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Une aberration dans les services de l'éducation concernant la prime des 3000 dinars et la cantine...
Publié dans Réflexion le 14 - 11 - 2012

Des parents d'élèves habitants des zones rurales dans la daira de Ain Tedelès, complètement démunies avec un pouvoir d'achat très limité, nous ont interpellés à propos du bénéfice des avantages sociaux au profit de leurs enfants scolarisés.
Le directeur d'un CEM arguant avoir reçu des instructions tantôt du directeur de l'éducation tantôt de l'inspecteur du secteur semble-t-il, rejette des demandes d'allocation de soutien scolaire (prime des 3.000 dinars) formulées par les parents d'élèves d'une part, et d'autre part, prononce l'exclusion à la cantine, au motif qu'il s'agit d'élèves redoublants.
Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, ce commis de l'Etat s'arroge le droit de balayer d'un coup de main la conscience de l'éthique professionnelle en tant qu'éducateur en privant une couche sociale de la paysannerie la plus vulnérable à l'égard de laquelle la volonté politique a admis, que les élèves sans exception qui remplissent les conditions idoines puissent jouir du droit à la scolarité, avec le bénéfice de toutes ses dérivées.
Je pose la question à ce donneur d'ordre pour lui dire s'il est vraiment conscient qu'il est pris une telle mesure arbitraire, discriminatoire, affligeant une double pénalisation que j'estime inéluctablement entrainer des conséquences fâcheuses respectivement sur le moral et la vie scolaire et des parents, et de l'enfant . En effet vous faites subir à l'enfant une triple frustration :
1. Vous le mettez dans une situation de précarité qui le complexera sur le plan social, psychologique et pédagogique pendant toute la durée de sa scolarité.
2. L'exclusion à la cantine :
o Il regarde ces camarades manger et lui privé de sa ration qui lui revient de droit en tant qu'élève. Et dire que pendant l'administration coloniale, nous n'avions pas connu ce genre de mesures discriminatoires, pourtant les élèves mangeaient à leurs faims sans exception qu'ils soient redoublant ou pas. A bon entendeur......
o Il se voit privé de calories alimentaires nécessaires pourtant à son développement mental et physique qu'il ne dispose pas d'une façon permanente chez lui et pourtant la cantine, est la raison d'être que mobilise l'Etat pour l'équilibre alimentaire des enfants démunis.
o Cela va accentuer sa précarité parce que habitant loin de son domicile, il doit débourser de sa poche s'il est solvable pour acheter de quoi manger sur place le cas échéant il restera avec le ventre vide jusqu'à la fin des cours.
o L'absence d'allocation, c'est l'empêcher à accéder aux supports pédagogiques. C'est aussi accentuer sa médiocrité pédagogique du fait de la cherté de ces supports que ses parents ne peuvent pas les lui acheter compte tenu de leurs indigences qui sont pourtant prouvées par des documents officiels fournis à l'établissement.
3. Vous n'ignorez pas que le redoublement c'est au contraire la récupération de l'élève pour lui permettre d'acquérir une éventuelle performance dans sa scolarité.
La direction aurait dû s'atteler pour chercher à connaitre les liens de causalité à sa défection scolaire qui seraient responsables du redoublement, et ce, tant sur le plan social, psychologique, qu'économique, pour envisager ensuite les solutions devant permettre au tant faire ce peut de soutenir l'élève à s'épanouir dans sa scolarité.
Jusqu'à l'âge de 16 ans il a droit de bénéficier en tant qu'élève dûment inscrit sur les registres de l'établissement de tous les avantages liés à son statut.
Au contraire pour ces cas d'espèces, la direction préfère afficher une mesure extrémiste qui bouleverse la logique la plus élémentaire des choses ; alors qu'en principe elle doit veiller à la prise en charge intrinsèque et au suivi de l'enfant pour une réussite pleine et entière de sa scolarité, dispositif pourtant prévu par le système de la réforme de l'enseignement.
Ceci étant, un autre scénario est à redouter ; Les parents poussés par le désarroi de cette mesure absurde, empêcheront pour des raisons économiques, leurs enfants à continuer de poursuivre leurs scolarités.
C'est ainsi que la société aura produit un ou plusieurs futurs soit délinquants et/ ou soit des chômeurs potentiels, et de surcroit analphabètes par la faute d'un responsable imbu d'un excès de zèle.
L'absence d'une association de parents d'élèves au sein de l'établissement scolaire incite l'administration à prendre des mesures unilatérales en transgressant la directive qui stipule la supervision et la signature obligatoire de cette association pour veiller à la conformité d'attribution de cette prime.
Les parents concernés se trouvent désorientés et ne savent plus par ignorance où adresser leurs requêtes afin qu'ils puissent être remplis dans leurs droits. Présentement ils subissent le dictat du directeur de l'établissement ; cette mesure entraine chez eux un sentiment de frustration se sentant ainsi, victimes consentantes de fait, d'une bureaucratie pleine de turpitude.
Selon mes informations ces pénalités sont pratiquées et généralisées au niveau de tous établissements de la Daïra et sur tous les paliers de la scolarité.
Je cite un cas troublant, deux sœurs redoublantes cette année (2012-2013) au niveau d'un CEM, résidentes dans un douar proche de 4 km du CEM, l'une est acceptée à bénéficier de l'avantage cantine et de la prime tandis que l'autre est exclus. Le directeur aurait fait exception devant les protestations véhémentes du père, Il consenti à accepter seulement une des deux sœurs.
Voici donc, ainsi résumé les conséquences de cette aberration.
Compte tenu de ce qui précède, nous invitons Monsieur le Directeur de l'éducation à étudier avec une attention particulière cette malheureuse situation pour mettre fin à cette bureaucratie maladive.
En tout état de cause Le droit ne se discute pas, ne se négocie pas, ne se détourne pas, il s'applique. La tutelle est donc garante de l'application de cette réglementation.


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