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CONCERTATIONS : Le président Tebboune reçoit Ahmed Benbitour
Publié dans Réflexion le 29 - 12 - 2019

Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu dimanche au siège de la présidence de la République, l'ancien chef du Gouvernement, Ahmed Benbitour, a indiqué un communiqué de la présidence de la République.
La même source de préciser que «cette rencontre de consultation a permis de passer en revue la situation générale du pays, sa situation économique ainsi que les perspectives d'une action sérieuse pour la mobilisation des compétences nationales et des bonnes volontés en vue d'asseoir les bases de la nouvelle République ». L'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, ne se considère pas comme avoir fait partie du système dont le mouvement populaire actuel exige le changement réel. Ministre des Finances en 1994, sous Zeroual, Ahmed Benbitour rappelle qu'il a démissionné de son poste en 1996 pour avoir essuyé le refus du chef de gouvernement d'alors, Ahmed Ouyahia, d'approuver son projet de restructurer le système bancaire. «En 2000, ce n'était donc pas la première fois que j'avais démissionné du gouvernement», a-t-il dû rappeler. Cette année-là, il avait démissionné de son poste du deuxième chef de gouvernement (après Smaïl Hamdani) sous l'ère Bouteflika qui «avait insisté» pour qu'il accepte l'offre. En 2014, l'engagement du président-candidat pour un quatrième mandat avait poussé Ahmed Benbitour à retirer sa candidature, convaincu que les conditions d'alors concouraient plutôt à «une désignation» qu'à une élection. «Depuis l'indépendance, tous les Présidents sont venus après une désignation par le haut commandement de l'institution militaire, nous n'avons pas eu des élections présidentielles réelles», affirmait en avril dernier Benbitour qui assure n'avoir pas été contacté par les tenants du pouvoir en ces temps de tractations sur fond du mouvement populaire. Ceci n'empêche pas Benbitour d'afficher sa disponibilité à contribuer à la période de transition, «prêt à apporter (son) savoir au service des citoyens». «Mais je ne voudrais pas m'imposer comme étant celui qui les dirige», dit-il, ne précisant pas si le maintien de la révolte pacifique de la rue pourrait lui être rédhibitoire. L'ancien chargé de mission à la présidence de la République sous Chadli trouve au pouvoir algérien trois caractéristiques : «L'autoritarisme, le patrimonialisme et le paternalisme», le «patrimonialisme» se matérialisant dans «un chef entouré d'un cercle de courtisans qui se font la guéguerre pour lui plaire afin de bénéficier de ses gratifications mais ils considèrent la société comme arriérée et non apte à la politique». «Il y a nécessité de changer tout le système de gouvernance, celui où la grandeur des individus s'amenuise en face des institutions. Dans tous les pays développés, une importance primordiale est donnée à l'institution, il faut que le zaïmisme se plie face aux génies des compétences nationales et à la sueur des bâtisseurs. Les gouvernements doivent s'effacer devant la grandeur de la patrie. C'est à cette gouvernance à laquelle appelle le peuple», avait soutenu l'ancien chef du gouvernement.

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