A voir les épaves qui traînaient des citernes et des bennes ainsi que des véhicules démunis des moyens d'éclairage arrière qui circulaient en toute impunité, nous ne pouvons cautionner ou dire que le contrôle technique est efficace ! Au contrôle technique, la visite du véhicule commence sous l'immense hangar, c'est un technicien qui officie, il connaît la musique, chacun des organes du véhicule ne sera oublié ! Dessus, dedans, dessous, sur les côtés, des numéros secrets (il en a deux ou trois sur la carrosserie) au pot d'échappement, de la suspension au circuit électrique rien n'est laissé au hasard ! L'œil vigilant du technicien (parfois avec excès de zèle) contrôlera tout. Il a même appusent une fuite d'huile à l'essieu arrière : « il faudra s'en occuper, dit-il au propriétaire. Devant mon air étonné, il ajoutera : « Cela sort de mes prérogatives, mais il est toujours bon de signaler aux particuliers ce que nous, dans la fosse nous décelons. » Puis c'est autour du contrôle du freinage. Le frein à main d'abord, puis la pédale, ensuite vérification de la suspension avant et arrière. Si en Algérie ni mesure l'impact du freinage par la pratique sur le terrain en France c'est avec un appareil spécial, qui ne laisse aucun doute sur la qualité des freins. Pour les véhicules neufs, il existe des feuilles 21/29,7 barrées de rouge que remet tout constructeur au Service des Mines pour l'homologation d'un nouveau véhicule, le nombre de normes à respecter est imposant ! il l'en a quatre feuillets… où l'on parle du poids, des dimensions, du moteur, de la transmission, du freinage, de la carrosserie, etc. Tout est répertorie, catalogué, mis en chiffres, rien n'est laissé au hasard. Pour terminer cette énumération laborieuse, le constructeur certifie que « le véhicule x,y, ou z est entièrement conforme au type et à la version décrite plus haut. » Le tout dûment signé, daté et contrôlé (conseil utile) : au cas où vous achèteriez un véhicule neuf, n'oubliez surtout pas de demander cette feuille (le constructeur ne peut pas vous la refuser). Ceci est plus prudent ! Enfin le propriétaire d'un véhicule il me le droit de modifier tout ou partie de son véhicule, encore faut-il rester dans les normes… Le Moteur : il y a trois sortes de modifications possibles, l'échange standard, la transformation du moteur (le « pousser » un petit peu) et le changement complet. Attention, cependant : « Pousser » le moteur par l'apport de soupapes plus grosses ou alléger certaines pièces vous conduit tout droit vers l'illégalité. Si les gendarmes ne voient rien en contrôle routier, les assurances peuvent demander une expertise en cas d'accident grave, alors là… ! En cas de modifications « cachées » soyez prudent : faites détailler, par un spécialiste, les modifications apportées à votre véhicule, ce sera plus simple, et faites déclarer le tout aux services des Mines. Ils ne sont pas aveugles en principe. Les jantes et les pneus larges ou pneus bas Les jantes et les pneus larges ou pneus bas : c'est super et cela épate les jeunes. Mais attention, c'est une modification.. et comme telle, elle doit être déclarée. En effet, si un gendarme s'aperçoit que vos pneus larges débordent de la carrosserie.. Vous écoperez d'un procès-verbal, selon la réglementation en vigueur, et vous serez obligé de toute manière de passer aux « Mines », si vous voulez continuer à rouler ! Moteur, jantes et pneus larges…là ne s'arrête pas la liste des « bidouillages » effectués par tout-un-chacun. Et dans ce domaine, nos concitoyens ne manquent pas d'imagination. Pourtant, les « petits malins » se le disent : en principe Toutes les modifications-manipulations sont répertoriées chez les contrôleurs technique.. D'abord, il faut savoir que lorsqu'on importe, achète ou fabrique quelque chose, il faut respecter les normes. Et en principe c'est le contrôle technique qui est habilité à vérifier confirmer ou infirmer le respect des normes. Le contrôle technique et la piece de contrefaçon dite ‘'Taiwan'' Cependant , jusqu'à cette année le contrôleur technique a rarement détecté une pièce de contrefaçon montée sur la voiture. Mais lorsque, vous remplaciez des amortisseurs depuis deux mois et vous passeriez au contrôle technique, on vous demande de corriger les amortisseurs, cela veut dire que vos amortisseurs neufs sont déjà usés. Donc la pièce de contrefaçon est la plus importée par des pseudos « commerçants » sans scrupule, se sont des terroristes de la route, des assassins avec préméditation et comme cela il faut les juger. Attention la liste est longue : Les amortisseurs, les rotules, les bras de direction, les crémaillères, les fusils, les disques de frein, les tambours, les roulements, les carafes d'eau, les manots électriques, les batteries, les bougies de chauffage, les pochettes de joint, les joints de culasse, les bagues anti fuite, les chaînes de distribution, les courroies, les lampes d'éclairage, les optiques, les démarreurs, les jeux de segmentation, les pompes à eau, les ballets d'essuie glace, les pompes de frein… Toute une gamme d'imitation, de la contrefaçon est importée par ces « assassins » qui ne se soucie que du bénéfice qu'il réalisent au détriment de centaine d'accident de la route, mais .Jamais inquiétés, POURQUOI ET COMMENT ? La question demeure posée. Enfin, si les tracteurs agricoles, sont en Algérie autorisés à circuler dans les artères des villes et villages et empruntent les chemins et routes à grande circulation, alors que certains de leurs conducteurs ne disposaient d'aucun permis de conduire et que la plupart de ces tracteurs ne sont point équipés de bon freinage ni d'éclairage ne sont pas soumis au contrôle technique annuel !!? Même situation pour les motocyclistes, sans éclairage, ni casque de protection, souvent sans assurance..etc. Pauvres automobilistes, ils sont soumis à toutes les procédures ! Le contrôle technique est obligatoire Le contrôle technique est obligatoire pour toutes les voitures particulières et toutes les camionnettes. Il est organisé par les articles du code de la route. Cependant aucune convocation n'est envoyée, il relève donc de la responsabilité du propriétaire du véhicule de l'effectuer dans les délais. Le contrôle technique peut être effectué dans n'importe quel centre de contrôle agréé et son coût est variable selon les régions. Les points de contrôle se répartissent en dix fonctions principales. Le but du contrôle est de vérifier les organes essentiels du véhicule, liés à la sécurité et à l'environnement. A l'issue de la visite, il est établi un procès-verbal dont un exemplaire est remis au propriétaire du véhicule. Ce procès-verbal mentionne la date du contrôle, l'identité du propriétaire, le kilométrage, les défauts constatés... Si le véhicule est conforme, une vignette est collée sur le pare-brise. Cette vignette indique le mois et l'année du prochain contrôle. Certains défauts nécessitent une réparation et une contre-visite qui doit être effectuée dans les deux mois qui suivent la visite initiale. Seuls les points qui font l'objet de la contre-visite sont vérifiés. Voici quelques points essentiels nécessitant une contre visite s'ils ne sont pas aux normes lors du contrôle technique : le système de freinage, les pneus, les dispositifs d'éclairage, la pollution, la suspension et les essieux, la direction et les roues, certains éléments de la carrosserie (fuite de réservoir, ouverture de portes impossible...), certains équipements de sécurité (rétroviseurs, avertisseur, feux...). Si ces points présentent toujours des défauts, une nouvelle contre-visite doit être effectuée dans les mêmes délais. Si ce délai est dépassé, le propriétaire doit procéder de nouveau à un contrôle technique complet. Si le véhicule n'est pas présenté dans les délais réglementaires, le propriétaire du véhicule s'expose à une amende en cas de contrôle des forces de l'ordre. Ceux-ci peuvent garder la carte grise du véhicule jusqu'à ce que la visite technique ait été effectuée. Negligence du contrôle technique: Conséquences: 1,2 million de morts et 50 millions de blessés sur la route dans le monde. On a dénombré par an dans le monde 1,2 million de morts sur la route et 50 millions de blessés, pour un coût estimé à 407 milliards d'euros.Le record du nombre d'accident par véhicule est détenu par la Russie avec 12 accidents pour 10 000 voitures et 35 000 morts par an.En Chine, ce sont 100 000 morts qui ont été recensés pour l'année 2005.La mortalité touche plus les pays pauvres : au milieu des années 2000, il y avait 11 morts pour 100 000 habitants en Europe contre 28 morts pour 100 000 habitants en Afrique, et 41 morts en République dominicaine. La plupart des victimes sont des piétons et des deux roues, en raison de la mixité de la circulation et de la fragilité de ces usagers face aux véhicules plus massifs. Entre 1978 et 1998, la mortalité a augmenté de 44 % en Malaisie, 79 % en Inde, et plus de 200 % en Colombie, en Chine et au Botswana. Dans une publication de The Lancet de 2004, le chercheur néo-zélandais Shanthi Ameratunga estime que d'ici 2020, la mortalité routière pourrait croître de 66 % et devenir la première cause de mortalité (d'autres sources prédisent la 3e) alors qu'elle était la 9e en 1990.
