La Cour suprême algérienne a émis un mandat d'arrêt à l'encontre de l'ancien ministre de l'Energie Chakib Khelil, dans le cadre du réexamen des affaires dites Sonatrach I et II, rapporte le quotidien arabophone Ennahar. L'ex-ministre proche du président déchu Abdelaziz Bouteflika a été cité, au mois d'avril 2019, dans deux enquêtes judiciaires ouvertes par la Cour suprême sur « une infraction à la réglementation des changes et des transferts de capitaux vers et depuis l'étranger », et la « signature par Sonatrach de deux contrats en infraction de la loi avec des partenaires étrangers ». Chakib Khelil fait l'objet d'enquêtes sur la corruption, la dilapidation de deniers publics, l'infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l'étranger. L'ancien ministre de l'Energie et des Mines, de 1999 à 2010, n'a pas répondu à la convocation émise par la Cour suprême le 23 avril dernier. Suivant la procédure judiciaire, un mandat d'arrêt aurait été délivré le 6 août contre l'ancien directeur général de Sonatrach, précise la même source.