Saïd Barkat, a expliqué que la mesure d'interdiction d'importer des médicaments produits localement commence à porter ses fruits. 400 médicaments ont été interdits, ce qui a fait gagner à l'Algérie 200 millions d'euros, et ce depuis le 31 octobre 2008, date de l'entrée en vigueur de cette disposition.Le ministre a indiqué l'entrée en fonction de l'Agence nationale de l'industrie pharmaceutique très prochainement d'autant qu'elle aura à réguler les orientations de la nouvelle politique nationale de médicaments visant à réduire la facture des importations qui avoisine le 1,5 milliard de dollars. S'agissant de l'option du générique, le ministre s'est interrogé sur les raisons qui font que certains pays d'égal niveau de développement avec l'Algérie ont atteint 80%, alors que la production nationale n'est que de 30%. Le gouvernement a décidé de rétablir l'obligation d'investir dans le pays pour les opérateurs et les laboratoires étrangers désirant distribuer leurs produits en Algérie et aussi de mettre en place un régime dérogatoire au profit des opérateurs qui acceptent d'investir en Algérie. Afin de réduire les dépenses de sécurité sociale, le gouvernement compte élargir la liste des médicaments soumis au tarif référentiel et généraliser l'utilisation des médicaments génériques. Les dépenses de la CNAS , ont triplé depuis 2001 (de 23 milliards de dinars pour atteindre 70 en 2007, et ce pour 50 millions d'ordonnances médicales remboursées).