Selon Louisa Hanoune, ceux qui envoient les provocateurs et les casseurs veulent signifier à la majorité qui exprime des aspirations au changement que cela peut conduire à l'anarchie, que « le départ du système honni entrainerait le chaos ». « Ceux qui appellent au refus des partis, y compris parmi les intellectuels et les activistes, pas tous, et à leur dissolution préparent, consciemment ou non, à transformer le sursaut révolutionnaire en printemps arabe en chaos sanglant ou préparent le lit à un régime pire que l'actuel et qui ne peut être que fasciste », a-t-elle dénoncé. Dresser la jeunesse en colère contre les partis sans distinction équivaut à détruire les cadres d'organisation qui permettent de dégager les solutions pour jeter la majorité dans les bras d'un régime totalitaire ou d'un protectorat », s'insurge-t-elle. Considérant que « l'heure est à l'unité » et qu'une éventuelle déviation du processus par des forces réactionnaires à l'intérieur ou en dehors du régime, Louisa Hanoune estime que les « quatre prochains jours » seront décisifs. « Ceux qui décident vont-ils répondre positivement au peuple et arrêter ce processus porteur de tous les dangers ? »