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Le crime
Publié dans Réflexion le 23 - 09 - 2010


Le grand avocat français, Jacques Vergès dans plusieurs de ses ouvrages, a décrypté pour la postérité toutes les facettes du crime et dans l'un de ses extraits, il a écrit « Le criminel n'est pas différent de nous, c'est un homme aussi, avec deux yeux, deux mains et un cœur. L'humanité ne se divise pas en deux parties dont l'une serait tout humaine et l'autre tout inhumaine, ainsi que le rappelait, au lendemain de la dernière guerre mondiale Elio Vittorini. Qu'est-ce que l'homme ? Qu'est-ce que l'humain ? Qu'est-ce que l'inhumain ? Une bête n'est pas inhumaine, seul l'homme peut être inhumain au vu de ses actes. L'inhumanité fait encore partie de l'homme, depuis la nuit des temps et cela ne changera pas, si l'on juge de par la violence et le climat d'insécurité qui sévissent et qui gangrènent les sociétés. Le crime, n'est pas un signe d'animalité, ou de bestialité, selon les experts. Le crime aujourd'hui chez nous est devenu tellement banal, que certains le regarde en face. C'est pourquoi, devant des crimes affreux, comme ceux qui se produisent et qui ne cessent d'endeuiller le peuple algérien de par les atrocités commises, par des criminelles notoires, qui n'ont aucune conscience envers leur prochain ces dernières années, dans ce contexte, il y a lieu de mettre en évidence, ce phénomène qui a pris une ampleur jamais égalée alors que nous sommes au vingt et unième. On tue pour un rien et pour justifier son crime odieux, on fait appel aux experts dont on espère un diagnostic de folie. Mot magique qui évite de réfléchir. (…) Le monde sue le crime, disait Beaudelaire, mais qu'il serait ennuyeux sans lui ! Ce n'est ni Maistre, ni Barbey d'Aurevilly, ni Léon Bloy, ni Bernanos, ces flamboyants hérauts du catholicisme le plus traditionnel qui me démentiraient. On connaît le mot de Lacordaire, alors qu'on le félicitait après un admirable sermon : “Le diable me l'a déjà dit”.s'était-il écrié, et de poursuivre, où est la vérité d'un homme qui tue la femme qu'il aime, ou l'un de ses proches ? Qui peut connaître la vérité d'une femme qui, après une vie vertueuse, s'en va tout à coup avec un gigolo qu'elle méprise ? Quelle est la vérité d'un caissier honnête, , d'un banquier, d'un chef d'entreprise, d'un élu qui après avoir été un modèle et qui, après vingt ans, vingt cinq ans de bons et loyaux services, un soir décide de prendre la poudre d'escampette avec l'argent des autres et s'en va sans penser aux conséquences ? Qui peut connaître leur vérité, dans tout ça ? Rarement le juge qui porte les verres teintés de l'ordre public. Plus souvent l'avocat, s'il a et il devrait l'avoir – une âme de romancier, curieuse des gouffres, capable de se regarder dans le criminel comme dans un miroir. Extraits du “Dictionnaire amoureux de la justice” par Jacques Vergès.

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