Le climat de dysfonctionnement au sein de l'APC de Chlef se confirme et des carences viennent d'être mises à nu, jeudi dernier, lors de la session extraordinaire de l'APC du chef-lieu de la wilaya de Chlef, par une grande majorité des élus de cette municipalité, voire 32 sur 33, selon des sources concordantes, et qui ont retiré leur confiance au Maire de la ville Mr Mohamed Teguia d'obédience FLN. En effet, une situation des plus tendue a régné au sein de l'APC de Chlef, qui risque dans les jours à venir de connaître des turbulences sans précédent, faisant des mécontents parmi les élus de l'APC. La crise dure depuis trois mois déjà (juin, juillet et août 2014) et ce, au sein même de l'exécutif communal. Il s'agit d'une fronde fomentée par 32 membres élus sur 33 qui composent l'Assemblée de l'APC de Chlef signataires d'une motion de retrait de confiance au Président élu de l'APC de Chlef, en l'occurrence M. Mohamed Teguia. La ville de Chlef , jadis quelque peu prospère fait face aujourd'hui à des difficultés de gestion socioéconomique, prenons à titre d'exemple, la Place de la Solidarité qui était le fleuron du centre-ville de Chlef accuse actuellement un grand retard dans sa réhabilitation dû aux travaux qui traînent en longueur et qui continuent de donner une mauvaise image à la ville de Chlef. Les élus frondeurs en pleine séance des travaux de cette assemblée dans un débat très tendu accusèrent le Maire de « mauvaise gestion », et « de faire cavalier seul dans la prise de décision et de ne jamais consulter ses proches collaborateurs ». Enfin, le Président de l'APC de Chlef s'est défendu hier devant les médias en alléguant qu'il « est victime d'un règlement de compte de la part de certains élus qui veulent son départ pour leur laisser le champ libre, d'autres ont voulu m'utiliser à des fins personnels ».
