Le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati s'est exprimé, ce jeudi 24 octobre à Alger, sur la situation politique en Algérie, accusant des « parties malintentionnées » travaillant « dans l'ombre » et qui tentent d'entraver « le processus de sortie de crise », faisant référence à l'élection présidentielle du 12 décembre. « Au moment où les pouvoirs publics travaillent pour compléter la construction des institutions et pour satisfaire les revendications populaires […], des parties malintentionnées activant dans l'ombre pour entraver le chemin de sortie de crise mis en place par les dignes de pays », a ainsi déclaré Zeghmati lors d'une cérémonie officielle consacrée à l'installation de M. Abdelhamid Hassane en qualité de président du Tribunal des conflits à Alger. Selon lui, ces individus qui agissent dans l'ombre, « scandent des slogans étincelants en apparence mais sournois en leur fond ». Zeghmati a accusé ces individus « d' exploiter l'innocence » de ceux qui veulent servir la patrie. « Nous disons à ces individus sans conscience : la marche est entamée et ne s'arrêtera pas, en dépit des intentions des ennemis du peuple et de la nation », a-t-il ajouté, estimant que, la résistance des citoyens conscients fera échouer les plans de ceux qu'il qualifie « d'ennemis de l'Algérie ». Il convient de souligner que, les déclarations du Ministre de la justice interviennent à la veille du 36e vendredi de la mobilisation contre les figures du régime. Des propos qui coïncident avec la marche qu'ont organisée jeudi les avocats à travers laquelle, ils réitèrent leur soutien au Hirak et exigent la libération de tous les détenus du mouvement populaire.