un placement dans un cadre pénal .Le chef d'établissement peut proposer, à l'issue d'une décision d'exclusion définitive par le conseil de discipline, l'affection d'un élève dans un ERS au directeur académique des services de l'éducation nationale. Cette proposition intervient après la décision d'exclusion décidée en conseil de discipline. Le directeur académique des services de l'éducation nationale prend la décision d'affectation, après avis d'une commission. La consultation et l'accord de l'élève et de sa famille sont nécessaires. À l'issue d'un an de scolarisation en ERS, une commission départementale, en accord avec l'équipe pédagogique et éducative, propose une poursuite des études en collège, en lycée général et technologique, en lycée professionnel ou par la voie de l'apprentissage. L'élève ne retourne pas dans son établissement d'origine puisqu'il en a été exclu définitivement. Le maintien en ERS pour une année supplémentaire peut être envisagé.
Que proposent les ERS ?Le programme d'enseignement des ERS est identique à celui du collège.
Un projet pédagogique adapté : Le projet pédagogique et éducatif est aménagé compte tenu de la situation des élèves. Ainsi, les enseignements doivent permettre à l'élève : d'acquérir le socle commun de connaissances et de compétences de prendre conscience de l'importance du respect des règles de la vie sociale et scolaire de construire un projet de formation et d'orientation
Pour cela, des méthodes pédagogiques spécifiques et un parcours de formation personnalisé sont mis en place : un bilan est réalisé pour chaque élève dès son arrivée : un bilan hebdomadaire est effectué, pour chaque jeune, par l'équipe pédagogique et éducative
un carnet de suivi individuel décrit les enseignements dispensés à l'élève et ses activités. Il indique les progrès observés, notamment dans le comportement, et permet de recueillir les commentaires de l'élève sur les apprentissages effectués. Le dialogue régulier avec les parents constitue un élément clé de la réussite de la réinsertion. Le suivi du travail scolaire et la participation aux réunions d'informations et aux bilans individuels sont obligatoires pour les parents. Des dispositifs d'accompagnement sont prévus si nécessaire pour les parents.
Un temps scolaire aménagé : L'organisation de la journée doit offrir un cadre structurant et être adaptée aux élèves : une moitié de la journée est consacrée aux enseignements dans diverses disciplines l'autre moitié de la journée, les élèves participent à des activités sportives, culturelles et des ateliers autour de la citoyenneté, de la santé en fin d'après-midi ils bénéficient d'un accompagnement éducatif et peuvent suivre des ateliers. Des diplômes reconnus : Une validation des acquis est prévue en fin de cycle par le biais de diplômes et attestations. Les établissements peuvent proposer : certificat de formation générale, diplôme national du brevet attestation scolaire de sécurité routière, brevet informatique et internet, attestation de prévention de secours civiques, jeunes officiels, brevets sportifs, etc.

Comment fonctionnent les ERS ?

Des structures de petites tailles rattachées à un établissement scolaire
Les établissements de réinsertion scolaire sont rattachés à un établissement scolaire. Les élèves sont accueillis dans cet établissement ou ses annexes. Les établissements de réinsertion scolaires peuvent aussi être mis en place dans des locaux d'autres institutions ou organismes. Ils accueillent un effectif maximum de 20 élèves. Une équipe éducative renforcée :L'équipe d'encadrement des élèves est constituée d'enseignants, d'assistants d'éducation et de personnels de la protection judiciaire de la jeunesse. L'affectation des enseignants s'effectue sur la base du volontariat et du profil des candidats. L'équipe peut être complétée d'éducateurs du conseil général, d'intervenants associatifs et de volontaires du service civique ou de personnels dépendant d'autres organismes. Des partenariats pour une prise en charge adaptée
Pour venir appuyer l'action pédagogique et éducative des ERS, des partenariats peuvent être établis au niveau local ou national avec : Lutter contre le harcèlement à l'Ecole. Le ministère a fait de la prévention et de la lutte contre le harcèlement entre élèves l'une de ses priorités d'action. Le harcèlement se caractérise par l'usage répété de la violence physique, de moqueries et autres humiliations entre élèves. Ses conséquences peuvent être lourdes lorsqu'il n'est pas pris en compte : perte d'estime de soi, décrochage scolaire, désocialisation, anxiété, dépression, somatisation, conduites suicidaires. La lutte contre le harcèlement s'inscrit dans le prolongement des Etats généraux sur la sécurité à l'école, qui se sont tenus les 7 et 8 avril 2010 avec en ligne de mire trois principes : connaître, agir et évaluer. Des Assises nationales sur le harcèlement à l'Ecole se sont tenues les 2 et 3 mai 2011, dans la continuité des Etats généraux sur la sécurité à l'Ecole. À l'issue de ces assises, un plan d'action global a été mis en place afin de lutter contre le phénomène. Il repose sur quatre axes principaux : Faire de la prévention du harcèlement à l'Ecole l'affaire de tous : Connaître et faire connaître le harcèlement : Former les équipes éducatives et expérimenter des programmes de prévention. Traiter les cas de harcèlement avérés. Une campagne nationale de lutte contre le harcèlement doit être lancée. Elaborée avec des pédopsychiatres et des experts du harcèlement et des violences scolaires, le médiateur de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur ainsi que l'Inspection générale de l'éducation nationale, cette campagne vise un objectif clair : traiter les cas de harcèlement avérés. Elle entend ainsi faire de la lutte contre le harcèlement à l'école l'affaire de tous. Les faits de violence sont nombreux mais le manque de respect et les incivilités répétées sont parfois vécus douloureusement par certains élèves harcelés. Outre l'intervention particulière auprès des victimes, outre les punitions et les sanctions prononcées à l'encontre des agresseurs, le comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté doit se poser la question de savoir comment répondre collectivement à cette problématique. L'action d'éducation et de prévention mise en place s'appuiera sur les délégués de classe chargés de réfléchir et de réaliser une campagne de sensibilisation à destination de l'ensemble de leurs camarades. Pour lutter contre le harcèlement, des actions éducatives, pédagogiques et des modules de formation seront mis en place tout au long de l'année pour les élèves de tous les niveaux. Les élèves ont l'occasion, grâce à divers outils d'expression et de communication, de discuter du phénomène du harcèlement, de ses risques et des réponses adéquates à lui apporter. L'enjeu est de créer un nouveau mode de vie au collège par l'apprentissage de compétences et de connaissances relevant du « mieux vivre ensemble » et donc d'un savoir-vivre en société.

Prévenir les jeux dangereux

Le phénomène des jeux dangereux fait l'objet d'une vigilance constante. Un cahier des charges national pour la formation des personnels de santé et sociaux a été diffusé dans les académies.
Aider la communauté éducative à prévenir et repérer les signes de jeux dangereux et les pratiques violentes. Connaître les expériences engagées sur le terrain par des équipes éducatives et des associations. La création d'Ecole de Réinsertion est urgente pour rétablir l'autorité dans les établissements scolaire.

NB : ces propositions ont été ou seront testées dans d'autres pays comme la France, l'Espagne, l'Angleterre et d'autres pays d'Europe.
Hakem Bachir professeur au lycée Colonel Lotfi d'Oran et porte parole du CLA.


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