La première, parmi les 57 affaires inscrites, qui sera traitée par la cour criminelle au cours de la quatrième session, va porter sur l'accusation mettant en cause avec cinq individus arrêtés en possession d'armes et d'explosifs et soupçonnés d'appartenir à un groupe terroriste et impliqués dans l'affaire de la bombe artisanale, découverte sur la route menant à la localité de Sidi Bachir, et qui avait été désamorcée avant d'exploser. Deux autres affaires liées au terrorisme refont surface et seront traitées par la même cour. La cour criminelle examinera également des affaires d'homicides volontaires, une affaire de rapt avec demande de rançon, d'association de malfaiteurs et vol qualifié, de chèques sans provision, de dilapidation de deniers publics et une dizaine d'affaires liées au trafic de drogue et de psychotropes. Parmi les présumés trafiquants de stupéfiants qui seront appelés à comparaitre devant le tribunal criminel, on signale l'affaire portant sur la découverte d'une plantation de cannabis, qui revient après un pourvoi en appel interjeté par l'accusé, répondant aux initiales F.B. qui avait déclaré à la cour ignorer qu'il s'agissait d'une plante prohibée, soutenant qu'il croyait avoir semé, en toute innocence, des graines de tomates. Le tribunal cette fois-ci autrement composé statuera sur cette affaire le 28 novembre courant et donnera son verdict à la lumière des éléments du dossier.
