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L'islam et la femme
Publié dans Réflexion le 08 - 04 - 2010

Dans le contexte politique international actuel, la question de la position de l'Islam vis-à-vis de la revêt une grande importance. On entend parler fréquemment de la liberté de la femme, de ses droits sociaux et familiaux, de sa place, de son rôle au sein de la société. Tout le monde veut bien donner son avis car le problème de la femme agite toutes les sociétés contemporaines, soulevant ici et là de vives polémiques entre les tenants du progressisme et ceux du conservatisme.
A dire le vrai, mis à part l'Islam, aucune idéologie n'a vraiment pris au sérieux le sexe faible. Les matérialistes, des deux bords capitaliste et communiste, clament à qui veut bien les entendre qu'ils ont libéré la femme d'un avilissement plurimillénaire. Mais l'expérience quotidienne démontre le contraire : jamais la femme n'est descendue si bas dans l'échelle des valeurs humaines. En Europe, les femmes sont ravalées au rang d'objets sexuels, tout juste bons à satisfaire les caprices et les appétits charnels des hommes. En permanence, elles sont agressées dans leur propre et leur dignité par des mâles aux instincts bestiaux, des obsédés sexuels en puissance. Et le monumental code civil Français qui rayonne sur tout le continent s'avère impuissant à remédier à cette déplorable situation. Les musulmans, quant à eux, ne sont pas exempts de reproches. En remontant leur passé, on retrouve certainement de nombreux exemples d'injustices envers la femme. Nos sœurs musulmanes ont souffert le martyre, des siècles durant, à cause des mauvais traitements maritaux. Il n'est que de se rappeler la détestable condition de nos proches grand mères, de leur abaissement, de leur humilité, de leur crainte, de la peur instinctive qui les saisissent à la vue de leurs époux, pour s'en convaincre. Au reste c'était une pratique courante. Et personne ne s'en offusquait, pas même nos vénérables Imams, Muphtis, Cadis qui jugeaient la chose tout à fait normal, oubliant du coup toutes les injonctions du Coran en la matière. Naturellement, l'Islam est innocent de ces agissements hautement répréhensibles. Il n'a pas prescrit la tyrannie dans les rapports hommes/femmes, encore moins la violence gratuite. Dans le Coran, il est question de réprimander les femmes ingrates, désobéissantes, c'est-à-dire celle qui sont susceptibles d'altérer l'harmonie du couple et de provoquer sa dislocation. Autrement, le respect total est dû impérativement à l'épouse. Avant d'essayer de porter un jugement quelconque sur les prescriptions divines en matière matrimoniale, il convient de savoir que le Coran légiférait pour une société fortement patriarcale et primitive. Visant la transformation de celle-ci, il abolit des usages ancestraux : pas de violence envers la femme, héritage pour la fille, pas de mariage avec les ascendantes ni avec les collatérales. Toutefois, dans leurs grandes lignes, les injonctions du Coran s'adressent à tout le monde, en général. Ne perdons pas de vue que le livre saint a une portée universelle et qu'il s'applique en tous des temps et en tous lieux. Prenant le relais du Cora, notre prophète Mohamed n'a pas tari de bons mots à l'égard de la femme. On lui connait, du reste, ce fameux hadith passé dans la légende et faisant de lui la norme parfaite de l'homme universel : " trois choses au monde ont eu de l'attrait pour moi : les femmes, les parfums et la prière ". il existe, par ailleurs, une infinité de traditions prophétiques Mohamediennes à la louange de la femme, dont celle-ci : " le paradis se trouve sous les pieds des mères ". Notons, au passage, le sens allégorique de ce propos qui fait de nos mères les dépositaires de la demeure éternelle. Quel honneur pour elles ! Dans le discours d'adieu, qu'il a prononcé sur le mont Arafat, quelques temps avant sa mort, le prophète Mohammed a esquissé l'essentiel de la doctrine Islamique du mariage. Voici ce qu'il a dit, s'adressant à plus de cent mille personnes : " «vos femmes ont un droit sur vous et, vous, vous avez un droit sur elles. En votre faveur, il leur incombe qu'elles ne laissent fouler votre lit par personne, sauf vous/ même, et qu'elles ne laissent entrer dans vos maisons aucune personne que vous n'aimez pas, sauf avec votre permission ; et qu'elles ne commettent pas la promiscuité. Si elles le font, dieu vous a en vérité permis de les réprimander et d'établir des lits sépares et de les frapper mais pas durement. Si elles cessent et vous obéissent, il vous incombe de leur fournir nourriture et vêtement convenables. Et assurez aux femmes le meilleur traitement. En vérité, vous les avez prises par un dépôt de Dieu et vous vous êtes permis de les aborder par une parole de Dieu. Craignez donc Dieu en ce qui concerne les femmes et assurez-leur le meilleur traitement.» Comme on le sait, notre Prophète a eu commerce avec plusieurs femmes dont les éléments biographiques ont été consignés dans des écrits, pour la postérité. Sur les raisons de ces mariages multiples, il reste inutile de trop s'étendre. Retenons simplement que toutes les tribus et nations qui faisaient leur entrée dans l'Islam mettaient un point d'honneur à s'allier au prophète pour gagner son estime et sa sympathie. Il est évident qu'il ne pouvait s'y refuser sous peine de compromettre l'avenir du message de Dieu. Et, c'est pourquoi, il a été amené à constituer une importante famille où les femmes étaient en majorité. Malgré cette situation, contraire en apparence aux devoirs du pieux musulman, Mohamed a gardé le sens de la mesure dans la vie. On ne l'a jamais vu exhiber ses épouses en public, ni se vanter d'elles, ni encourager les siens à l'imiter dans le domaine matrimonial. Il était très conscient de la situation et n'a jamais manqué une occasion pour mettre en garde ses coreligionnaires contre un excès de sensualité. Il a toujours recommandé à ses compagnons la modération le juste milieu, les invitant à respecter leurs répondue épouses et à en limiter le nombre, pour avoir une famille équilibrée. Dans un monde où la femme ne valait pas un grain de sable, où les filles étaient enterrées vives, où la prostitution était si répand qu'elle se pratiquait à l'intérieur de la sainte Kaâba, où le concubinage sauvage et immodéré était très courant, dans ce monde barbare et inculte, sans râle, sans foi, sans loi, un homme du nom de Mohammed inspiré par le ciel, a osé dire : " la femme a des droits sur l'homme ". Il faut croire sérieusement que ses idées étaient archi/ révolutionnaires et que personne au monde mieux que lui n'a introduit autant de réformes dans la famille. D'une cellule conjugale sans valeur juridique, il a fait une famille solide, sacrée, aux assises inébranlables, qui a survécu à toutes les secousses de l'histoire. Depuis ces temps- là, qui a fait mieux ? Assurément, personne dans le monde.
Le Coran et la femme : héritiers spirituels de saint augustin- ce commentateur inspiré des écritures saintes du christianisme qui a qualifié un jour la femme de " vase d'impureté ", les français ont tendance à généraliser la misogynie de leurs méchants théologiens et à l'accoler subrepticement aux autres traditions religieuses. En majorité, ils pensent que l'Islam entre autres a été injuste envers la femme, et les comportements négatifs de musulmans marginaux à l'égard de leurs épouses prennent aussitôt figures d'arguments : l'insupportable réclusion, le mauvais traitement, le mépris viscéral, la polygamie déraisonnable, le voile isolant, sont mis en avant par les adversaires de l'Islam pour disqualifier cette religion. Volontairement, ces dénigreurs omettent le triste sort de la femme aux temps préislamiques : on feint d'ignorer qu'elle valait juridiquement le chiffre zéro, que sa naissance avait toute l'apparence d'une terrible calamité, que son apport intellectuel et matériel à la société était quasiment nul et que enfin, bien des idolâtres n'hésitaient pas à liquider physiquement toutes les femelles de leur progéniture, en les enterrant vives, dans les heures de famine et de détresse ! Pour le contraste, remarquons que la femme musulmane a obtenu silencieusement au VIIe siècle des droits civiques que son homologue française a attendus près de quatorze siècles, après avoir déclenché un immense tintamarre dans le monde politique ! Edifiante, cette petite comparaison chronologique en 630, la musulmane était dotée d'un statu spécial et autorisée légalement à gérer tous ses biens il a fallu exactement 1.345 ans pour qu'un avantage similaire revienne aux françaises ! il serait donc plus équitable d'étudier la déplorable condition féminine dans l'Anté-Islam, avant de porter un jugement quelconque sur la position de l'Islam vis-à-vis de la femme, et d'examiner une à une, les réformes, hardies qu'y a introduites le message du prophète. Tout observateur neutre devra se rendre à cette évidence à savoir que le Coran, en légiférant sur les droits de la fille, de l'épouse, de la mère et de la veuve, à tiré la femme d'une situation abjecte et lui a ouvert les deux battants de la porte de l'émancipation. Les droits de la femme : l'islam ne prêche ni misogynie, ni masochisme : c'est une révélation pleine de miséricorde pour l'humanité en ses deux composantes, la masculine comme la féminine. Il considère l'homme et la femme comme issus d'une création unique et les interpelle de la même manière : " O hommes ". L'Islam a donné à la femme, tout en tenant compte de ses faiblesses, la possibilité de se hisser au niveau de son frère l'homme ; il n'a pas attendu la révolte des femmes et la levée des organisations féministes d'occident pour prôner, dans ses textes doctrinaux, l'égalité relative des sexes. Il s'est pris trop longtemps à l'avance. Mille quatre cent ans pour parler le langage des chiffres ! Voici la récapitulation des droits essentiels dont jouit la femme musulmane : premièrement, le Coran exige de l'homme de tenir une belle conduite envers sa mère (2/77). Deuxièmement, il blâme ceux qui sèment la désunion entre l'homme et la femme (2/96). Troisièmement, il proclame l'égalité entre les femmes de toutes les conditions sociales (2/173). Quatrièmement, il commande à l'homme de laisser, l'approche de sa mort, une part de ses biens à sa mère (2/176). Cinquièmement, il qualifie la femme de vêtement de l'homme (2/183). Sixièmement, il interdit au croyant d'épouser une femme idolâtre (2/220). Septièmement, interdit à l'homme de s'approcher de la femme, en période de règles (2/222). Huitièmement, assimile la femme à un champ et charge l'homme de le cultiver à son gré (2/223). Neuvièmement, il demande un traitement honnête pour la femme répudiée (2/229). Dixièmement, il condamne l'injustice envers la femme (2/231). Onzièmement, l'époux de la femme répudiée, mère d'un bébé, est tenu de pourvoir à ses besoins pendant deux ans (2/233). Douzièmement, quatre mois et dix jours, après le décès de son mari, la femme peut disposer librement d'elle-même (2/234). Treizièmement, à l'approche de la mort, l'homme est tenu de laisser à sa femme un legs destiné entretien pendant une année (2/241). Quatorzièmement, sur le plan du mérite, Dieu proclame l'égalité absolue entre l'homme et la femme (3/193). Quinzièmement, l'héritage est reconnu à la femme, de la succession de ses ascendants (4/8). Seizièmement, l'héritage est reconnu également à la femme, de la succession de son mari (4/14). Dix-septièmement, l'adultère de la femme n'est reconnu que si quatre témoignages se réunissent contre elle (4/19). Dix-huitièmement, la femme répudiée garde l'intégralité de la dot (4/24). Dix-neuvièmement, Dieu répartit également et équitablement ses bienfaits, sans discrimination entre hommes et femmes (4/36). Vingtièmement, Dieu commande à l'homme de témoigner de la bonté à sa mère (4/40). Vingt et unièmement, la sœur à droit à la moitié de l'héritage de son frère décédé (4/175). Vint deuxièmement, sur le plan pénal, égalité absolue entre homme et femme (5/42). Vingt troisièmement, rétribution divine égale pour l'homme et la femme (13/23). Vingt quatrièmement, Dieu a établi entre l'homme et la femme l'amour et la compassion (30/20). Vingt cinquièmement, reconnaissance est due à la mère (31/13). Vingt sixièmement, bienfaisance est recommandée envers la mère (46/14). Vingt septièmement, la femme répudiée à droit à un asile dans le domicile conjugal (65/6). Voyant cette liste impressionnante, on ne s'étonnera pas que dans le monde musulman, la femme ait subi impassiblement l'ascendant de l'homme sans éprouver de sentiment d'humilité ou d'infériorité. Restée fidèle à sa nature véritable, elle était protégée contre les abus de la gente mâle par une cuirasse de lois sacrées qui, en dépit de la violation régulière des hommes, sinon dans la lettre, du moins dans l'esprit, restait le recours ultime en cas de conflit ou d'injustice. Le Coran porte témoignage, pour l'éternité, que Dieu n'a pas crée les hommes pour asservir les femmes, ni les femmes pour asservir les hommes, mais qu'il le a créés pour une cause unique : celle de procréer, d'engendrer pour perpétuer et essaimer l'espèce humaine sur la terre, et vivre en bonne entente, dans un climat d'amour et de tendresse.


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