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L'éducation face à la violence
Publié dans Réflexion le 31 - 01 - 2013

Après le meurtre et le suicide à l'intérieur d'un établissement scolaire, le mot violence en milieu scolaire n'est plus approprié et toute la société civile est concerné car maintenant ni les enseignants ni les enfants ni les administrateurs ni les parents d'élèves ne sont en sécurité en milieu scolaire. Vu le silence sur ce phénomène de la tutelle et du gouvernement, le CLA est obligé d'agir car aujourd'hui il ne s'agit plus de tirer la sonnette d'alarme.
Actuellement, le phénomène de la violence n'épargne aucune couche sociale. La violence a tendance à envahir toutes les structures et en particulier l'école qui devrait en principe permettre à l'individu de développer des capacités multiples qui l'amèneront à s'adapter harmonieusement à son environnement ; elle devrait cultiver la réflexion, les capacités d'analyse et de synthèses, les motivations qui vont susciter en lui l'envie de connaître d'acquérir des connaissances et l'inciter à apprendre toujours plus.
Mais de nos jours l'éducation s'inscrit dans une conjoncture particulière: celle de la violence en milieu scolaire qui ne cesse de propager et amorcer un virage pour le moins drastique influent sur la vraie mission de l'école qui tente par tous les moyens de ralentir la problématique de la violence et donc travailler à sa prévention.
Cette mutation dans le rôle de l'école implique un dysfonctionnement dans le système éducatif et retentit nécessairement sur le comportement de chaque partenaire à l'intérieur de ce système. Pour cela l'école devrait rester le lieu où l'enfant apprend à apprendre, et devenir autonome et d'acquérir des connaissances et non pas un lieu de désordre ; et pour pallier à ce fléau la société : parents, institution d'Etat devront s'impliquer et ne pas laissé l'école à son mauvais sort (problème du siècle)
Les impacts de la violence sur les enseignantes et les enseignants sont majeurs, particulièrement chez les moins expérimentés placés en situation précaire comme les stagiaires, les suppléants occasionnels et les contractuels. Qu'est-ce qui arrive aujourd'hui, le plaisir d'enseigner n'y est plus.
Quel soutien accorder aux enseignantes et aux enseignants qui s'insèrent dans la profession ? Quel soutien donner à ceux que l'on croyait insensibles et qui, subitement, sont fragilisés par des paroles, des attitudes et des gestes brutaux ? Comment les accompagner sans banaliser les événements ? Par la fuite, le silence, le déni ? Nous connaissons tous des collègues volontaires et généreux qui écoutent et soutiennent pour conjurer la souffrance de leurs pairs. Mais au-delà de ce volontariat, il y a une nécessité d'éthique professionnelle pour tous.
À ce sujet, le CLA a collaboré, il y a quelques années, à l'élaboration d'un programme de prévention de la violence faite aux personnels des écoles. On relira avec profit ce document. On y retrouve les assises pour une meilleure compréhension du phénomène : la violence physique, le harcèlement moral et l'intimidation, ainsi que le rôle mésestimé des témoins. De plus, des scénarios de sensibilisation et de formation créent un contexte favorable à la discussion et à la transmission d'informations.
La tutelle n'a toujours pas annoncé son intention d'élaborer un plan d'action pour lutter contre la violence en milieu scolaire. Par contre, aucune mesure concrète, aucune échéance et aucun budget n'ont été précisés. Les syndicats ne doivent pas attendre les mesures gouvernementales pour agir. Le CLA souhaite que le syndicat de chaque établissement prenne l'initiative de convier les autres partenaires scolaires à se concerter pour lutter contre les diverses formes de violence.
Il est impératif que les directions d'établissement s'engagent à faire respecter le code de conduite des élèves ainsi que les droits de l'homme et les libertés fondamentales de chacun. De même, les commissions scolaires doivent se doter d'une politique claire sur la violence en milieu de travail.
Enseigner dans la violence est inacceptable. Apprendre à reconnaître la violence, savoir la dénoncer, mais surtout prendre en charge la prévention de la violence s'imposent pour améliorer notre sécurité, notre bien-être, notre santé. Nous devrons accélérer la cadence et conjuguer nos devoirs éthiques pour une édification d'une société pacifique, juste et égalitaire. Comme représentants des règles, des normes et des valeurs, il en va de notre autorité éducative dont les figures sont à affirmer.
Il est temps que le ministère de l'Education traite le dossier sérieusement. Il faut arrêter de déclarer que la violence en milieu scolaire se limite à des cas isolés. D'ailleurs plusieurs facteurs poussent les élèves à commettre des actes, « dont l'échec scolaire, les conditions d'étude et même la politique de l'enseignement. Les élèves n'ont plus confiance, ils ont l'impression qu'ils ont raté les études c'est ce qui les encourage à avoir recours à la violence
Dès lors, une réunion avec le ministère de l'Education devient urgente. Ce sera l'occasion pour débattre de plusieurs questions fondamentales entre autres la violence en milieu scolaire et les mesures à prendre pour cerner le problème. « Notre rapport sera fin prêt dans les quelques jours à venir,. Il faut dire à cet effet que le syndicat mise sur la semaine de sensibilisation pour parler davantage du problème et pour attirer l'attention des parents et des élèves à travers des réunions collectives, des affiches, des slogans, une pétition, un manifeste...Il est clair que les enseignants ne se sentent plus en sécurité dans leur milieu de travail.


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