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CONTRIBUTION : 2017 ou l'impératif de sortir du capitalislamisme sauvage pour une mondianité
Publié dans Réflexion le 13 - 01 - 2017

On l'a vu avec l'entame de l'année, les discordes et les désaccords ne manqueront certainement pas en 2017; faut-il que tout un chacun parmi les volontaires pour la mondianité à laquelle nous appelons fasse qu'ils soient jugulés.
Or, cela se fera si l'on réussisse à ce que l'inévitable s'accomplisse moins dans un pur esprit de négativité envenimant les choses que dans cette sorte de travail du négatif permettant d'agir sur les cordes sensibles, faire bouger les choses vers le bon sens.
Cela veut dire que l'on doit oser les solutions les plus innovantes, y compris celles qui sont apparemment banales, mais étant tellement de bon sens qu'elles paraîtront enfin les plus sages, finissant par s'imposer, surtout dans les domaines où l'impact sur l'inconscient collectif et l'imaginaire populaire est le plus décisif.
D'où, fatalement, la nécessaire reconstruction psychologique salutaire pour ce qu'on pourrait qualifier de karma humain, réorganisant les priorités, remettant de l'ordre dans le désordre mondial, permettant un renouveau de l'humaine condition à l'échelle universelle.
L'impact, s'il sera généralisé, ne concernera pas moins particulièrement certaines régions et certains pays, comme l'Europe méditerranéenne et la Tunisie où, j'ose le dire, s'écrit la nouvelle histoire de l'humanité. Le futur proche le confirmera.
Réenchanter le monde
Si les extrémismes, religieux comme politiques, n'ont pas manqué de se rappeler à nous en début d'année, ils iront probablement en s'exacerbant durant toute l'année et même au-delà.
Mais cela pourrait ne l'être qu'en tant qu'accès de fin de cycle, avec d'évidentes rémissions qui augureront le cycle nouveau devant advenir et qui commencerait à être perceptible - si l'on y travaille - dès le printemps de l'année pour un nouveau Printemps des peuples.
La condition pour cela est bien évidemment d'oser innover en s'adonnant à la conscience et l'éthique en politique, faire donc la fameuse poléthique pour aboutir à la mondianité.
On l'a dit déjà, l'époque de la modernité est finie, et l'on doit impérativement fermer sa parenthèse avec l'ouverture de celle de la postmodernité qui est la fin des grands récits et des idéologies extrémistes de tout genre.
Aussi, si l'on se décide enfin d'évoluer de concert vers ce monde rêvé de plus grande solidarité, en commençant en Tunisie où tout est possible, le meilleur comme le pire, il ne serait pas surprenant que la fin de l'année y soit marquée par le triomphe de la solidarité élevée en art (solid'art-ité).
Cela doit d'abord se traduire par la déclaration solennelle de la fin di jihad mineur, car il n'est de licite en islam que le jihad majeur. Ainsi sortira-t-on de la religiosité actuelle et du commerce fait de l'islam pour une spiritualité où l'esprit sportif du fair-play se convertira en fair-pray, une foi œcuménique du partage.
En Tunisie encore, cela se traduira également par la levée des frontières avec l'instauration du visa biométrique de circulation dans le cadre d'un espace de démocratie méditerranéenne à créer entre l'Union européenne et les pays démocratiques du sud de la Méditerranée. Ce qui impose l'engagement de l'Europe de faire adhérer la Tunisie à l'Union dont elle fait partie d'une manière informelle, tellement sa dépendance en est structurelle.
Sur le plan régional et aussi mondial, cela doit venir surtout de l'option pour une paix des braves en Palestine avec la reconnaissance d'Israël par les Arabes et l'acceptation de ce dernier de ce qu'impose même son bulletin de naissance, le partage de 1947.
Car, la situation de colonisateur d'Israël, bafouant le droit international, est de plus en plus intenable et l'Etat hébreu ne pourra plus trop longtemps se moquer de la légalité internationale ni violenter les consciences en espérant continuer à compter sur l'indifférence coupable de puissances mondiales et la complicité objective des Arabes.
Cette dernière est surtout manifestée par le refus arabe de reconnaître un Etat dont la naissance est pourtant liée à celle de son jumeau palestinien. Aussi, le refus arabe d'établir des relations diplomatiques avec Israël ne fait que servir la stratégie de l'Etat hébreu basée sur un tel refus de la réalité, justifiant donc le sien propre de la légalité internationale.
La récente résolution du Conseil de sécurité l'a bien démontré : il est temps de dire stop à la politique suicidaire de l'Etat juif, car elle alimente, directement et indirectement, le terrorisme qu'il dénonce. Une telle résolution est un salutaire sursaut de l'éthique en politique qui, assurément, n'ira qu'en se renforçant en cette année 2017 où l'on réalisera qu'on a atteint le seuil absolu en turpitudes.
Il importe d'y agir et la Tunisie, dans le cadre d'un package pour la Méditerranée, pourrait donner l'exemple de la lucidité et de l'éthique politiques en osant sauter le pas de l'établissement de relations diplomatiques avec Israël afin de rappeler la légalité reniée de 1947.
Un tel package pourrait se faire aussi en tant qu'une union de toutes les bonnes volontés pour la paix en Méditerranée à laquelle appelleront les pays riverains de cette mer commune, la Tunisie à leur tête. Cela impliquera la fatale libre circulation humaine déjà évoquée, devant se réaliser en parallèle avec le libre-échange et l'Open Sky, principales préoccupations de l'Union européenne.
Il est, en effet, évident que la notion de frontière ne peut plus demeurer celle d'antan, car elle est de plus en plus cette ligne, moins de séparation que d'union, à tracer entre des aires bien plus politiques et économiques que géographiques - géostratégiques donc - et qui seront des espaces d'assomption ou de refus des valeurs cardinales, humaines sans nulle
exception.
Cela doit ainsi préfigurer une aire de civilisation entre l'Occident violant ses Lumières et l'Orient devant se réveiller aux siennes, une aire nécessaire et urgente à édifier en vue d'un monde qui soit enfin d'humanité, la mondianité.
Ce qui, forcément, commencera par un appel solennel à l'espace de démocratie en Méditerranée entre les vieilles démocraties essoufflées d'Europe et les nouvelles du Sud de la Méditerranée avec, à leur tête, la Tunisie.
En somme, c'est de patience et d'abnégation à agir qu'il faut faire montre pour déjouer les empêchements, complications et freins, contraintes et contrariétés dont ne triomphe que la volonté la plus inébranlable.
Si les foyers de conflits ne disparaîtront pas en cette année ni durant les suivantes, la misère du Sud ne pouvant s'évanouir d'un coup, on n'y évoluera pas moins dans le bons sens.
C'est qu'on aura enfin spécifié ce qui serait le sésame du monde de demain : la solidarité dans un monde d'humanité, cette mondianité à laquelle il importe d'appeler plus que jamais.


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