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Facebook, l'arbre qui cache la forêt
Publié dans Réflexion le 26 - 06 - 2013

« Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! ». Une expression devenue commune et qui, il est temps de se l'avouer, sonne plutôt comme : « Nous avons une page Facebook ! Aimez notre page Facebook ! ». Pourquoi diable alors mettre la formule au pluriel ? Risque-t-on de déroger à la bienséance en occultant l'existence des centaines de réseaux sociaux qui jonchent le Web de nos jours ? Du média social, on en trouve à toutes les sauces, et le dossier du mois se charge d'en donner un bref aperçu. Quels réseaux font le web 2.0 ? Quel est le revers de la médaille de ces réseaux ? Qu'en est-il de l'internaute algérien quand il s'agit de médias sociaux ? C'est parti !
« Médias sociaux », une expression au pluriel
Les réseaux sociaux ne sont pas un effet de mode, une trouvaille passagère. Un site peut disparaître, perdre le monopole ou se reconvertir, mais l'ensemble du web 2.0 s'articulera toujours autour d'un principe simple : l'utilisateur est une entité active, il nourrit le contenu du web, s'interconnecte avec ses semblables, se constitue une identité internet, et ouvre une brèche plus ou moins importante entre ce qui se passe sur le Web et ce qui se passe dans sa vie. Les réseaux sociaux n'ont pas attendu l'ère du numérique pour exister ; les communautés, les modérateurs, les groupes, ou les amis ne sont pas une invention du web. Toutefois, ce qui naguère se déroulait à l'échelle de l'environnement immédiat de l'individu, bénéficie d'une puissance qui se calcule en exaoctets quand les gars de la Silicon Valley y mettent leur grain de sel.
Facebook indétrônable ?
Facebook semble aujourd'hui omnipotent. Friendster étant au placard (malgré sa reconversion en réseau pour joueurs) et la concurrence actuelle ayant du mal à attirer les foules, « The social network » est architecturé de façon à ce que toutes vos passions, vos histoires, vos fichiers, vos idées, ou vos goûts puissent y trouver leur place. Un réseau généraliste redoutable, tellement redoutable que même des réseaux régionaux très bien enracinés (on pense notamment au français Skyrock qui a historiquement talonné Facebook et MySpace) affichent désormais des statistiques en baisse versus Facebook (en termes de popularité et non de rentabilité).
Pour survivre, les autres réseaux doivent donc pouvoir se démarquer par tous les moyens. Certains ont misé sur l'innovation technique, comme Netlog qui trouvait son originalité dans la géo-localisation... une bonne idée...jusqu'au moment où Facebook mette en service sa propre fonctionnalité de localisation, annihilant l'avantage technique de cliquer ailleurs. Pour se faire une place au soleil, un réseau social doit donc la jouer fine. Ne pouvant proposer « plus » en termes de services, il va au contraire en proposer « moins », se spécialiser, et s'adapter à cette fonction réduite. Ce sont les réseaux de niche qui tiennent la dragée haute devant le géant de Mark Zuckerberg, certes à des échelles plus réduites, mais avec une santé relativement stable.
L'image que reflète un réseau social joue un rôle déterminant dans son maintien. Badoo est ainsi axé sur les rencontres, grouille de faux profils (ce qui compense la médiocrité de son respect de la vie privée des utilisateurs) et garde un caractère plus ou moins concupiscent propre à lui. 9gag.com, bien que n'étant pas un réseau social à proprement parler, a irréfutablement une communauté bien à lui, la « 9gag army ». Les utilisateurs s'inscrivent, mettent du contenu en ligne et votent pour les meilleurs gags. Mieux encore, ils partagent une culture commune qui s'incarne à travers les « memes », comprenez « images redondantes », dont certaines ont été reprises pour illustrer le texte que vous lisez en ce moment-même. Ces gimmicks sont peut-être ce qui définit au mieux un réseau social : un espace où l'on parle le même langage, même éparpillés sur 5 continents. Il est temps de donner une tournure plus concrète aux choses en passant en revue certains réseaux qui font parler d'eux (liste évidemment non exhaustive).
Twitter
Incontournable, Twitter réunit un demi-milliard de gazouilleurs et, reconnaissance suprême, figure dans le dictionnaire. Simplissime de par son concept, il permet d'envoyer de courts messages à celles et ceux qui veulent bien les recevoir : les followers (suiveurs, ou abonnés selon la nouvelle nomenclature). En s'inscrivant, on crée un mini-blog à partir duquel on peut recevoir les réflexions les plus profondes de nos artistes préférés, suivre le fil des pensées (quand elles existent) de
personnages politiques, ou encore classer les tweets dépendamment des sujets qu'ils traitent. Un outil puissant qui ne semble pas prêt de s'essouffler.
LinkedIn
Le réseau par excellence quand il s'agit de gérer sa vie professionnelle. Typique de l'approche « restrictive » qui permet de s'imposer pour un réseau social, LinkedIn se restreint à la vie professionnelle, et il le fait bien. Trouver un emploi, poser des questions à une communauté de professionnels, développer un business, synchroniser ses travaux avec des équipes éloignées...Il peut même mesurer le « buzz » que provoque une entreprise. Les liens que l'on tisse sur le réseau sont échelonnés. Contrairement à Facebook, tous les « amis » ne sont pas logés à la même enseigne. Les connexions qui lient les utilisateurs se répartissent en trois degrés différents dépendamment du nombre de contacts intermédiaires. Le site compte plus de 170 secteurs d'activité, de quoi trouver son bonheur.
MySpace
Telle une vedette has-been, MySpace a connu des jours de gloire sur le podium des réseaux sociaux. Il permet à l'utilisateur de créer un blog propre à lui, ce qui a vite séduit des artistes en tous genres. MySpace reste une référence et tire son épingle du jeu notamment à travers le contenu culturel qu'il véhicule. La chute
vertigineuse de MySpace vaut bien celle des 2be3, le quatrième site le plus visité en 2005 est désormais à la 161ème place.
Flixster
Les plus cinéphiles se doivent de connaître Flixster, un réseau tourné vers les films, leurs bandes annonces, leurs dates de sorties, les critiques les concernant, et tout ce que l'on peut attendre d'un site spécialisé dans le domaine, le pouvoir de la communauté en plus. Oui, on peut aussi parler salles obscures sur Facebook, mais c'est justement parce que Flixster ne permet pas de faire autre chose qu'il séduit ses utilisateurs.
Viadeo
Le LinkedIn made in France, dirait la caricature. Si on en parle, c'est parce que Viadeo a réussit à s'internationaliser et vante aujourd'hui autour de 50 millions d'abonnés (ce qui est tout de même trois fois moins que pour LinkedIn). Un réseau social professionnel donc qui prouve que les réseaux de niches ont de l'avenir.
FlickR
Quand il s'agit de partager des photos en ligne, FlickR est le réseau de « ceux qui savent ». Particulièrement adapté aux professionnels, y compris dans sa version gratuite, il permet la protection des droits d'auteurs selon différents degrés de permissivité quant à l'utilisation des oeuvres en ligne. Evidemment, il est toujours possible pour le photographe du Dimanche de poster ses photos de vacances... quand il a la chance d'en avoir.
DeviantArt
DeviantArt et FlickR partagent la même notion de protection des droits d'auteurs, DeviantArt permettant de poster des oeuvres graphiques ne se limitant pas à la photographie. Un espace où dessinateurs, peintres et graphistes sont chez eux. Il ne s'agit pas à proprement de réseau social, mais la communauté DeviantArt est solide, lui insufflant toute l'âme d'un réseau social.
Foursquare
Attention réseau prometteur ! Foursquare reprend le principe de la géo-localisation mais l'agrémente de deux outils redoutables en termes de marketing : une dimension ludique, et des offres commerciales soumises à l'utilisateur dépendamment de sa localisation. Evidemment, la percée de Foursquare hors Etats-Unis dépendra d'abord du nombre de commerces qui adhèrent au service. Quand un utilisateur signale sa position de multiples fois dans un endroit donné, il acquiert le statut de Mayor. Ce statut lui permettra d'avoir des ristournes qui se déclencheront quand il se trouve prêt d'un commerce « compatible». L'intérêt est limité pour l'utilisateur, mais quel procédé marketing redoutable que de vous proposer un chawarma à moitié prix juste au moment où vous passez devant le fast-food du coin !
Google+
L'archétype de ce qu'il ne faut pas faire, attaquer Facebook de front avec un ersatz dudit Facebook. Google+, malgré l'intérêt pratique et technique des « cercles d'amis» autour desquels il s'articule, peine à convaincre. Peut-on parler de naufrage ? A cette question, Sara Nadia Mehchem répond : « J'éviterais de parler de naufrage, je ne veux pas me faire taper sur les doigts par les pros Google ;-) Mais de là à parler de challengeur, je reste perplexe! Aujourd'hui, aucun de nos clients ne souhaite se lancer sur Google+. Ils sont plus ouverts à Twitter ! D'ailleurs même nos recommandations ne vont pas dans ce sens ! C'est un peu le réseau fantôme. Il y a bien évidement des utilisateurs algériens mais ils ne sont pas très actifs ou pas assez nombreux ».
Pinterest
Pinterest focalise sur les « centres d'intérêt » des utilisateurs. En « épinglant » les photos qui vous intéressent, vous pouvez interagir avec les utilisateurs qui partagent vos goûts...et surtout faire partie de ce qui s'apparente à la plus grande récolte d'avis de consommateurs. En résumé, si l'on devait comparer Pinterest à Facebook, on dirait que Pinterest ne garde que le bouton « j'aime». On comprend alors la force du média en termes de marketing et l'intérêt que lui portent les industriels, il s'agit après tout de leur vitrine la plus vivante. A noter que The Fancy, présenté comme le concurrent direct de Pinterest, a récemment été acheté par Apple... A suivre.
Instagram
Instagram est surtout connu pour les filtres stylisés qu'il permet d'ajouter sur ces clichés. Clichés qu'il permet justement de partager, ce qui lui donne son caractère de réseau social. Le partage de photos est un concept certes peu original mais l'application Instagram apporte un « plus » bien à elle qui lui a valu d'être élue application de l'année par Apple en 2011. Une photo retouchée par Instagram se reconnait au premier coup d'œil, si bien qu'il s'agit d'un gimmick à part entière... Internet est décidemment un monde d'images.


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