Pas moins d'une demi-douzaine de stations de transport public, dont l'une est réservée uniquement pour les véhicules taxis, autorisés et/ou clandestins, sont répertoriés au niveau de la place Vassas à Ain Turck, point vers laquelle convergent des centaines de véhicules par jour pour accéder au centre du chef-lieu de la commune d'Aïn El-Turck, qui fait peine à voir. Les autobus, les Karsans, les taxis autorisés ou illicites et autres véhicules de transport en commun clandestins, participent à la triste confusion, causée à la circulation routière et piétonnière. Des dizaines d'usagers se retrouvent ballottés sans ménagement, dans cette pagaille, qui constitue l'essentiel de l'ambiance sur cette place et ses rues adjacentes. La tombée du soir en ces lieux constitue le moment opportun pour les taxis ‘'opportunistes'', qui se manifestent de manière synchronisée autour de cette placette pour prendre en charge les usagers, qui font encore le pied de grue pour se rendre à Oran. «Ils nous sont finalement très utiles même s'ils exigent le double de la course. De fréquentes altercations éclatent assez souvent à ce sujet entre les usagers et les transporteurs. A l'entrée de la rue de la Cave, lieu de stationnement pour les véhicules de transport public, assurant la navette entre la commune d'Aïn El-Turck et celle de Bousfer ainsi que celle d'El Ançor, la situation est encore pire. Cette venelle étroite, loin de répondre aux normes requises pour une station, est souvent obstruée par les Karsans, dont certains conducteurs prennent souvent tout leur temps pour redémarrer, créant ainsi un véritable goulot, attisant l'ire des automobilistes qui se retrouvent bloqués. La même anarchie et les mêmes comportements condamnables des uns et des autres sont malheureusement constatés dans l'autre station de transport des bus desservant la ville d'Oran, située sur la route menant au stade de football Ahmed Zabana.